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Verset :

Beaucoup de lumière brille sur ceux de grande vertu

Un tonnerre rapide et un vent violent parlent par transformation,

Conquérant ceux des Voies extérieures, afin qu’ils se tournent vers le Juste Dharma.

On quitte pour toujours les pièges des cinq turbidités. 

Commentaire :

Pi Lu Je Na signifie beaucoup de lumière, lumière du soleil ou armée courageuse. Ce sont tous des Dharmas de soumission. Beaucoup de lumière désigne les lumières du soleil, de la lune et des étoiles. La lumière spirituelle du Bouddha brille sur ceux de la grande vertu ... Ceux-là possédent un grand pouvoir du Dharma. Ceux ayant la pratique vertueuse reçoivent la lumière. Quiconque a la pratique vertueuse, reçoit l’aide de cette lumière.

Le tonnerre rapide et un vent violent parlent par transformation. Les protecteurs du Dharma et les bons esprits, ceux de la division quadruple …manifestent des situations inconcevables. Parfois ils sauvent des gens avec complaisance et parfois, ls vont à contre cœur. Parfois, ils soumettent et parfois ils rassemblent. Le tonnerre rapide ici est si rapide que vous n’avez même pas le temps de boucher vos oreilles. Le vent violent, « disons un ouragan, peut souffler 500 ou 1000 miles par heures. Utilisant l’inconcevable porte du Dharma, ceux-ci deviennent des transformateurs qui enseignent le Dharma.

Conquérant ceux des voies extérieures afin qu’ils retournent vers le Dharma juste. Ces transformations soumettent tous les démons célestes et ceux des chemins externes déviants, pas simplement les gens, mais toutes les créatures. On quitte pour toujours les pièges des cinq turbidités. Ces cinq turbidités sont :

  1. La turbidité des kalpas

  2. La turbidité des vues

  3. La turbidité des émotions perturbatrices

  4. La turbidité des êtres vivants

  5. La turbidité de la durée de vie.

Ceux-ci dont discutés en détails dans le Sutra Amitabha et dans le Sutra Shurangama. Le monde Saha est un piège. Les six chemins de naissance sont un filet. Les êtres y naissent et meurent sans cesse. Ils sont tout à coup dans les cieux, et tout à coup dans les enfers. Soudain, ils sont parmi les esprits ou animaux et tout à coup parmi les asuras. On n’en a pas de contrôle du tout tant qu’on est pris dans ce cycle. Vous cherchez la liberté, mais n’en trouverez aucune. Alors vous devriez faire naître le désir de quitter ce piège ! 

MANTRA : 171. JYU LI YE 



Verset :

La plus supérieure, la naissance la plus supérieure, suprême, complète le pouvoir du Dharma, Toutes les classes des êtres y sont entièrement contenues

Chuang Chou frappe la casserole, réalisant la grande voie

Voyez la profondément et mettez là par terre; montez sur le bateau de la compassion ! 

Commentaire :

La naissance la plus supérieure, suprême, complète le pouvoir du Dharma. Le pouvoir du Dharma est inconcevablement merveilleux. Toutes les classes d’êtres y sont entièrement contenues. Tous les êtres y sont compris. Tous peuvent pratiquer ce Dharma, se libérer de la souffrance et obtenir la félicité. Chuang-Chou frappa la casserole et réalisa la grande voie. Ceci se réfère à une histoire. Je ne sais pas si elle est vraie, mais c’est une vieille histoire. Dans le passé, au pays de Ch’u, pendant la période des états en guerre, il y avait un Chuang-Chou, connu sous le nom de Chuang-Tzu. Il était un excellent écrivain, il disait : 

Ma vie a une limite,

Mais la connaissance n’a pas de limite;

Poursuivre l’illimité avec la limité est en effet dangereux.

Il disait : Ma vie a une limite, mais la connaissance du monde n’a vraiment pas de borne. Utiliser une durée de vie limitée pour chercher la connaissance infinie, insondable, vous arriverez à votre mort, sans avoir étudié. En ce temps, il y avait beaucoup de bons lettrés et il était un des plus célèbres. D’une part, son savoir était grand et d’autre part, il avait la vertu de la voie, alors beaucoup d’étudiants voulaient étudier avec lui. Il leur apprenait comment devenir des gens. Un jour, il rentra chez lui et dit à sa femme, « Aujourd’hui, j’ai vu quelque chose vraiment étrange. »

Sa femme dit « Pouvez-vous m’en parler ? »,

« Bien sûr », dit-il, « J’ai vu une femme sur le bord de la route, à côté d’une tombe, éventant la tombe avec un grand éventail. La tombe était nouvellement couverte et le sol était humide. J’ai trouvé cela «  étrange ! Le cadavre aurait-il peur de la chaleur et aurait-il besoin de quelqu’un pour l’éventer ? » Alors je demandai à la femme, ce qu’elle pensait de ce qu’elle était en train de faire. La femme m’a dit, « Pourquoi demandez-vous ? Cette tombe contient mon mari. Je l’aimais plus que tout au monde. Mon époux bien aimé ! Mais il est décédé après une maladie soudaine. Alors je l’ai enterré et ensuite j’ai pensais que même si je l’aimais tendrement, il est mort et il n’est évidement pas productif de continuer à vivre ainsi. La meilleure chose serait de me remarier. Mais je ne pouvais pas supporter de me remarier avant que la terre sur sa tombe ne soit sèche, n’est ce pas ? Attendre provoquerait un retard de plusieurs jours, alors je pensai que j’accélérais le processus en éventant la tombe. De cette façon, je pourrai avoir un nouveau mari, plus tôt ! Quand la tombe sera sèche, j’aurai rempli mes responsabilités pour mon cher mari décédé. Maintenant comprenez-vous pourquoi j’évente cette tombe ? »

- La femme de Chuang-Tzu écoutait et dit ensuite, « Cette femme est vraiment bon marché ! Comment ne pouvait-elle pas attendre même quelques jours. Quand vous mourez, chéri, je ne me remarierai pas ! »

- « Vraiment ? » lui dit Chuang-Tzu,

- « Pourquoi essaierai-je de vous tromper à ce propros ? » lui répondit sa femme.

