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Verset :

Tous les démons une fois rassemblés pratiquent le vrai enseignement,

La pratique parfaite des caractéristiques et des principes peut sauver les êtres illimités.

La naissance, la mort et les afflictions sont amenées vers une fin fondamentale.

La permanence, la joie, le vrai soi et la pureté sont les certifications vers la Bodhi. 

Commentaire :

Cette ligne signifie qu’on rassemble tous les démons. Si les démons vont du déviant vers le vrai, du mal vers le bien, alors ils peuvent aussi pratiquer et être témoin de l’éveil authentique. n’ayez  donc pas une telle vision négative des démons. Ils aident parfois les gens à pratiquer. Ils le font simplement à leur manière, en marche arrière. Ils ont une raison pour améliorer votre pratique. Ils vous testent afin que vous gagniez en habileté et en patience.



La pratique parfaite des caractéristiques et des principes peut sauver les êtres illimités. La naissance, la mort et les afflictions sont amenées vers une fin fondamentale. Avec les deux principes spécifiques amenés à la perfection, on peut sauver tous les êtres et les amener vers l’extinction de la naissance et de la mort, à travers le courant massif des afflictions, sur l’autre rive du Nirvana.

La permanence, la joie, le vrai soi et la pureté sont la certification de la Bodhi. On est certifié après avoir obtenu les quatre vertus du Nirvana et atteint la Bodhi sans égal. 

MANTRA : 199. SAN BWO CHA 

Verset :

Dans le véritable exaucement de la pratique du Bodhisattva,

Les cinq yeux et les six pénétrations se manifestent totalement.

Avec la merveilleuse libération, les bénédictions parfaites et la sagesse

De l’éveil suprême égal et authentique, on peut sauver les bandes des dignes. 

Commentaire :

Cette ligne signifie le véritable exaucement, accomplissement et réponse.



Dans le véritable exaucement de la pratique du Bodhisattva, les cinq yeux et six pénétrations se manifestent totalement : les Bodhisattvas pratiquent les six perfections et les dix mille attitudes jusqu’à ce que toutes soient parfaites. Avec le vrai exaucement, les cinq yeux et les six pénétrations se manifestent.  

Les cinq yeux sont :

  1. L’œil du Bouddha

  2. L’œil céleste

  3. L’œil du Dharma

  4. L’œil de sagesse

  5. L’œil de chair

 

Les six Pénétrations

  1. Pénétration de l’œil céleste

  2. Pénétration de l’oreille céleste

  3. Pénétration des vies antérieures

  4. Pénétration des autres pensées

  5. Pénétration de l’accomplissement

  6. Pénétration de l’épuisement des écoulements.

Avec la merveilleuse libération sublime, les parfaites bénédictions et la sagesse de l’éveil suprême égal et authentique, on peut sauver les bandes des dignes.

On obtient sublimement la merveilleuse béatitude et on augmente parallèlement les bénédictions et la sagesse jusqu’à ce qu’on soit certifié avoir atteint la position de l’éveil suprême égal et authentique, obtenu par tous les dignes sages. 

MANTRA : 200. NA JYE LA 

Verset :

Les Dharmas que je pratique sont fondamentalement vides de nature.

La vraie vérité est liberté et tranquillité, à un niveau équanime et général.

Le champ incomparable des bénédictions devrait être cultivé et planté avec assiduité.

Eveillez-vous vous-même, éveillez les autres et errez d’est en ouest. 

Commentaire :

Cette ligne concerne le vide. En réalisant le principe du vide, on rompt les attachements du soi tout comme l’attachement aux Dharmas. Bien qu’on pratique tous les Dharmas, on est séparé de l’apparition des Dharmas. On pratique à un point tel qu’à l’intérieur, il n’y a plus ni corps ni esprit, qu’à l’extérieur, il n’y a plus de monde. Être vide sans qu’il y ait de vide, éveillé sans qu’il y ait de réveil, c’est d’atteindre le Samadhi.



Les Dharmas que je pratique sont fondamentalement vides de nature. Quels que soient les Dharmas que vous pratiquez, le Dharma Shurangama ou le Dharma de la grande compassion qui comprend les quarante-deux mains et yeux ou n’importe quel autre des Dharmas secrets, vous devez laisser derrière toutes les apparences. Maîtrisez votre esprit et renoncez à tous les signes. Quand il est temps de pratiquer le Dharma, pratiquez-le simplement. Vous ne devez pas vous y attacher. Les Dharmas n’ont pas de nature propre. Puisqu’ils manquent de substance, à quoi s’attacher ?

La vraie vérité est liberté et tranquillité, à un niveau équanime et général.

La pratique du Dharma ne laisse absolument aucune place pour l’égoïsme ou le profit personnel. Cupidité, combat, haine, égoïsme, mensonge, poursuite du profit personnel ne peuvent se maintenir. On ne peut davantage chercher à satisfaire ses désirs, on doit tout égaliser.



Le champ incomparable des bénédictions devrait être labouré et planté avec assiduité. Le champ des bénédictions est sans égal. Si vous faites des offrandes au Triple Joyau, vous pouvez accroître vos bénédictions et votre sagesse. Si vous offensez le Triple Joyau, vous finirez par mélanger le bien et le mal. Si vous introduisez du mal à l’intérieur du bien et du bien à l’intérieur du mal, alors vous ne serez jamais capable d’un résultat clair. N’insultez pas la doctrine du Bouddha. Observez-vous.

Vous vous plaignez de ce qui n’est pas juste, pensez-vous que quelque chose n’est pas à la hauteur ? Si vous procédez ainsi, vous serez toujours tenté de faire des offenses et incapable d’avoir des résultats clairs. Quand vous plantez le champ des bénédictions, prenez garde de ne pas planter au final un champ de malheurs ! Si vous insultez le Triple Joyau, vous ne faites que cela suffit pour qu’à l’avenir, vous ayez des calamités.



Eveillez-vous vous-même, éveillez les autres et errez d’est en ouest. Quand vous pratiquez à la perfection une porte du Dharma, vous obtenez l’éveil et pouvez aussi éveiller les autres. Vous pouvez aller dans la terre pure de l’Ouest si vous le désirez; vous pouvez aller dans le monde de l’Est si c’est ce que vous souhaitez. C’est à vous de décider. Vous avez cette grande liberté. 

MANTRA : 201. HU SYIN DU LU YUNG 



Verset :

Recevez, maintenez le Mantra et, avec sincérité et sérieux, accordez-lui toute votre attention.

Vous finirez par accomplir le Samadhi

Qui va merveilleusement au-delà des mots.

Sage à l’intérieur, roi à l’extérieur,

Entretenez vos mérites et vos accomplissements.

En perfectionnant la Bodhi, vous atteindrez le ciel au-delà des cieux. 

Commentaire :

Hu Syin Lu Yung et Nan Ya Hung, le nouage de la plateforme.

Recevez, maintenez le Mantra et, avec sincérité et sérieux, accordez-lui toute votre attention : quand vous récitez le Mantra, n’ayez pas de réflexion polluée. Ne soyez pas avide, ne soyez pas détestable, ne recherchez rien. Ne soyez pas égoïste, ne mentez pas, ne poursuivez pas de profit personnel. Quand vous pratiquez et maintenez le Mantra Shurangama, soyez résolu au point qu’il n’y ait plus ni corps ni esprit, à l’intérieur, plus de monde, à l’extérieur. Alors vous atteindrez l’étape de la récitation sans récitation et de la non-récitation tout en récitant. A cette étape, il n’y a plus de pensées étrangères.

Vous finirez par accomplir le Samadhi qui va merveilleusement au-delà des mots : vous obtiendrez le Samadhi de la récitation du Mantra.