Assez étrangement, après cette conservation avec sa femme, Chuang-Tzu tomba malade et quelques jours plus tard, il mourut. Sa femme acheta un cercueil et le mis dedans. Juste au moment où elle le mit dans la boîte, un petit fils du Roi de Ch’u passa. Il vint en chevauchant dans un chariot sans prix, orné avec soin. Il était clair qu’il était un personnage important à la cour du Roi. Il chercha Chuang-Tzu. La femme de Chuang-Tzu lui demanda pourquoi.

- « J’ai entendu parler de son célèbre savoir et je veux étudier avec lui,

- « C’est triste. » lui dit la femme de Chuang Tzu. « Si vous étiez venu quelques jours plutôt, vous auriez pu étudier avec lui, mais il est mort maintenant. »

- Le petit fils du Roi dit, « mais il a dû laisser des manuscrits.

- Puis-je rester ici pour les étudier ? »

Maintenant, quand la femme de Chuang-Tzu le dévisagea, elle fut dûment impressionnée. Il n’était pas mal et son cœur battait plus vite lorsqu’elle dit, « bien, vous pouvez rester ici et étudier. »

Ce que fit le jeune homme. La femme de Chuang-Tzu ne pouvait pas tenir la situation et tomba amoureuse de lui. Elle était si accablée d’émotion qu’elle lui proposa, en disant, « votre maître Chuang-Tzu, est mort. Je suis encore très jeune et vous convient tout à fait. Pourquoi ne nous marions-nous pas ? »

- Il dit, « cela me convient aussi, mais je ne sais pas avec certitude si vous êtes honnête et franche. Vous pouvez simplement essayer de me faire marcher. Si vous êtes sérieuse, alors allez ouvrir la tombe de Chuang-Tzu afin que je puisse au moins jeter un coup d’œil sur le visage de mon maître. Ensuite je me marierai avec vous. »

- La femme de Chuang-Tzu se dit, « facile ! » Elle prit une hache et hacha pour ouvrir le cercueil. Maintenant rappelez-vous que l’autre femme éventait la tombe… Chuang-Tzu n’était même pas mis dans la tombe ! Sa femme ne pouvait même pas attendre cette durée. Elle hacha pour ouvrir le cercueil mais que supposez-vous qu’elle trouva ? Chuang-Tzu se dressa et dit, « Oh ? vous alliez rester veuve toute votre vie ? Maintenant vous hachez pour ouvrir mon cercueil avant de m’enterrer correctement. » Là-dessus, il sortit du cercueil, très vivant. Sa femme se retourna, mais le petit fils de l’Empereur avait disparu. Chuang-Chou exprima alors un verset :



Le venin du serpent reine, l’aiguillon du frelon jaune,

Ne peuvent être pas considérés comme venimeux,

Comparés au violent poison du cœur d’une épouse.

Ensuite il empoignait un pot et commença à le frapper en chantant, « voyez la profondément et déposez la par terre. Il se dirigeait vers la direction du couchant du soleil en chantant et donnant des grands coups dans le pot, et on ne sait pas où il est allé. Ainsi, le verset dit, « voyez la profondément et mettez la par terre; montez sur le bateau de la compassion ! Déposez tout; voyez profondément.

Pour ceux qui pensent que le verset de Chuang-Tzu est injuste, nous pouvons changer les dernières lignes comme « ne peuvent être considérés comme venimeux du tout, comparés au violent poison du cœur d’une mauvaise personne. » Une mauvaise personne peut être un homme ou une femme. Si vous faites le mal, vous avez du poison dans votre coeur. Est-ce mieux ?

Quand la femme de Chuang-Tzu se retourna, le petit fils du Roi Chu n’y était plus : il était disparu dans l’air ! Que s’est-il passé ? Quelqu’un le sait-il ?

(Quelqu’un a répondu : « En réalité, le petit fils du Roi de Chu était une émotion de Chuang- Tzu pour tester sa femme. »).

C’est vrai ! Vous voyez, Chuang-Tzu était doté de pouvoirs supranormaux, un savant de la voie. Il avait inventé cette méthode, espérant sauver sa femme. Mais elle manqua l’occasion juste devant ses yeux. Ce n’était pas le bon moment. Là-dessus, Chuang-Tzu a crée cette chanson:



La Réputation et la richesse sont des rêves

du printemps à l’aube;

Le Mérite et la réputation, un nuage dans le ciel.

La chair et le sang devant vos propres yeux..

Ils ne sont pas réels.

Avec le temps, l’amour se change en haine.

Alors, ne mettez pas les chaines d’or sur votre cou;

Ne vous attachez pas avec des fers en jade.

Purifiez votre esprit, débarrassez des désirs,

Sortez de la poussière rouge…

Le bonheur est l’esprit et la lumière

de votre maison originelle.

Nous avons tous notre part de vraie félicité, qui est la part originelle de tous les êtres vivants. 

MANTRA : 172. YE LA TU  



Verset :

Illimitées sont la lumière et la pureté de tous ceux qui sont ainsi venus.

Ceux dans la région des invités des rois célestes Protègent la tribune du lotus.

Trop mauvais nous ne pouvons pas voir les merveilleux signes sur les couronnes des têtes des Bouddhas,

Qui font rire les Bodhisattvas, les Grands Seigneurs

Commentaire :

Illimitées sont la lumière et la pureté de tous ceux qui sont ainsi venus. Ye La Tu se reporte à toutes les lumières émises par ceux qui sont ainsi venus. Ceux dans la région des invités des rois célestes protègent la Tribune du lotus. Tous les grands rois célestes réagissent comme des protecteurs du Dharma des Bodhisattvas. Trop mauvais, nous ne pouvons pas voir les merveilleux signes sur les couronnes des têtes des Bouddhas, qui font rire les Bodhisattvas, les Grands Seigneurs. Les signes qui embellissent les couronnes des têtes des Bouddhas son ineffablement merveilleux. 

Mantra : 173. SHAI NI SHAN  



Verset :

Le signe des couronnes, capuchon chair, a cent lumières ornées de bijoux.

Sur des lotus à mille pétales sont assis les rois du Dharma,

Annoncent des sens infinis et multicouches

Du nectar sucré du Bouddha Vairochana. 

Commentaire :

Le signe des couronnes, le capuchon chair a cent lumières ornées de bijoux. Ceci rappelle les dernières lignes du verset d’Ananda :

… En ce temps là, cent rayons brillants sortaient de la couronne du seul Honoré du Monde et un lotus précieux à mille pétales s’éleva au milieu de ces rayons. Sur des lotus à mille pétales sont assis les rois du Dharma.

Les Bouddhas, assis sur les lotus, annoncent les sens infinis et multicouches. Ils expriment la Doctrine du Bouddha qui n’a pas de fin, les doctrines qui sont inépuisables. C’est le Dharma du nectar sucré du Bouddha Vairochana. La lumière de ce Dharma brille partout sur tous les êtres vivants les nourrissant par l’humidité de la rosée sucrée du Dharma. 

MANTRA : 174. PI JE LAN PE MWO NI JE  



Verset :

Les démons Rakshasa et les esprits peuvent être bons ou mauvais;

En soumettant ou acceptant, ils transforment les êtres vivants du monde de Saha

Puisque les êtres vivants têtus sont durs à apprivoiser,

Il apparaît soudainement les démons et tout à coup les Bouddhas 

Commentaire :

Les démons Rakshasa et les esprits peuvent être bons ou mauvais. C’est le nom des démons ou des esprits Rakshasa. Les mères Rakshasa font toutes sortes de mal. Mais les esprits Rakshasa font toutes sortes de bien. Les Rakshasa enseignent ceux qui sont mauvais en utilisant la méthode de la soumission. En faisant le bien, ils utilisent l’approche de l’acceptation. En soumettant ou acceptant, ils transforment les êtres.

Bien qu’ils puissent être bons ou mauvais, ils font un travail de propagation pour les Bouddhas. Les gens, imprévoyants, les voient comme mauvais. En réalité, leur « mal » est une méthode utilisée pour maitriser les êtres vivants pour qu’ils fassent naître la pensée de Bodhi. Les bons êtres vivants sont reçus et réunis. Ces démons et esprits utilisent les deux portes de la suppression et du rassemblement, en soumettant et acceptant.

Ils enseignent aux êtres vivants du monde de Saha, un endroit dans lequel les êtres vivants sont capables de supporter et éprouver ici toute douleur et toute souffrance.



Puisque les êtres vivants têtus sont durs à apprivoiser, il apparaît soudainement les démons et tout à coup les Bouddhas. Les êtres vivants sont très étranges. Si vous leur dites d’aller à l’ouest, ils courent à l’est. Si vous leur dites d’aller vers l’est, ils courent vers l’ouest. En général, ils font le contraire de ce qu’on leur conseille. Si vous leur dites de faire le bien, ils font le mal; dites-leur d’être filial, et ils finissent par tuer leur père et mère, les Arhats font couler le sang du Bouddha, brisant l’harmonie du Sangha et tournent le dos à la voie. Si vous n’avez pas la patience en les enseignant, pour ne pas dire être pas capable de les enseigner, vous finirez par mourir de frustration. Ils sont difficiles à soumettre. C’est pourquoi quelquefois les démons se manifestent pour faire en sorte que les pratiquants génèrent la pensée de Bodhi d’autres fois, les Bouddhas apparaissent pour inspirer la foi. Les Bouddhas et les démons semblent être à deux bouts opposés du spectre; cependant, pour enseigner les êtres vivants, ils changent parfois de position. 

MANTRA : 175. BA SHE LA JYA NA JYA BWO LA PE  



Verset :

Les rois de la trésorerie vajra pratiquent l’impressionnant art de la soumission

Sans la réalité de la parole, ils illuminent les êtres vivants.

Avec le mérite et la merveilleuse sagesse, ils tournent la roue du Dharma,

Ainsi, tous entrent dans le Nirvana et la lutte prend fin. 

Commentaire :

Cette ligne veut dire : trésorerie vajra. Elle veut aussi dire pratique de la soumission avec la vertu impressionnante. Ceci se rapporte à la soumission de ceux des voies extérieures. Les rois de la trésorerie vajra pratiquent l’impressionnant art de la soumission. Sans la réalité de la parole, ils illuminent les êtres vivants. Dans leur pratique de la soumission, ils abandonnent la réalité du langage, quittent la réalité de la parole, balayent tous les Dharmas et quittent toutes les réalités. Ils font un travail inconditionné, en pratiquant l’enseignement sans parole.



Avec le mérite et la merveilleuse sagesse, ils tournent la roue du Dharma. Ici nous utilisons la réalité des sans paroles, dans la salle sans paroles, en exprimant le merveilleux Dharma sans parole, en enseignant et éveillant tous les êtres vivants. Comment peut-on les éveiller ? Avec le mérite et la merveilleuse sagesse.

Avec la merveilleuse sagesse, on tourne la grande Roue du Dharma. Sans le mérite et la vertu, personne ne croira en vous. Si vous n’avez pas la merveilleuse sagesse, vous ne serez pas capable de parler du Dharma et vous mettre en prise avec les conditions des êtres vivants. Vous avez besoin à la fois du mérite et de la merveilleuse sagesse pour enseigner les êtres vivants.

Ainsi, tous entrent dans le Nirvana et la lutte prend fin. Nir veut dire non né, Vana signifie non-mort. En réalisant le Nirvana, il y a la permanence, la félicité, le vrai moi et la pureté … les quatre vertus du Nirvana. Le sens ici, est que les êtres réalisent le Nirvana sans demeure, ainsi ils ne se retirent jamais du parfait, suprême et inégalable. Ainsi, il n’y a ni lutte ni problème. Il y a une signification générale de cette ligne du Mantra. Chaque jour, j’écris ces versets avec l’espoir qu’en lançant ces morceaux de briques, je peux attirer le jade .. c'est-à-dire révéler l’originelle, la vraie sagesse en vous tous, afin que vous puissiez propager le Dharma du Bouddha, enseigner et transformer les êtres vivants. 