Sage à l’intérieur, roi à l’extérieur, entretenez vos mérites et vos accomplissements : à l’intérieur, désirez être comme le Sage qui n’aspire qu’à s’asseoir et pratiquer le Samadhi du Mantra. Au dehors, désirez être comme le roi, doté des mérites et des vertus accumulés.

Lorsque vous pratiquez la voie et étudiez la doctrine du Bouddha, faites-le avec intensité. Faites des actions méritantes. Au départ, il se peut que vous n’ayez pas de mérites, mais peu à peu, vous pouvez accumuler des mérites et cultiver la vertu. Mais dans le processus d’accumulation de mérite et de vertu, ne soyez pas avide. La cupidité quand il s’agit de gagner des mérites donne facilement lieu à la création d’offenses. Pareille avidité vous conduira à faire concurrence aux autres, vous commettez alors des erreurs dans la cause et l’effet.

Agir ainsi ne peut pas s’harmoniser avec la vie. Quand vous appliquez la voie, vous ne pouvez vous permettre de commettre des erreurs dans la cause et l’effet. Ne vous adonnez pas à la mollesse. Même quelque chose d’apparemment aussi négligeable qu’une feuille de papier doit être traité avec soin dans le bodhimandala. Ne gaspillez rien et ne jetez pas les objets au hasard. Vous devez être respectueux des objets dans votre lieu de pratique comme de vos objets personnels.

Vous créez aussi des offenses si vous gaspillez chez vous. Si vous dépensez l’argent et les ressources de votre lieu de la pratique, vous n’aurez pas d’accomplissement parce que vous faites peu de cas des objets de la demeure éternelle.



Etre sage à l’intérieur, signifie être intelligent, être roi à l’extérieur signifie agir en accord avec le Dharma et nourrir ses mérites et ses accomplissements.

En perfectionnant la Bodhi, vous atteindrez le ciel au-delà des cieux : si en tous lieux, vous êtes très prudent, alors vous pouvez réaliser la Bodhi parfaite et aller vers un autre monde. Le ciel au-delà des cieux est si grand que rien ne le dépasse, si petit que rien ne s’y trouve. La Bodhi emplit tout espace vide ainsi que le monde du Dharma; cependant votre propre nature la contient entièrement. 

MANTRA : 202. SA PE YAU CHA 



Verset :

Maîtrisant toutes les armées de mauvais spectres,

Leurs rois courageux obéissent aux ordres.

Ils protégent et soutiennent ceux qui sont bons, assidus et vigoureux;

Leur bonté et leur compassion sauvent et transforment tous les êtres. 

Commentaire :

Cette ligne parle de la maîtrise de tous les mauvais spectres. Il existe de bons spectres et de mauvais spectres. Les bons maîtrisent les mauvais. Les bons protègent les gens tandis que les mauvais spectres leur nuisent.



Maîtrisant toutes les armées de mauvais spectres, leurs rois courageux obéissent aux ordres : Toute la suite des mauvais spectres est mise sous contrôle. Les Yakshas font partie des spectres courageux. Ils sont de bons spectres aux ordres des Bodhisattvas qui maîtrisent les mauvais spectres.

Ils protégent et soutiennent ceux qui sont bons, assidus et vigoureux; leur bonté et leur compassion sauvent et transforment tous les êtres : ils protégent les gens bons qui pratiquent et sont vigoureux dans la doctrine du Bouddha; ils enseignent aussi et transforment tous les êtres vivants. 

MANTRA : 203. HE LA CHA SWO 



Verset :

Divers Dharmas grands et suprêmes forment le mahayana.

Les spectres rapides et tous les autres courent autour comme des fous.

Grâce aux enseignements complaisants et opposants, les transformations des Bouddhas se développent.

D’innombrables catégories d’êtres retournent à la source, et ceux du Saha sont sauvés. 

Commentaire :

He est le Ha du maha qui signifie grand, beaucoup et suprême.

Divers Dharmas grands et suprêmes forment le mahayana. Le mahayana est le grand véhicule du Dharma.

Les spectres rapides et tous les autres courent autour comme des fous. La Cha Swo est l’esprit Rakshasa. A la base, les spectres Rakhasa sont très méchants, mais après avoir pris refuge auprès du Bouddha, ils forment une bonne armée et sont connus comme les spectres rapides. Ils peuvent voyager à la fois dans l’espace et sur la terre. Ils peuvent aussi monter aux cieux.

Grâce aux enseignements complaisants et opposants, les transformations du Bouddha se développent. Quand les spectres Rakshasa enseignent aux gens, ils peuvent utiliser les enseignements complaisants qui conviennent aux façons de penser des êtres vivants. Ils peuvent aussi utiliser les enseignements opposants qui vont à l’encontre de leurs façons de penser. Voilà comment ils propagent le Dharma.

D’innombrables catégories d’êtres retournent à la source, et ceux du Saha sont sauvés.Ils protègent et propagent parallèlement la Doctrine du Bouddha. Ils permettent aux être vivants de prendre refuge auprès du Triple Joyau que sont le Bouddha, le Dharma et la Sangha; ils enseignent et transforment ceux dans le monde du Saha. Celui-ci regorge d’êtres vivants obstinés. On se sert des spectres Rakshasa pour leur enseigner afin de faire naître la peur dans leur cœur et de les amener à changer de mauvais en bon. 

MANTRA : 204. JYE LA HE RAU SHE 



Verset :

Tous les esprits voyageurs sur terre et dans l’espace ainsi que leurs cortèges

Se multiplient en des espèces différentes illimitées :

Parents des Yakshas, des Rakshasas et leurs progénitures,

Grands et petits frères, généraux et divers domestiques et officiels. 

Commentaire :

Cette ligne du Mantra se rapporte aux Yakshas et aux Rakshasas. La mère du spectre Rakshasa avait mille fils mais elle aimait son petit dernier par-dessus tout. Comme elle devait nourrir mille descendants et se nourir elle-même, elle mangeait un enfant humain par jour. Elle ne pouvait supporter de manger ses propres enfants, cependant elle allait chez les gens pour leur voler leurs enfants et les manger. Un enfant chaque  jour finit par faire un grand nombre. Le Bouddha vit l’effet catastrophe que cela produisait sur la race humaine; cette mère faisait un mal si épouvantable que le Bouddha imagina un moyen pour la sauver.

Le Bouddha employa ses pouvoirs spirituels pour prendre le petit dernier de la mère du spectre Rakshasa. Il le prit, mais il ne le vola pas, parce que le Bouddha ne vole pas. Il attrapa le petit spectre dans son bol renversé. Ce jour là, la mère Rakshasa sortit comme d’habitude voler un enfant humain pour le repas, mais quand elle rentra, elle ne trouva pas son petit spectre. C’était celui qu’elle aimait le plus, celui auquel elle était le plus attachée et voilà qu’il était dehors. Elle commença à le chercher, si déterminée à trouver son propre enfant qu’elle en oublia même de manger l’enfant humain qu’elle avait ramené. Elle cherchait, cherchait et n’arrivait toujours pas à trouver l’enfant. Finalement alors qu’elle était à proximité de Shravati, elle entendit son petit pleurer. Elle suivit le son des pleurs jusqu’à ce qu’elle le trouve dans le bol du Bouddha. Elle tenta de renverser le bol mais elle n’arrivait pas à le bouger. Elle fit venir ses neuf cent quatre-vingt-neuf fils mais malgré leur effort conjugué, ce fut sans résultat. Elle se rendit donc chez le Bouddha, folle de rage :

« - Vous, vieux Bouddha, vous êtes sans principes ! Qu’est-ce que vous faites à capturer mon petit esprit et à l’empêcher de repartir ? Qu’a-t-il fait pour vous ennuyer ? Laissez-le partir !