Sans écoulement est le vrai confort 

Il y a plusieurs sortes d’écoulements. La colère est un écoulement et ainsi que l’avidité. Etre ignorant revient aussi à avoir des écoulements. Quand on est en colère, on a des écoulements et si on est un glouton, on a un autre genre d’écoulement. L’avidité pour la richesse est un écoulement, tout comme l’avidité pour les formes. Tout ce que vous aimez d’habitude et qui n’est pas juste est appelé écoulement.

Les écoulements sont la racine de la naissance et de la mort. Pourquoi ne pouvez-vous pas finir la naissance et la mort ? Parce que vous avez des écoulements. Sans écoulements c’est comme une bouteille qui ne fuit pas. C’est être dénué de toutes mauvaises habitudes et fautes. Cet état est appelé « ne pas avoir d’écoulement. » Alors vous n’êtes ni avide de richesse de sexe, de réputation ou de profit. Vous n’êtes pas avide de nourriture ou de sommeil non plus. Quand vous n’êtes avide de rien; vous avez réalisé l’état des non-écoulements. Sans écoulement, naît le vrai confort. Quand vous atteignez l’état des non-écoulements, alors vous êtes vraiment là … vous n’êtes pas éloignés. Vous ne courez pas de long en large comme engagé dans la guérilla. Maintenant dans un état d’écoulements, votre fausse réflexion est comme des troupes de guérilla. Si elle ne va vers cette direction, elle est guidée dans cette autre direction. On ne sait pas à quelle distance ! La question reste toujours dans l’air.

      Le Héro sera-t-il vainqueur

      Ou vaincu ?

      Mettez-vous d’accord pour le prochain épisode !

Si vous n’avez pas d’écoulements, alors votre nature fondamentale de la vraie avidité est là, présente à soi. Si vous avez des écoulements, alors la vérité s’éloigne. Quelle est la vérité en les gens ? C’est la chose la plus valable en votre possession. Si vous laissez cette chose la plus valable s’écouler. Si vous la perdez, alors vous vous changez en quelque chose de complètement sans valeur. Quelle est cette chose la plus valable ? C’est le parallèle pour devenir un Bouddha, la fondation du devenir d’un Bouddha. Si vous perdez cette chose la plus valable, alors vous ne serez jamais capable de mettre une fin au cycle de  naissance et de mort. Si vous vous demandez comment vous pouvez demeurer autour et être utile, comment vous pouvez être un joyau ayant plus de valeur qu’un diamant, vous devez être sans écoulements. Vous devez couper le désir et vous débarrasser du désir émotionnel. Bien que ce thème paraisse vraiment simple, si vous avez des écoulements, alors votre vérité vous a quitté et s’est éloigné.  

MANTRA : 176. LU SHE NA  

Verset :

La lumière illuminant partout remplit trois mille mondes

Les surgissements de pensées, les agitations des esprits, apparaissent sur le bout d’un cheveu.

En effaçant toutes les habitudes accumulées et en dissipant l’obscurité,

Les êtres vivants deviennent très éloignés de l’état dessus-dessous. 

Commentaire :

Lu She Na fait allusion au Bouddha Nishyanda. Nishyanda se traduit par : lumière qui illumine partout et aussi par : qui remplit de la pureté. La lumière qui illumine partout dissipe toute l’obscurité. Remplissant de pureté signifie qu’une pureté est persuasive. La lumière illuminant partout remplit trois mille mondes. Il n’y a rien qui ne soit pas illuminé, y compris les pensées dans les esprits des êtres vivants Les surgissements de pensées, les agitations des esprits, apparaissent sur le bout d’un cheveu. Même quand les êtres vivants font naître des pensées et quand ils remuent leurs esprits sur le plus subtile des niveaux, à un niveau imperceptible aux autres, cette lumière éclaire jusqu’à ces endroits éloignés de l’arrière-pensée. Elle connaît sans erreur le moindre endroit aussi petit que le bout d’un cheveu fin. En effaçant toutes les habitudes accumulées et en franchissant à travers l’obscurité, les êtres vivants deviennent très éloignés de l’état dessus-dessous. Elle efface les habitudes accumulées par les êtres vie après vie. Depuis les temps passés jusqu’à maintenant, nous pouvons ne rien avoir accumulé d’autre, mais qui sait combien de mauvaises habitudes nous avons eu ? Empilées, elles sont aussi hautes que le Mont Mérou, aussi profondes que les eaux des mers parfumées. Les habitudes sont ainsi, il en est de même avec les offenses. Heureusement qu’elles ne sont pas visibles, sans quoi, les habitudes d’une seule personne remplirait l’espace vide. N’étant pas visibles, nous ne devons les stocker nulle part. La lumière qui illumine partout dissipe les habitudes et l’obscurité. Quelle est la fonction de cette lumière ? Elle permet aux êtres vivants de se séparer de leurs habitudes dessus-dessous. Il est temps pour nous de nous accrocher à nos habitudes dessus-dessous ! 

MANTRA : 177. BA SHE LA DWUN JR JE  



Verset :

Quand ceux parmi l’assemblée Vajra tiennent les montagnes en l’air et brandissent les pilons,

Les démons célestes et ceux des voies externes s’enfuient au loin.

Soumis, les démons et les esprits font confiance au Triple Joyau.

Comme la vertu de ces êtres Vajra est grande, comme ils sont occupés jour et nuit ! 

Commentaire :

Ba She La veut dire Vajra. Dwun Jr Je fait allusion aux esprits vajra qui tiennent les montagnes en l’air. Quand ceux parmi l’assemblée Vajra tiennent les montagnes en l’air et brandissent les pilons … saisissant les pilons est aussi impliqué dans cette expression. Ceux qui tiennent les montagnes en l’air et brandissent les pilons, font un déploiement spectaculaire de la vertu impressionnante, faisant fuir les démons célestes et ceux des voies externes. Lorsque les démons célestes et ceux des voies externes voient les esprits vajra qui tiennent des montagnes en l’air et manient des pilons, ils s’éloignent d’eux autant que possible.