Le Bouddha dit :

- Maintenant, connaissez-vous la douleur dans votre cœur ? Quand votre enfant est pris, vous souffrez et devez à tout prix le trouver. Qu’en est-il des parents des enfants humains que vous volez et mangez tous les jours; que ressentent-ils ?

- Je mange ce que j’aime manger. Qu’est-ce que cela a à voir avec mon enfant ?

- Bien, vous voulez manger les enfants des gens ? Alors je vais garder votre enfant. Tant que vous mettez une telle insistance à manger les enfants des autres, votre fils ne vous sera pas rendu. Vous êtes trop déraisonnable.

La mère-esprit dit :

- Si vous me rendez mon fils, je ne mangerai plus d’enfants humains.

- Vraiment ? 

- Vraiment. 

- Que mangerez-vous alors?

- Si je n’ai plus rien à manger, je mourrai simplement de faim.

- Il n’en sera pas ainsi. A partir de maintenant, quand mes disciples mangeront, ils mettront de côté pour vous une part de nourriture. Ains, vous n’aurez plus à manger les enfants des autres. »

Voilà comment la mère de l’esprit Rakshasa changea du mauvais au bon et prit refuge auprès du Triple Joyau. Après cela, elle devint un protecteur du Dharma dans le Bouddhisme. Le petit que le Bouddha avait rendu à sa mère, est toujours à ses côtés. C’est ainsi que le Bouddha lui enseigna. Depuis ce temps, elle se manifeste sous une apparence extrêmement laide pour enseigner et transformer les êtres vivants.



Tous les esprits voyageurs sur terre et dans l’espace ainsi que leurs cortèges se multiplient en des espèces différentes illimitées : parents des Yakshas, des Rakshasas et leurs progénitures, grands et petits frères, généraux et divers domestiques et officiels. Ils interviennent souvent en assemblées où chaque spectre a sa mission spécifique. 

MANTRA : 205. PI TENG BENG SA NA JYE LA 



Verset :

Les deux sortes de rois des esprits ont un profond et impressionnant pouvoir.

Ils brisent toutes les haines et chassent les calamités.

Ils sauvent tous les êtres de la souffrance et de la misère,

Et transforment ainsi leurs vies pour l’hôte enseignant, le Bouddha Shakyamouni. 

Commentaire :

Les deux sortes de rois des esprits ont un profond et impressionnant pouvoir : les rois des esprits chez les Yakshas et les Rakshasas ont un pouvoir spirituel impressionnant de grandeur.

Ils brisent toutes les haines et chassent les calamités. Ils mettent un terme à toutes les toxines et les catastrophes odieuses.

Ils sauvent tous les êtres de la souffrance et de la misère, et transforment ainsi leurs vies pour l’hôte enseignant, le Bouddha Shakyamoun : ils nous débarrassent de toutes les douleurs de l’adversité. Ils prennent refuge auprès du Bouddha et offrent leur protection à tous les lieux de pratique. 

MANTRA : 206. HU SYIN DU LU YUNG 



Verset :

Par la récitation unifiée et le maintien (du Mantra),on atteint le merveilleux Samadhi.

Avec un cœur sincère et vigoureux, la non-production est garantie.

Mais avec le bien et le mal mélangés,moitié souillés, moitié purs,

Il est difficile de transcender la mer de la souffrance, on flotte et on sombre éternellement. 

Commentaire :

Par la récitation unifiée et le maintien (du Mantra), on atteint le merveilleux Samadhi. Avec un cœur sincère et vigoureux, la non-production est garanti : si vous récitez le Mantra avec un esprit sincère, vous atteindrez avec certitude le merveilleux Samadhi. En toute pensée, soyez sincère et n’oubliez jamais d’unifier votre esprit. Ne pensez à rien d’autre qu’à la pratique. Dans l’intérêt de celle-ci, vous pouvez même oublier de manger, de dormir et de vous habiller. Si vous pouvez résolument être ainsi, la non production vous sera certainement garantie.

Mais avec du bien et du mal mélangés, moitié souillés, moitié purs, il est difficile de transcender la mer de la souffrance. On flotte et on sombre éternellement : si à l’intérieur du Bouddhisme, vous faites un peu de bien, un peu de mal et mélangez le tout, il y a de mauvaises causes dans le bien et de bonnes causes dans le mal si bien que la cause et l’effet ne sont pas évidents. Le mélange de karmas souillé et pur vous rend incapable de quitter les six chemins du cercle vicieux (samsarique). Avec le karma mélangé, vous continuez de danser dans la mer de souffrance. Vous aurez du mal à en  sortir.  

MANTRA : 207. JE DU LA 



Verset :

J’avertis maintenant les quatre-ving-quatre mille invités: chacun des vajras du grand pouvoir et des rois des esprits,

Réprimez toutes les catastrophes, les maladies et les difficultés dues aux démons.

Avec le salut et la flèche de la sagesse, on accède à une haute position. 

Commentaire :

Je préviens maintenant les quatre-vingt-quatre milles invités : j’avertis maintenant les quatre-vingt-quatre milles Bodhisattvas du vajra : Soyez très prudents !

Chacun des vajras du grand pouvoir et des rois des esprits fait allusion aux cavaliers puissants du vajra et à tous les rois des esprits de la division octuple.

Vous devez travailler à réprimer les catastrophes, le mal et toutes les difficultés dus démons. Ils peuvent dominer toutes les calamités, empêcher les évènements malheureux et étouffer les problèmes dus au démon.

Avec le salut et la flèche de la sagesse, on accède à une haute position. Cette ligne du Mantra se réfère au salut et à la flèche de la sagesse. Si vous la pratiquez, vous pouvez devenir un officiel. Les officiels actuels sont ceux qui ont pratiqué ce Dharma par le passé; ils reçoivent aujourd'hui leur récompense en étant haut fonctionnaire. 

MANTRA : 208. SHR DI NAN 



Verset :

Les épées des esprits qui exercent le vajra sont tranchantes et pointues.

Ils entrent dans le Samadhi et réprimandent les vapeurs des gobelins.

Tous les spectres et les démons sont maîtrisés et changent du mal au bien,

Ainsi ils se renouvellent. 

Commentaire :

Shr Di Nan qui veut dire flèche ou épée fait souvent allusion aux esprits qui exercent le vajra avec leurs armes.

Les épées des esprits qui exercent le vajra sont tranchantes et pointues. Leurs épées précieuses sont très tranchantes. Nous trouvons parmi nous des épées qui peuvent fendre l’or et le jade ou qui tranche le fer comme si c’était de la boue. Mais les épées désignées ici sont plus tranchantes et donc plus violentes. C’est la sagesse qui est employée comme épée de vajra. De telles épées peuvent fendre la réflexion des démons célestes et ceux des voies externes.

Tous les spectres et les démons sont maîtrisés. Les Bodhisattvas du trésor vajra maîtrisent tous les spectres et les démons. Quels sont les spectres ? Ils sont des créatures yin qui ne peuvent voir le ciel et ne supportent pas la lumière. Les démons sont des spectres à qui l’on donne un autre nom. Ils sont un peu plus violents que les spectres. Cependant, les esprits du vajra peuvent les maîtriser, les faire passer du mal au bien et se renouveler. Ils deviennent bons. Quelque soit le mauvais karma qu’ils ont créé, ils ont une chance de se renouveler. S’ils le font, les esprits du vajra les approuvent. 

MANTRA : 209. JYE LA HE 



Verset :

Merveilleux, heureux et donateurs courageux,

Les rois du trésor vajra démolissent le déviant et l’insensé.

Ils sont les tueurs et les voleurs des afflictions, dignes d’offrandes et chefs des cavaliers;

Leurs escortes sont harmonieuses et toujours en paix. 

Commentaire :

Ces syllabes du Mantra font allusion à tous les cavaliers puissants du vajra, les esprits et leurs escortes. Jye La He veut dire merveilleux et heureux et aussi donateurs courageux.



Merveilleux, heureux et donateurs courageux, les rois du trésor vajra démolissent le déviant et l’insensé. Merveilleux et heureux indique que s’ils rencontrent le malheur, ils le transforment en bonheur; s’ils rencontrent des problèmes, les choses deviennent favorables. Donateurs courageux fait allusion au fait qu’ils n’ont pas peur de donner.

Ils sont les tueurs et les voleurs, dignes des offrandes et chefs parmi les cavaliers; leurs escortes sont harmonieuses et toujours en paix. Ce sont les trois titres pour les arhats : ils sont les tueurs et les voleurs des afflictions; ils sont dignes des offrandes des dieux et des humains  et sont chefs des cavaliers puissants. Leurs escortes vajra sont harmonieuses, tranquilles et ne luttent jamais entre elles. 

Soyez prudent sur la façon dont vous commencez !

Chaque syllabe du Mantra Shurangama contient des significations et des fonctions illimitées. Les gens qui le récitent et le maintiennent, devraient y apporter une grande détermination. Vous devriez être déterminé à le réciter et le maintenir dans l’intérêt du monde entier et en transférer les mérites et les vertus à tous les êtres. Cette grande détermination vous vaudra de grandes récompenses du fait que vous le ne faites pas égoïstement pour vous seul. 

Un extrait de « L’essai sur la grande réforme et la repentance » illustre ce point :

« A partir de maintenant, je prends la détermination de ne pas rechercher pour moi les récompenses des humains et des dieux; des auditeurs et de ceux qu’illuminent les conditions; en comprenant ceux des positions de l’état du Bodhisattva dans le véhicule provisoire. Je fais confiance au seul véhicule suprême entre tous pour apporter la détermination de la bodhi. Je fais le vœu de m’associer à tous les êtres vivants et d’obtenir simultanément l’Anouttarasamyaksambodhi, l’éveil incomparable, juste et authentique. » 

Etudiez le Bouddhisme avec un esprit pur. N’étudiez pas d’une part tout en offensant d’autre part, ne confondez pas ensemble le bien et le mal. Si vous n’étudiez pas la doctrine du Bouddha dans l’intérêt d’en faire bénéficier les autres, mais dans votre seul intérêt, vous mêlez le bien au mal. Votre recherche n’est pas pure. Au début, vous avez pu avoir l’intention de faire du bien aux autres, mais plus le temps passe, plus vos vieilles habitudes égoïstes reprennent le dessus. 

Si vous étudiez la doctrine du Bouddha tout en poursuivant les jeux d’argent, vous mélangez le bien et le mal. Si vous étudiez la doctrine du Bouddha tout en continuant à tromper les autres et à leur faire du mal pour votre seul profit, vous mélangez aussi le bien et le mal. Ainsi vous ne pouvez séparer le pur et le souillé. Si vous comptez sur vos rapports dans les cercles bouddhistes pour faire des affaires peu honorables et allez jusqu’au point de tromper et voler, vous créez du bon et du mauvais karma. Tout se mêle confusément. Vous devez arrêter de vous adonner à de pareilles activités, autrement vous serez piégé et ne serez jamais capable de transcender le triple monde. Ne pratiquez pas tout en ayant une pensée polluée par ailleurs. De cette façon, vous n’êtes pas vraiment pur : dans votre bien, il y a du mal et dans votre mal, il y a du bien. Le châtiment que vous subirez dans l’avenir, sera extrêmement complexe. 

Regardez les moines du Vietnam, du Laos ou du Cambodge et les lamas du Tibet, pourquoi sont-ils l’objet d’abus de la part de leur gouvernement ?

C’est parce que dans le passé, ils ont planté de mauvaises causes sur le plan de la causalité. Peut-être avaient-ils confisqué des richesses, usurpé une propriété ou peut-être avaient-ils pris la vie de gens. Dans leur vie présente, ils doivent donc subir ce châtiment. Ils n’ont aucune garantie de sécurité. Même s’ils ont quitté la vie de famille, ils ne peuvent s’en sortir vivant qu’en perdant leur propriété. 

Fondamentalement, après avoir quitté la vie de famille, on ne devrait plus avoir de propriété. La raison pour laquelle ces moines et lamas sont sans logis et démunis vient du fait qu’ils ont planté de mauvaises causes dans le passé. Pour rembourser leur dû, ils sont nés dans des pays infestés par la guerre, doivent subir d’énormes souffrances et abus. Cette situation est destinée à nous donner un exemple vivant du Dharma.

Nous devrions retourner à la lumière et regarder à l’intérieur. Maintenant, en pratiquant, évitez prudemment de faire ces genres d’erreurs, évitez de telles catastrophes. Pour cela, faites en sorte que votre plan de causalité soit clair. On dit : « Si le plan de causalité n’est pas sincère, le résultat sera impropre. » Si les causes ne sont pas correctes, les châtiments seront très complexes. A ceux qui résident à la cité des dix mille Bouddhas ou à vous visiteurs, je raconte tout à fait franchement cette vérité. N’attendez pas de subir le châtiment pour paniquer. En pratiquant, prenez des précautions spéciales; soyez très prudent pour éviter les regrets futurs. 

Question :

On dit que parmi tous les organes, l’organe de l’oreille prime. Cependant, la plupart des gens pensent que l’organe de l’œil est le plus important. Pourquoi l’organe de l’œil n’est-il pas le premier ?



Réponse :

La langue peut savourer la saveur de la nourriture. Pourquoi la langue ne devrait-elle pas être le numéro un ? Dans le soutra Shurangama, chacun des vingt-cinq sages évoque un organe sensoriel qui lui a permis d’obtenir la pénétration parfaite. Fondamentalement, chaque organe est le numéro un, il n’y a pas de numéro deux. En ce qui concerne les potentialités, toute potentialité est la première.

Comme dit le soutra Shurangama,



Dans ce pays, la vraie matière de l’enseignement

Réside dans l’audition pure des sons.

Si on veut atteindre le Samadhi,

L’audition est le merveilleux moyen pour y entrer.

Les êtres vivants dans le monde Saha ont un sens aigu de l’audition, l’organe de l’oreille est donc plus adapté à leurs besoins.

La pénétration parfaite à travers l’organe de l’oreille est la porte du Dharma du Bodhisattva Gwan Shr Yin. Vu que de nombreux êtres vivants semblent obtenir une réponse avec ce Dharma, l’organe de l’oreille est appelé le premier. Cependant, il y a des gens avec une vision très tranchante qui pourraient obtenir l’éveil par la voie de l’organe de l’œil. Chacun des vingt -cinq sages s’est éveillé grâce à un organe, un objet, une conscience sensoriels différents ou grâce à l’un des sept éléments. Tout ce qui répond à vos besoins est numéro un. Tout ce qui ne répond pas à vos besoins ne l’est pas. C’est pourquoi je dis souvent que des 84000 portes du Dharma, toutes sont numéro un, il n’y a pas de numéro deux. Si chacune des 84000 portes du Dharma est le numéro un, combien plus encore sera chacune des vingt-cinq portes ? Fondamentalement, les êtres vivants peuvent être éveillés par une des vingt-cinq portes. C’est seulement parce que nous jouons avec ceci, cela, sans investir nos efforts dans une concentration constante, que nous n’avons pas encore atteint l’éveil. Notre avidité en est la cause. Mais quand vous en avez trop, vous ne pouvez pas tout mâcher, alors à quoi cela sert-il d’être plus avide ? Quand vous pratiquez, vous avez besoin d’aiguiser votre esprit en l’orientant vers un point de convergence. Avec la concentration, vous pouvez atteindre l’unité.