Soumis, les démons et les esprits font confiance au Triple Joyau. Ces esprits vajra sont si impressionnants qu’ils inspirent la peur. Les démons et les rois des esprits se rendent. Ils prennent refuge dans le Bouddha, le Dharma et la Sangha. Comme la vertu de ces êtres Vajra est grande, comme ils sont occupés jour et nuit ! Ces esprits vajra font preuve d’une apparence vertueuse impressionnante, influençant les êtres vivants en utilisant la porte du Dharma de la soumission. Ils sont occupés jour et nuit à enseigner et à transformer les êtres. Ils les influencent pour qu’ils deviennent meilleurs. En ce qui concerne les esprits vajra, il n’y a ni jour, ni nuit. En tout temps, à toute heure, dès qu’ils voient que les conditions sont mures pour enseigner les êtres vivants, ils leur enseignent à renoncer au déviant et à retourner vers la pureté, à quitter la confusion pour retourner vers l’illumination, afin qu’ils puissent accomplir au plus tôt le fruit de Bodhi de l’éveil. 

N’attendez pas qu’il vous rattrape

Il n’y a aucun endroit de ce monde qui soit tranquille. Dans tout coin, il y a du problème ou de la difficulté. Il n’y a pas une seule personne qui soit tranquille tous la journée. Si ce n’est pas ce genre d’afflictions, c’est est un autre. Il n’y a personne qui soit heureuse dans ce monde. Les choses ont atteint un tel état critique que même les rois et les présidents essuient leurs larmes et leurs cœurs sont remplis de douleur. Quelle en est la raison ? C’est parce que dans le passé, nous ne savons pas pratiquer. Nous avons crée beaucoup d’erreurs dans le cause et l’effet. Nous avons crée beaucoup d’offenses et accumulé beaucoup de mauvais karma. A cause de ce karma, nous devons subir toutes sortes de châtiments. Si les offenses commises sont légères, le châtiment n’est pas très difficile. Si les offenses ont été plus lourdes, alors, le châtiment est plus grave. C’est le processus de planter une cause et d’en récolter le résultat. Ce n’est pas la longueur d’un cheveu, mais aussi loin que nos yeux ordinaires puissent voir. Sans la pénétration des vies antérieures, nous pensons que la vie est injuste et fausse. En réalité, nous obtenons simplement ce que nous méritons.

L’effet est identique à la cause. Dans le passé, nous ne savions pas pratiquer, alors aujourd’hui, nous devons subir les châtiments douloureux pour nos erreurs. Maintenant que nous comprenons ce principe, nous devrions être déterminé à ne pas recommencer à créer des erreurs dans la cause et l’effet. Soyons déterminés à ne pas être embrouillés et fortuit ou créer du mauvais karma. Si vous continuez, alors dans le futur, il est difficile de dire ce que sera le châtiment. Peut-être serons-nous réduits en morceaux par une bombe atomique ? Ou empoisonnés par une bombe à hydrogène ou tués par des lasers. Rien n’est sûr, alors soyons aussi prudent qu’à l’approche d’un puits profond ou en marchant sur une glace mince. Nous devrions changer nos vies quotidiennes pour former notre avenir et en attendant,nous devons supporter la souffrance que nous avons causée. Soyez patients et pratiquez réellement, en accord avec le Dharma exprimée par le Bouddha.

Dans le monde, les innombrables évènements parlent le Dharma. Seulement, par peur, nous ne comprenons pas. Si nous ne percevons pas la merveille du Dharma, nous tournons le dos à la voie. Nous ne pratiquons pas en accord avec les méthodes enseignées par le Bouddha. N’attendez pas que la catastrophe vous atteigne pour vous rendre compte qu’il faut changer. D’ailleurs, il sera trop tard. Après avoir entendu les explications de ce principe, nous devons être énergiques et courageux dans notre recherche de la voie sans égale. Il faut se rendre compte que chaque jour dans ce monde est un jour de souffrance. Tant que vous n’êtes pas sorti du triple monde, chaque jour est un jour de souffrance. Le Mantra Shurangama est un texte très efficace, extrêmement utile, merveilleux et inconcevable. C’est le plus long Mantra qui existe dans le Bouddhisme. Ses merveilleuses fonctions ne sont connues que des Bouddhas. Même les Bodhisattvas de l’illumination sans égale ne le comprennent pas totalement. Alors, comment un moine ordinaire comme peut l’expliquer ? Fondamentalement, je ne peux pas, mais je suis en faute, puisque je fais ce que je ne peux pas faire. Ce que je ne peux pas expliquer, je veux l’expliquer. J’essaierai de mon mieux, malgré la difficulté. Ce que je sais est comme une goutte d’eau dans la mer immense, mais je l’exprimerai avec l’espoir que vous puissiez la pénétrer plus profondément et arriviez à comprendre plus que ce que je vous enseigne. C’est ma motivation en donnant cette explication. Bien que je ne puisse pas l’expliquer, je continuerai à le faire, en espérant que quiconque s’y intéresse et développe une foi envers le Mantra Shurangama arrive à le comprendre mieux que moi. 

MANTRA : 178. SHWEI DWO JE  



Verset :

La couleur blanche et la lumière du lotus blanc

Brille sur le ciel et la terre et sur toutes les ombres obscures

Les montagnes tremblent, les mers mugissent. Les sons sont impressionnants et de grande envergure.

Avec un esprit heureux et une volonté sincère, les êtres font confiance au Dharma pur. 

Commentaire :

Shwei Dwo Je se traduit comme blanc, la signification étant qu’il n’y a pas d’obscurité. La lumière illumine partout. Ceci se reporte aux Dharmas propre, blanc, sans souillure et sans tâche.