Sans concentration, vous ne pouvez atteindre l’unité. Vous devez pénétrer profondément une porte, peu importe celle que vous pratiquez.

Chacune des portes des vingt-cinq sages peut guider vers la pénétration parfaite. Si vous savez utiliser vos six organes sensoriels, vous pouvez atteindre la pénétration parfaite, peu importe la porte empruntée. Si vous ne savez pas comment les utiliser, vous n’atteindrez pas la pénétration. Sans pénétration, il y a obstruction. Lorsqu’il y a pénétration, vous avez un mélange parfait sans obstruction. 

MANTRA : 210. SWO HE SA LA NAN PI 



Verset :

Les esprits du vajra se répandent dans mille grands mondes.

Leur nombre ne peut se compter clairement; ni trouver d'équivalence.

Ils protègent les pratiquants qui pratiquent les bons Dharmas.

Quand les mérites et les vertus sont au complet, la voie se réalise naturellement. 

Commentaire :

Swo He Sa La Nan Pi veut dire qui pénètre mille grands mondes. Pénètre peut vouloir dire qui va vers l’extinction. Quand on va vers la fin, il n'y a plus rien. Vous pouvez mettre fin à votre faim en mangeant, mais avez-vous atteint la fin de toute chose ? Si tout n'est pas fini, il y en a encore plus à venir, à manger, à porter



Se répandre peut aussi dire remplir, ce qui est le sens ici. Mille grands mondes se rapporte non seulement aux trois mille grands systèmes du monde mais à l’infinité de ces systèmes. On ne peut les compter. Un monde est composé d'un soleil, d'une lune, d'un mont Sumeru et d'une série de quatre continents. Les quatre continents sont :

  1. Purvavideha à l'est.

  2. Jambudvipa au sud.

  3. Apara-godinaya à l'ouest.

  4. Uttarakuru au nord.

Chaque monde a un Mont Sumeru à son centre et quatre continents autour de lui. Mille mondes semblables qui comprennent mille soleils, mille lunes, mille Mont de Sumeru et mille séries de quatre continents, est appelé mille petits systèmes du monde. Mille fois mille petits mondes forme un système de taille moyenne. Mille systèmes de taille moyenne forme un grand système du monde. Nous disons « trois milles » parce que mille au cube. Ces millions de systèmes du monde au cube sont incomptables et ineffables. A l'intérieur de chacun de ces mondes, il y a des Bouddhas qui prêchent le Dharma, qui enseignent et transforment les êtres vivants; ils sont aussi remplis d’esprits du vajra qui protègent le Dharma. Finalement, combien d'esprits y-a-t'il ? Un ordinateur ne pourrait pas les compter. Les ordinateurs sont capables de compter le nombre de grains de riz que vous mangez ou le nombre de fils de votre vêtement, mais pas encore le nombre d'esprits du vajra. 

Les esprits du vajra se répandent dans mille grands mondes. Leur nombre ne peut se compter clairement, ni trouver d’équivalence. Bien que vous essayiez de les dénombrer, vous êtes incapable d’en donner un nombre exact tellement il est immense. S’il en est ainsi pour les esprits, qu’en est-il pour les Bouddhas !

Si vous pourfendez une part d'ignorance, vous manifesterez les huit vérités de la réalisation de la voie et deviendrez un Bouddha dans cent royaumes. Si vous pourfendez deux parts d'ignorance, vous manifesterez les huit vérités de la réalisation de la voie et deviendrez un Bouddha dans mille royaumes. Si vous pourfendez trois parts d'ignorance, vous manifesterez les huit vérités de la réalisation de la voie et deviendrez un Bouddha dans dix mille royaumes. Si vous pourfendez quarante-deux parts d'ignorance, vous manifesterez les huit vérités de la réalisation de la voie et deviendrez un Bouddha dans une quantité de mondes ineffables. Aucune analogie ne peut le décrire.



Ils protègent les pratiquants qui pratiquent les bons Dharmas. Que font les esprits du vajra ? Se contentent-ils de manger, de rester assis là à tirer profit de leur salaire ? Non. Ils ne sont pas comme nous, gens ordinaires, qui nous attendons à être payé pour le moindre travail effectué. Ces esprits protègent tous les bons pratiquants sans frais. Ils le font sur une base strictement volontaire.

Quand les mérites et les vertus sont au complet, la voie se réalise naturellement. On devrait pratiquer les bénédictions et la sagesse. Les mérites sont à constituer; les vertus à développer. Le travail méritant est la base pour développer la vertu. Si vous ne constituez pas de mérites, vous n'aurez pas de vertu. Il y a trois choses qui ne se détériorent jamais : la création des mérites, la création des vertus et la constitution des mots. Vous créez des mérites en faisant des actions méritantes. Vous créez la vertu en développant une conduite vertueuse. Vous constituez des mots quand vous créez un corps de littérature. Une fois ces trois catégories constituées, elles ne se détériorent pas.

Cependant vous ne devez pas vous battre pour créer des mérites. Si vous luttez pour les mérites, vous amenez des calamités. Ils ne peuvent se gagner par la lutte; les actions méritoires doivent s’accomplir très naturellement. Vous ne pouvez pas lutter de vitesse avec les autres. Supposons que quelqu'un fait une donation de 100000$, si vous décidez de donner 200000$ pour le surpasser, votre acte est dépourvu de mérite. C'est un acte basé sur la compétition. Agir ainsi évoque un général militaire sur le front.

Pour créer des mérites, les disciples bouddhistes devraient se centrer sur leurs actions sans prêter attention à ce que font les autres. Si vous voyez les autres mener des actions méritoires, mettez tous vos efforts à vous en réjouir et à les aider, dans la mesure du possible, à mener à bien mérites et vertus.

Pour créer des vertus, on ne doit pas chercher à se faire remarquer. Quand une personne vertueuse fait des bonnes actions, personne ne le sait.

Il est dit :

Le bien fait pour que les autres le voient,

n'est pas le vrai bien.

Le mal fait avec la peur que les autres le sachent,

est le vrai mal.

Même si le mal est minime, si vous le cachez, il prend de l’ampleur. Quand vous faites une grande et bonne action, si la mettez en valeur, alors elle perd son ampleur.

      On doit accomplir la vertu, sinon ce n'est pas la vertu.

      On doit créer des mérites, sinon il n'y a pas de mérite.

Quand on crée proprement mérites et vertus, le travail sur la voie devient parfait et la voie se réalise naturellement. 

Au fond, je ne sais pas écrire, mais je fais de mon mieux pour composer ces versets simples qui vous expliquent le Mantra. Je ne crains pas de lancer une brique pour attirer un morceau de jade. Je me sers de mes capacités médiocres pour vous parler de votre potentiel élevé et profond. C'est ainsi que j'enseigne les gens. J'espère que, dorénavant, chacun d'entre vous deviendra meilleur, plus élevé, plus profond et que, parvenu à des réalisations merveilleuses, il les partagera avec nous tous. 

MANTRA : 211. TENG BENG SA NA LA 

Verset :

En mettant à couvert le mal du démon, la paix et la tranquillité sont accordées:

Rencontrant l’infortune, elle se change en bonheur et les offenses karmiques antérieures disparaissent.

Ainsi nous sortons indemne du danger; les mauvais rêves ne nous font pas peur.

Félicitation à tous, les cieux nuageux se sont éclairés 

Commentaire :

Ces syllabes signifient protéger tout le mal du démon et accorder la tranquillité.



En mettant à couvert le mal du démon, la paix et la tranquillité sont accordées. On cache tout le mal des démons; c’est comme s’il y avait un écran protecteur qui les arrête. Les démons ne peuvent pas entrer. Cette protection contribue au bien-être de tout le monde.

Rencontrant l’infortune, elle se change en bonheur et les offenses karmiques antérieures disparaissent. Quand vous rencontrez des affaires malheureuses, elles deviennent heureuses. Pourquoi ? Parce que dans le passé, vous avez fait des actions méritoires, dans cette vie, vous changez le défavorable en bonne fortune. Vous pouvez être entourés par des gens armés et sembler en grand danger, mais la situation se transforme, si bien que le danger s’éloigne. Les choses deviennent favorables. Les offenses karmiques et les châtiments des vies antérieures disparaissent avec cette ligne du Mantra.

Ainsi, nous échappons indemne du danger. Les mauvais rêves ne nous font pas peur. Vous pouvez marcher sur une route dangereuse, dans une région infestée de loups, de renards, de lions, de serpents ou d’autres bêtes nuisibles; quand vous la traversez, tout est paisible et rien de terrible ne se produit. Vous n’avez pas de cauchemar non plus. Même si vous rêvez d’un serpent, ce ne sera pas redoutable. « Le serpent est probablement mon protecteur du Dharma, penserez-vous. Il me protège, exactement comme les deux tigres qui gardaient la porte du vieil homme du Mont Wei. » En réalité, les tigres étaient des manifestations des protecteurs du Dharma vajra qui restaient debout là à effaroucher les mauvaises bêtes.

Félicitation à tous, les cieux nuageux se sont éclairés ! Tout le monde est en fête. Les nuages s’en vont et le ciel entier s’est éclairci. Le soleil brille. C’est quelque chose qui rend tout le monde heureux.

Quand le ciel est clair et la lune brillante,

L’herbe et les arbres étincellent;

Quand les pluies tombent à verse et que le vent mugit,

Les oiseaux et les animaux poussent de petits cris plaintifs. 

Quand il pleut à verse et le vent souffle en tempête, tous les oiseaux sont dans les arbres et poussent des petits cris plaintifs : « Qu’allons-nous faire ? » Il n’y a rien à faire !



Dans le nord-est de Junggwo, il y a un oiseau qui dit : « J’ai froid, j’ai froid ! Demain je construirai un nid. » Il fait rudement froid en Mandchourie, l’oiseau a peur de mourir de froid et tremble toute la nuit en pleurant : « J’ai froid ! j’ai froid ! Demain je construirai un nid pour ne plus avoir froid. »

Mais le lendemain, le soleil apparaît et tout se réchauffe peu à peu, alors l’oiseau dit : « Les cieux nuageux se sont éclairés. » Cela veut dire que les obstacles karmiques des gens ont disparu et que leur sagesse peut naître. 

MANTRA : 212. HU SYIN DU LU YUNG 



Verset :

Unifié, il est efficace; dispersé, il est ruiné.

Récitez avec une sincérité extrême sans jamais fluctuer.

Comme les jours passent, votre habileté deviendra plus profonde, jusqu’à ce que vous obteniez le Samadhi.

Alors vous serez attesté de l’obtention de la bodhi, qui ne va, ni ne vient. 

Commentaire :

Dans ce monde, la cause et l’effet se produisent très rapidement. Il y a environ dix ans, au monastère de la montagne d’or, il y avait des enfants méchants et bruyants. Certains adultes s’en plaignaient partout et comméraient sur ces enfants. Maintenant qu’ils ont leurs propres enfants, ils trouvent qu’ils ne sont pas faciles à élever. La nuit dernière, une mère est venue en pleurant me parler de ses enfants. Mon seul commentaire a été : « C’est vraiment un excellent châtiment ! »

Nous pouvons en déduire que nous ne devrions pas parler pendant les conférences sur le Dharma. Si vous le faites, dans le futur, les gens ne vous écouteront pas quand vous essaierez de faire une conférence. En parlant, vous manquez de respect à la doctrine du Bouddha et à vos maîtres et aînés.

Ces syllabes du Mantra, Hu Syin Du Lu Yung, ont déjà été expliquées plusieurs fois. Une autre version en est Nan Ya Hung. Quand vous récitez ces trois syllabes, vous purifiez les trois karmas du corps, de la parole et de l’esprit et établissez une base. Quand vous faites cela, vous devez obtenir l’unité de votre esprit.



Unifié, il est efficace; dispersé, il est ruiné. Si votre esprit est totalement concentré, alors de merveilleuses choses se produiront. Si votre esprit est dispersé, votre récitation manquera d’efficacité et votre Samadhi ne s’accomplira pas.

Ainsi vous devez réciter avec une sincérité extrême, sans jamais fluctuer. Sincérité extrême signifie que vous utilisez la concentration la plus profonde lorsque vous récitez le Mantra Shurangama. Ne laissez jamais votre esprit se distraire; n’arrêtez pas la récitation.

Comme les jours passent, votre habilité deviendra plus profonde jusqu’à ce que vous obteniez le Samadhi. Après quelque temps, votre habilité deviendra plus profonde. Alors, tout comme dans les études, vous graduerez votre pratique et votre pouvoir du Samadhi grandira.

Alors vous serez attesté de l’obtention de la bodhi, qui ne va, ni ne vient.Vous serez attesté de la voie éveillée de la bodhi, l’éveil incomparable, juste et authentique. A ce moment là, plus de va et viens. Mais vous devez être patient et pratiquer très dur avant d’atteindre ce niveau d’accomplissement.  

MANTRA : 213. LA CHA 



Verset :

Les immortels célestes du vajra sont tous de garde,

Ils donnent la richesse et apportent leurs bienfaits à ceux qui sont sur le chemin redoutable.

Ils rassemblent et dominent des centaines de milliers d’êtres innombrables,

Par leur vertu impressionnante infinie, les bénédictions et la sagesse sont achevées

Commentaire :

Ces syllabes, La Cha, signifient : tous les immortels célestes du vajra.



Les immortels célestes du vajra sont tous de garde. Chacun d’entre eux surveille le bodhimandala et les pratiquants.

Ils donnent la richesse et apportent leurs bienfaits à ceux qui sont sur le chemin redoutable. Cette ligne veut dire la richesse et les bienfaits. Les immortels du vajra sont très riches et dotés de bénédictions abondantes; ils sont capables d’être bénéfiques aux êtres vivants.

La Cha signifie aussi effrayant, en référence d’une part aux chemins terrifiants de la renaissance que les êtres vivants empruntent et d’autre part à la grande vertu impressionnante des immortels du vajra. Avec leur vertu impressionnante, les immortels sont capables de faire peur aux démons et aux spectres. Une fois que démons et spectres ont pris peur, ils auront l’envie de changer le mal pour le bien.

Ils rassemblent et dominent des centaines de millions d’êtres innombrables. Cette ligne est à la fois une réunion du Dharma et une soumission du Dharma. Utilisant la compassion, les immortels du vajra se réunissent avec les êtres vivants. Utilisant leur vertu impressionnante, ils domptent les démons et les spectres. Des centaines de milliers d’êtres innombrables sont sauvés par ces deux méthodes  qui rassemble et maîtrise.

Par leur vertu impressionnante infinie, les bénédictions et la sagesse sont achevées. Les immortels célestes du vajra ont des fortunes de vertus infinies, regorgent de bénédictions et de sagesse. Certains sont des manifestations de Bouddhas antérieurs. D’autres sont des manifestations de grands Bodhisattvas.