La couleur blanche et la lumière blanche du lotus blanc…Le Sutra d’Amitabha dit, «le lotus vert coloré de la lumière verte, le lotus jaune coloré de la lumière jaune, le lotus rouge coloré de la lumière rouge et le lotus blanc coloré de la lumière blanche. ». « Le lotus blanc coloré de la lumière blanche » se reporte au gros lotus blanc, qui brille sur le ciel et sur la terre et sur toutes les ombres obscures. Cette lumière illumine la terre et brille au dessus des cieux. Elle va partout au dessus du ciel du sommet de l’Existence (Akanishta), et descend jusqu‘aux enfers sans s’interrompre. Les ombres sombres se dissipent…L’obscurité est chassée.

Les montagnes tremblent, les mers mugissent. Les sons sont impressionnants et de grande envergure. Dans la division de l’ouest, il y a des esprits qui protègent ce Mantra. Quand les esprits vajra font signe de la main ou soulèvent leurs pieds, les montagnes tremblent et la terre bouge. Ce son impressionnant provoque de la peur bleue  aux démons célestes et à ceux des voies externes, ainsi leur cheveux se hérissent.

Avec un esprit heureux et une volonté sincère, les êtres font confiance au Dharma pur.

Les créatures bizarres, les spectres et les démons retournent vers le Dharma pur. Ils renoncent au déviant et retournent vers le propre, la connaissance juste et les vues pures. Ceci les rend tous heureux.

Dans le Bouddhisme, les bons esprits qui protègent le Dharma peuvent paraître terriblement cruels et mauvais, mais leur motif est d’effrayer les créatures bizarres, les spectres et les démons. Ils veulent dominer ces démons et spectres en les poussant à renoncer au déviant et à retourner vers le pur. Ils ont des yeux de vajras coléreux, des regards effrayants, mais ils ne combattent ni ne tuent les gens. Ils se manifestent simplement avec une apparition courroucée pour provoquer les gens afin de faire naître en eux la détermination du Bodhi; pour qu’ils quittent le déviant pour aller vers le bien. Leur idée est : « vous êtes mauvais ? Bien, je suis plus méchant que vous ! Vous êtes violent ? Je suis plus féroce ! »  C’est une porte Dharma pour dominer les êtres vivants. 

MANTRA : 179. JYA MWO LA 



Verset :

Sur le trône du lotus se trouve le grand roi du Dharma

Ceux de l’est, de l’ouest, du sud et du nord surveillent celui du milieu

Tous les esprits qui protègent la frontière appliquent la montée de l’effort.

Dans les cinq directions se trouvent les cinq divisions, avec les cinq lumières des Bouddhas.  

Commentaire :

Jya Mwo La se traduit par trône de lotus. Sur le trône du lotus se trouve le grand roi du Dharma. Chaque trône de lotus devrait avoir un Bouddha assis au-dessus; autrement, à quoi bon avoir un trône ? Lorsqu’on récite cette ligne, un grand trône de lotus orné de bijoux se manifeste et dessus, se trouve assis droit et pur, le grand roi du Dharma, c'est-à-dire un Bouddha.

Ceux de l’est, de l’ouest, du sud et du nord surveillent celui du milieu. Il y a des trônes de lotus dans chaque direction… à l’est, à l’ouest, au sud, au nord et au centre …sur lesquels sont assis des Bouddhas des dix directions. Autour des Bouddhas se trouvent des bons esprits vajra qui protègent les frontières. Tous les esprits qui protègent la frontière appliquent la montée de l’effort. Les bons esprits vajra sont particulièrement attentifs à la protection du Bodhimanda. Dans les cinq directions se trouvent les cinq divisions, avec les cinq lumières des Bouddhas. Ces cinq Directions et Cinq Divisions

  1. La Division du Vajra oriental

  2. La Division ornée de bijoux de la production du sud

  3. La Division du Bouddha du centre

  4. La Division du lotus de l’ouest

  5. La Division du Karmavachana du nord

Les cinq lumières correspondantes sont :

  1. La lumière de la Division du Vajra est verte.

  2. La lumière de la Production du Sud de la Division ornée de bijoux est rouge.

  3. La lumière de la Division du Bouddha du Centre est jaune.

  4. La lumière de la Division du lotus de l’Ouest est blanche.

  5. La lumière de la Division Karmavachana du Nord est noire.

Les Bouddhas des cinq divisions dans les cinq directions surveillent les cinq grandes armées de démons dans ce monde. Pour cette raison, à travers l’explication complète du Mantra Shurangama, les portes du Dharma qui appartiennent aux cinq directions et aux cinq divisions sont établies. Cette ligne particulière se reporte à l’assemblée de l’ouest qui protège le Dharma. Chaque direction a son assemblée de protecteurs du Dharma. Chaque direction a ses frontières qui tracent ses territoires. Les protecteurs sont responsables de la région à l’intérieur des frontières particulières. C’est le même principe que les gouvernements d’état dans ce pays, chacun gouverne séparément.

Ainsi chaque Bouddha a un certain lieu qu’il surveille.

Puisque nous avons étudié les cinq directions et cinq divisions, nous devons connaître aussi les cinq Bouddhas, qui sont :


  1. Dans la Division du Vajra de l’est se trouve le Bouddha Akshobhya;

  2. Dans la Division de la Production du sud se trouve la Production du Bouddha orné de bijoux;

  3. Dans la Division du Bouddha du centre se trouve le Bouddha Vairochana;

  4. Dans la Division du lotus de l’ouest se trouve le Bouddha Amitabha;

  5. Dans la Division du Karmavachana du nord se trouve le Bouddha de l’Accomplissement.

En étudiant la porte du Dharma Shurangama, vous devez utiliser un esprit vrai et sincère. Qu’est qu’un esprit  vrai? Vous devez pratiquer le Mantra Shurangama à tel point que vous oubliez le temps et l’espace. Vous ne savez plus s’il fait jour ou nuit. Vous oubliez tout, tout est fini. Une pensée peut être aussi longue que des kalpas illimités; mais les kalpas illimités peuvent être compressés dans une pensée. Si vous avez ce genre d’énergie et état d’esprit, au point d’oublier de manger ou de dormir et si vous pratiquez résolument le Mantra Shurangama, vous accomplirez certainement le Samadhi du Shurangama. Si vous ne pouvez le faire de cette façon, alors vous ne pratiquez pas vraiment la porte du Dharma Shurangama. Vous ne devez pas pratiquer le Mantra du Shurangama comme cela, tout comme vous ne devez pratiquer n’importe quelle porte du Dharma de cette façon.