J’explique les syllabes du Mantra Shurangama par de simples versets de quatre lignes pour décrire le grand pouvoir et les fonctions inconcevables de ce Mantra spirituel. Ces versets sont des expédients pour servir de guide à la réflexion. Ainsi sont les gens : « Quand la scène change, leurs pensées changent aussi. Dès qu’ils voient ou éprouvent quelque chose, ils commencent à y penser. Cependant, s’il n’y a ni vision ni rencontre, rien ne fait naître les pensées. »

Pour toutes les choses de ce monde sans exception, là où il y a le bien, il y a le mal; là où il y a le succès, il y a l’échec; là où il y a le vrai, il y a le faux; tout va par paires d’opposés.

Vous pouvez dire que cette explication du Mantra Shurangama est un argument pour n’avoir rien à faire et trouver quelque chose à faire. Certains verront ces versets et les comprendront un peu plus. D’autres les verront et resteront confus. Tout le monde est pareil : là où il y a des bienfaits, il y a du négatif. 

En chine, il y a un proverbe qui dit :

Ma Dzu (le patriarche du cheval) construit des temples;

Bai Jang impose les règles.

Une fois le monastère construit et les règles établies, les gens indisciplinés se révèlent.

Le même principe s’applique là pareillement : là où il y a le bien, il y a le mal; là où il y a des bienfaits, il y a du négatif. On parle du Dharma pour sauver les êtres vivants, mais au final, ceux qui sont sauvés sont moins nombreux que ceux qui tombent en chemin. Cela étant, cela ne signifie pas que nous devons arrêter de faire de notre mieux pour sauver les êtres. Nous ne pouvons pas lever les mains et faire grève simplement parce que les sauvés sont moins nombreux que les perdus. Si nous agissions ainsi, alors aucun être ne serait sauvé ! Nous devons toujours espérer, parmi cent millions d’êtres, pouvoir en sauver un ou deux. Si nous y parvenons, nous n’aurons pas perdu notre temps.  

MANTRA : 214. PE CHYE FAN 

Verset :

Nous comptons sur les pouvoirs spirituels impressionnants des seuls honorés du monde,

Nous sauvons et protégeons tous les êtres vivants renversés.

Qu’ils puissent tous quitter la souffrance, obtenir la paix,

Et établir une base qui les aide à obtenir au plus tôt la voie éclairée. 

Commentaire :

Pe Chye Fan, Bhagavan, est un des dix titres des Bouddhas. Il y a six significations au titre Bhagavan, ce mot n’est donc pas traduit. Pourtant nous avons ici une autre signification encore qui se réfère à la façon dont tous les protecteurs du Dharma font confiance aux pénétrations spirituelles impressionnantes des Bouddhas des dix directions.

Nous comptons sur les pouvoirs spirituels impressionnants des seuls honorés du monde. Leur pouvoir spirituel impressionnant est infini, aussi tous les Bodhisattvas et les protecteurs du Dharma utilisent-ils ce pouvoir pour s’aider et se protéger dans leur travail. Ils vont partout dans les mondes pour enseigner et transformer les êtres vivants.

Nous sauvons et protégeons tous les êtres vivants renversés. Tous les êtres sont inclus ici, pas seulement un ou deux. Certains sont mûrs et les occasions sont mûres pour eux; d’autres ne sont pas mûrs, pas encore prêts. Les protecteurs du Dharma parlent sous cette condition :

Ils regardent les occasions et distribuent l’enseignement,



Prêchent le Dharma aux êtres vivants.

Ils s’adaptent aussi à la maladie pour distribuer le médicament qui convient. De cette façon, ils pourfendent tous les attachements des êtres vivants et neutralisent les raisons pour lesquelles, ils sont sens dessus dessous.

C’est parce qu’ils sont obstinés que les êtres vivants sont des êtres vivants. On peut essayer de leur inciter à faire des actions bonnes et méritoires, mais à la place, ils commettent délibérément des offenses. On peut leur dire de développer préceptes, Samadhi, sagesse, ils veulent délibérément rester attachés à leur cupidité, leur haine et leur stupidité. Ces êtres vivants obstinés sont difficiles à apprivoiser et à dompter. Ils sont difficiles à enseigner et à transformer. Ils utilisent leurs propres idées pour n’en faire qu’à leur tête. Ils peuvent savoir nettement que quelque chose n’est pas bon mais le faire délibérément. Ils peuvent savoir clairement que quelque chose n’est pas correct mais se compromettre avec lui. C’est ce que sont les êtres vivants après tout. Ils sont merveilleux au degré suprême!

Lau Dz a dit :



Quand la beauté est universellement connue comme beauté, ils causent le mal.

Quand la bonté est universellement connue comme bonté, ils provoquent la méchanceté.

Tous les êtres savent ce qui est beau, cependant ils font toujours des choses laides. Chacun sait que la bonté est correcte et que si on fait le bien, on recevra une récompense, mais ils ne font pas délibérément le bien. Ils font de mauvaises choses. C’est simplement la façon dont se comportent les êtres vivants. 

Un chien peut par exemple être intelligent, mais il aimera toujours manger des excréments. Nous pensons que les excréments sont sales, mais un chien les trouve délicieux et se battra même pour en avoir. Pourquoi ? C’est sa nature. Les chiens ont une nature de chien. A partir là, nous devons comprendre que chaque type d’être vivant a sa propre nature. Les gens qui aiment réprimander les autres considèrent qui c’est leur tâche. Si un jour passe sans qu’ils le fassent, ça leur est insupportable; les gens qui aiment faire la morale et parler des torts des autres ne peuvent pas le supporter. Si un jour passe sans qu’ils puissent faire de commérages, ils ressentent plus de peine que s’ils étaient dans l’enfer des langues tirées.

Il n’est pas facile d’influencer les êtres vivants avec des opinions différentes. Plus une personne est bonne, plus les autres considèrent que cette personne a tout. C’est la nature des êtres vivants.



Ils craignent le mal et brutalisent le bien. Quelqu’un a dit : « Si c’est le cas, alors je ne serai pas bon. J’apprendrai à être mauvais. » Mais non, ce n’est la bonne attitude à adopter. Bien que les bons soient brutalisés par les autres, ils doivent le supporter. Endurer la brutalité des autres, c’est établir la vertu. Si vous rudoyez les autres, alors vous manquez de vertu. Les protecteurs du Dharma veulent sauver les êtres vivants qu’ils soient renversés ou insoumis; ils seront toujours compatissants et essaieront de les sauver.

Qu’ils puissent tous quitter la souffrance, obtenir la paix, et établir une base qui les aide à obtenir au plus tôt la voie éclairée. Les protecteurs donnent toutes sortes de portes pour enseigner et transformer les êtres vivants, pour les aider à établir une base pour la voie vers l’éveil, afin que dans le futur ils fassent naître l’esprit de bodhi. 

MANTRA : 215.  SA DAN TWO 



Verset :

Jusqu’aux extrémités des dix directions, se trouvent les sages qui demeurent pour toujours

Tous protègent le Dharma de la grande lampe brillante

En utilisant ingénieusement les deux portes de la soumission et du rassemblement pour sauver les êtres.

Les esprits des traces secrètes du vajra transforment tous les êtres vivants. 

Commentaire :

Ces syllabes, Sa Dan Two ont été expliquées précédemment mais il y a plusieurs façons de le faire. Jusqu’aux extrémités des dix directions se trouvent les sages : ceci signifie qu’éternellement, à travers les dix directions, l’espace vide et le monde du Dharma, il y a les Bouddhas, le Dharma et la Sangha du Triple Joyau. Les sages qui demeurent pour toujours fait allusion aux Bouddhas, au Dharma et à la Sangha.



Tous protègent le Dharma de la grande lampe brillante, en utilisant ingénieusement les deux portes de la soumission et du rassemblement pour sauver les êtres. Les Bodhisattvas rois du trésor vajra protègent le Mantra Shurangama. Ils permettent au Mantra spirituel d’être comme une lampe brillante pour le monde. Ils protègent le Triple Joyau et agissent comme des yeux pour les êtres vivants. Ils utilisent toutes sortes de méthodes adaptées pour enseigner ceux qui souffrent dans les six royaumes d’existence de la renaissance.