Vous devez pratiquer sans être conscient de votre pratique et appliquez sans connaître votre application. Vous devez faire ceci au point que quand vous avez soif vous ne savez pas que vous avez soif; quand vous avez faim, vous ne remarquez pas votre faim. Vous vous demandez « n’est-ce pas que c’est trop stupide ? » Vous êtes obligé d’être stupide, et ensuite, quand vous pouvez devenir comme un vieux fou, vous deviendrez en fait vraiment intelligent.

Quand vous pratiquez au point de devenir stupide, votre capacité sera visible.

Si vous pouvez devenir stupide comme cela, alors peu importe la porte du Dharma pratiquée, vous atteindrez le Samadhi. Vous arriverez à l’accomplissement. C’est simplement parce que vous ne pouvez pas être stupide que vous ne puissiez pas vraiment et profondément entrer dans l’état du Samadhi. Ainsi vous pratiquez en long en large mais ne percevez pas de résultat. Vous devez pratiquer au point de ne pas savoir si vous êtes vivant ou mort, si vous respirez ou non. « Le Dharma est dangereux ! » Vous vous exclamez ..Si vous avez peur, alors vous retournez rapidement et ne cherchez plus. Dans ce monde, vous n’obtenez jamais rien sans effort. Rien n’est possible si vous n’endurez pas le froid rude qui gèle l’os,

La floraison du prunier est si parfumée parce qu’il a supporté le froid rude.

Nous qui pratiquons la voie, devrions être ainsi. Les gens en dehors de la Cité des dix milles Bouddhas disent que cet endroit est un lieu du plus dur pratique. Je ne suis absolument pas d’accord avec ce genre de bruit. Ici, la Cité de dix milles Bouddhas, nous ne nous engageons pas dans la pratique pure; nous pratiquons la pratique heureuse. Quiconque pratique, doit endurer l’amertume, le fait est qu’ils le veulent. Ils ne sont pas forcés à la faire. Ils veulent tous mettre fin à ce qui est faux et parvenir à la réalité. Alors on dit :



Si vous ne pouvez pas mettre fin aux faux,

Vous ne pouvez pas l’échanger contre la réalité.

Si vous ne pouvez pas abandonner la mort,

Vous ne pouvez pas sortir de la naissance.

La pratique n’est pas comme certaines méthodes mondaines où vous pouvez utiliser de la ruse pour atteindre votre but Non, ça ne marche pas de cette façon. Vous ne pouvez pas faire cela quand vous pratiquez. Vous ne pouvez pas ruser. La seule manière d’atteindre le succès est de pratiquer honnêtement et réellement. Ainsi à chaque mouvement vous devez appliquer votre effort et appliquez le vrai effort.



Endurez ce que les autres ne peuvent pas endurer

Donnez ce que les autres ne peuvent pas donner.

Si vous pouvez être comme cela, constamment vigoureux dans les six étapes de la journée et de la nuit, alors vous pouvez avoir des bonnes nouvelles. Les Bouddhas des dix directions vous enverront un télégramme disant : « Bien ! Bien ! Vous êtes une part du Bouddhisme ! » Mais ce télégramme des Bouddhas des dix directions n’est pas comme les télégrammes que les gens s’envoient, composés de mots. C’est un message de la pensée qui scelle la pensée. Quand cela se produit, les lumières illuminent mutuellement les uns les autres. Une réponse réciproque se produit entre les cœurs, qui provoquent en vous l’ouverture de la grande sagesse, l’obtention de la grande éloquence et l’atteinte de la grande paix. Alors, « le travail du grand être est accompli ». Vous aurez fait ce qui devait être fait. 

MANTRA : 180. CHA CHE SHR 

Verset :

Avec la vertu impressionnante, ils se manifestent comme des grands cavaliers,

Chacun tenant des bannières et des dais ornés de bijoux.

Ils enseignent et guident les êtres vivants pour qu’ils pratiquent la voie de l’illumination.

Pour qu’ils montent tous sur le bateau du parfait Dharma. 

Commentaire :

Cha Che Shr se traduit par bannière ou pôle. Cette ligne fait allusion aux bons esprits qui protègent le Dharma. Les cavaliers puissants du vajra et les autres grands êtres qui se manifestent provisoirement. Ils peuvent être déjà devenus des Bouddhas ou des Bodhisattvas dans le passé, mais maintenant ils dissimilent leur grandeur et se manifestent en vajras protecteurs du Dharma.

Avec la vertu impressionnante, ils se manifestent comme des grands cavaliers, chacun tenant des bannières et des dais ornés de bijoux. Ils portent des bannières et des drapeaux etc., pour orner le Bodhimanda. Ils enseignent et guident les êtres vivants pour qu’ils pratiquent la Voie de l’illumination. Ils enseignent et transforment tous les êtres vivants afin de faire naître en eux l’esprit du Bodhi et de pratique de la voie suprême du bodhi, pour que tous montent sur le bateau du parfait Dharma. Ils sont tous des grands bateaux Dharma. Ils font sortir les êtres vivants de ce monde, mer de la souffrance pour les amener à l’autre rive. 

MANTRA : 181. BWO LA PE 



Verset :

Les Cavaliers puissants aussi nombreux que les sables du Gange se manifestent avec de grands corps.

Leur lumière brille de loin, merveilleuse, sans comparaison.

Protégeant et faisant la patrouille, ils surveillent la frontière du sud.

Afin que le mal puisse tomber et le bien monter. 

Commentaire :

Les Cavaliers puissants aussi nombreux que les sables du Gange  se manifestent avec de grands corps.