Face aux êtres très obstinés, ils utilisent la porte de la maîtrise. Ils apparaissent violents, comme des vajras aux yeux furieux, pour les maîtriser. Si les êtres vivants sont faciles à sauver, ils utilisent la porte du rassemblement, en étant aimable et compatissant et en se rapprochant d’eux. Ingénieusement veut dire qu’ils utilisent des moyens intelligents et habiles, appliquent exactement le vrai Dharma dans la vraie Voie afin de s’adapter exactement aux karmas des êtres vivants. Ils utilisent toutes sortes de moyens habiles pour sauver les êtres.



Les esprits des traces secrètes du vajra transforment les êtres vivants. Les esprits du vajra sont désignés ici par le terme des traces secrètes parce que la plupart des gens ne savent pas que ce sont ces esprits qui protègent la doctrine du Bouddha. Beaucoup de gens ne voyant que la surface des choses pensent que ces esprits détruisent le Dharma; mais en fait, ils prêchent le merveilleux Dharma sans égal, répondent exactement aux karmas des êtres vivants de sorte que ces êtres quittent la confusion pour se tourner vers l’éveil, se séparent de la souffrance pour obtenir la joie. Mais puisque la plupart des gens ne comprennent pas, ils ne se rendent pas compte de ce qui se passe. Voilà pourquoi on dit de ces esprits qu’ils ont des traces secrètes.

Ceux qui étudient la doctrine du Dharma doivent croire profondément en la cause et l’effet. Vous pouvez bien penser que cet enseignement m’a rattrappé : si quelqu’un me sermonne je dis simplement : « c’est la cause et l’effet. » Si quiconque se montre impoli envers moi, je dis simplement : « c’est la cause et l’effet. » Si du coup les gens se moquent de moi, leur moquerie est aussi la cause et l’effet. Il y a un proverbe qui dit :



Après avoir voyagé sur une grande distance, on connaît la force de son cheval.

Après avoir vécu avec des gens sur la durée, on connaît leur vrai visage.

En étudiant la doctrine du Bouddha, vous ne réussirez pas en un jour ou une nuit. Vous devez y consacrer beaucoup de temps, l’incarner réellement et expérimenter les principes de l’enseignement du Bouddha, c’est ainsi que vous les pratiquerez véritablement. Si vous pratiquez ainsi, vous atteindrez finalement le succès. Ceux qui reconnaissent véritablement la doctrine du Bouddha ne sont ni effrayés ni intimidés. Ils ne pleurent ni ne rient. La doctrine du Bouddha est la voie telle qu’elle est : elle rend clairement les choses telles qu’elles sont. En quoi nous ferait-elle peur ? En quoi nous ferait-elle rire ou pleurer ? Si vous pouvez toujours maintenir cette attitude ainsi, ainsi impassible, avec une compréhension claire, infiniment brillante, alors vous obtiendrez la substance fondamentale de la doctrine du Bouddha. 

MANTRA : 216. CHYE DU SHAI NI SHAN 

Verset :

Je prends refuge maintenant auprès de la grandeur du sommet du Bouddha,

Trésor inépuisable du Dharma et lumière de sagesse.

Je fais le vœu de comprendre le merveilleux dharani

Et de maintenir respectueusement les significations prêchées par les Ainsi Venus 

Commentaire :

Je prends refuge maintenant auprès de la grandeur du sommet du Bouddha. Nous prenons refuge en la grandeur du sommet du Bouddha, avant tout le Mantra Shurangama.

La grandeur du Sommet du Bouddha est le trésor inépuisable du Dharma et la lumière de la sagesse. Ce trésor n’a pas de fin. Il ne peut jamais s’épuiser complètement ni être enlevé parce qu’il émane de l’oushnisha du Bouddha. Cette protubérance cranienne représente le trésor infini du Dharma. Il vient de votre propre nature et non de l’extérieur. Pourquoi n’apparaît-il pas pour vous maintenant ? Parce qu’en ce moment, vous êtes tel un microbe en hiver, incapable de bouger. Avec la chaleur, le microbe revient à la vie. C’est le cas pour vous lorsque vous pratiquez. Si vous pratiquez jusqu’à ce que votre corps devienne chaud, alors les microbes de votre nature viennent à la vie. Plus les microbes éveillés sont nombreux, plus les germes nuisibles de votre corps meurent.

« N’est-ce pas de la tuerie ? » demandez-vous. Non, c’est un processus de transformation. Par la pratique, vous transformez les microbes nuisibles et retournez à votre propre nature, la nature de Bouddha. Avant que vous ne deveniez Bouddha, les microbes nuisibles vous divisent et vous gardent à distance. Dans votre corps, il y a quatre-vingt-quatre mille microbes. Ils mangent votre chair et boivent votre sang. Ils habitent votre corps et vous encouragent à être mauvais, indisciplinés et à faire les choses à l’envers. Les microbes nuisibles vous surveillent en ce moment.

« Alors, ce n’est pas moi qui agis ! », dites-vous. Mais pourquoi venez-vous à leur secours ? Vous ne pouvez pas supporter  la moindre soif, la moindre faim ou quoi que ce soit de moindre comme la durée de sommeil. Pourquoi les protégez-vous si bien ? Vous conservez les petits microbes qui empêchent votre propre nature de se manifester !

Que sont ces microbes ? Ce sont des vers stupides. Ils vous dérangent partout. Ils s’installent jusqu’à ce que tout votre corps vous cause problème. Chaque infime partie de votre corps est tourmentée par une maladie ou une autre. Ce sont ces vers stupides qui vous font des blagues. Vous n’en viendrez pas à bout avec juste la bonne quantité de nourriture et d’habits. Ils lutteront toujours contre votre nature.  

Le trésor inépuisable du Dharma vient de la grandeur du sommet du Bouddha. La lumière de la sagesse n’est pas une lumière ordinaire, c’est la lumière de votre nature pure. Au fond, c’est la même que celle des Bouddhas; c’est une lumière de sagesse. La sagesse se manifeste par de la lumière parce que les Bouddhas ne veulent pas être présents là où règne l’obscurité. Ils ne veulent pas être plongés dans la stupidité. En conséquence, ils envoient toujours les rayons de lumière de la sagesse briller pour tous, briller droit sur l’ignorance pour qu’elle disparaisse totalement. Alors la nature du Dharma se manifeste.  

Je fais le vœu de comprendre le merveilleux dharani. Pourquoi prendre refuge auprès de la grandeur du sommet du Bouddha,  trésor du Dharma et lumière de sagesse ? C’est parce que je veux comprendre ce grand dharani. « Dharani » est un mot sanscrit qui signifie, qui enveloppe et maintient. Le grand dharani se reporte au Mantra Shurangama. Il inclut tous les Dharmas.

Les rayons du soleil qui jaillissent sur le symbole de l’association bouddhiste du monde du Dharma représentent la lumière de la sagesse. Cette lumière vient de l’unité. L’origine unique se répand en d’innombrables différences. Les innombrables différences retournent à l’unité. Quand la lumière de sagesse est émise, elle se répand en tous lieux mais retourne aussi à la source unique. Cependant, la cité des dix-mille Bouddhas n’est pas illuminée par une seule lumière mais par celles d’un cumul de Bouddhas; et les lumières s’unifient toutes pour n’en devenir qu’une. Il n’y a ni manque d’harmonie ni combat.

Je veux comprendre le grand dharani et maintenir respectueusement les significations prêchées par les Ainsi Venus. 


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