Il y a des Cavaliers puissants en nombre comme les sables du Gange. Leur lumière brille de loin, merveilleuse, sans comparaison. Leurs corps projettent une merveilleuse lumière de grande envergure. Ni les démons célestes ni ceux des voies externes peuvent s’en rapprocher. Protégeant et faisant la patrouille, ils surveillent la frontière du sud, afin que le mal puisse tomber et le bien monter. Ils surveillent la Production du sud de la division ornée de bijoux. Ils assurent que les mauvais tombent tandis que ceux qui font le bien montent et renaissent dans les cieux ou fassent ce qu’ils veulent. 

MANTRA : 182. YI DI YI DI

Verset :

Le Bodhisattva libéré, vigoureux et assidu, surveille les dix directions,

Ainsi les êtres peuvent échapper au mal des trois catastrophes et aux huit difficultés.

Alors le monde sera en paix et les citoyens en sécurité,

Et tous peuvent pratiquer et devenir certifié dans la salle du Bodhi. 

Commentaire :

Yi Di veut dire la libération; Yi Di signifie la pure vigueur. C’est le nom du Bodhisattva qui protège le Dharma. Le Bodhisattva libéré, vigoureux et assidu, surveille les dix directions, ainsi les êtres peuvent échapper au mal des trois catastrophes et aux huit difficultés.

Les trois malheurs sont celles du vent, de l’eau et du feu. Les huit difficultés sont :



  1. Naître en enfer.

  2. Naître en esprit affamé.

  3. Naître en animal.

  4. Naître dans les cieux.

  5. Naître dans le continent du nord d’Uttarakuru.

  6. Etre aveugle, sourd ou muet.

  7. Ne pas posséder l’intelligence mondaine et la capacité à raisonner.

  8. Etre né avant ou après un Bouddha.

Le monde sera alors en paix et les citoyens en sécurité. Nous serons tous en paix et pourrons pratiquer et devenir certifiés dans la salle du Bodhi. Nous pourrons tous pratiquer et atteindre la voie de l’illumination. 

MANTRA : 183. MU TWO LA



Verset :

La sagesse du Samadhi est le roi des concentrations,

Le merveilleux accomplissement universel de la grande voie

Les cœurs de chaque être vivant en est rempli

Avec la recherche sincère, la lumière arrive naturellement. 

Commentaire:

Mu Two La est le cachet de la sagesse. La sagesse du Samadhi est le roi des concentrations, C’est le roi des concentrations, qui se traduit aussi par merveilleux accomplissement universel. Le merveilleux accomplissement universel de la grande voie. Cette sagesse du Samadhi est comprise dans les esprits des êtres vivants. Les cœurs de chaque être vivant en est rempli. Avec la recherche sincère, la lumière arrive naturellement. S’ils pratiquent avec sincérité, ils obtiendront un résultat. 

Mantra : 184.  JYE NA



Verset :

Les Dharmas de la promulgation, accomplissant ce qui doit l’être, abondent de sagesse.

La lumière spirituelle protège le monde du nord

Le Vairochana du vajra manifeste de l’esprit

Comptant sur l’enseignement pour pratiquer, il n’y a ni augmentation, ni diminution. 

Commentaire:

Jye Na veut dire des Dharmas de la promulgation, accomplissant ce qui doit l’être et Karmavachana auquel tous se reportent, se confessent et changent. Quelqu’un qui se repent de ses fautes, montre qu’il est conscient d’avoir crée des offenses et souhaite changer. Si tel n’est pas le cas, alors ses offenses augmentent et deviennent plus profondes et plus épaisses de jour en jour.

Les anciens disaient :



Quand les fautes sont changées, elles disparaissent;

Se couvrir de ses erreurs les aggravent.

Si vous pouvez changer vos erreurs, elles s’en vont. Les cacher aux autres en pensant qu’ils ne les verront pas, les augmentent. Pour commencer, vous n’aviez qu’une faute, mais ne pas la dévoiler franchement en ajoute une autre. Ainsi, de cette façon, elles s’entassent les unes sur les autres. Si vous continuez à vous repentir, vous en finirez avec les offenses illimitées.

Si vous pouvez vous repentir, vous agissez comme un grand héro. On dit aussi :

Les fautes de la personne supérieure sont comme des éclipses du soleil et de la lune;

Tous peuvent les voir;

Quand ils changent pour le bien

Tous la respectent.

Si vous avez commis des offenses, quoi qu’ils soient, vous devez changer. Repentissez-vous devant l’Assemblée ou devant un conseiller savant. Faites ce qui doit l’être, performez le Karmavachana du repentir formel. Une fois que cela est fait, une personne peut vraiment devenir quelqu’un de grande sagesse. En se repentant et en changeant, on gagne en sagesse.



La lumière spirituelle protège le monde du nord. Il y a des esprits dans la division du karma du nord. Ils surveillent les faits Karmavachana tels que les confessions. Protégeant la division du Karmavachana, les Bodhisattvas de l’entrepôt du vajra continuent ce travail.

Le Vairochana vajra manifeste de l’esprit. Comptant sur l’enseignement pour pratiquer, il n’y a ni croissance, ni décroissance. Ces protecteurs du Dharma, les vajras supérieurs pratiquent les Dharmas secrets. Ils dérivent de l’esprit Vairochana des 84000 Bodhisattvas de l’entrepôt vajra. Si vous pouvez compter sur ce Dharma pour pratiquer, votre bodhi s’accroîtra et ne décroitra pas. Jour après jour, vous monterez. Repentissez-vous et vous serez nouveau : une personne supérieure monte, une personne inférieure descend. Ne dissimulez pas vos fautes. Les gens peuvent ne pas les connaître, mais les Bouddhas et les Bodhisattvas si. Vous pouvez duper les gens, mais pas les Bouddhas, les Bodhisattvas et les bons esprits. Les protecteurs du Dharma savent que vous êtes faux et trompez les gens et ne vous protégeront pas. Pourquoi vous délaisseront-ils ? Parce que vous êtes si dégoutants et puants par vos offenses qu’ils ne supportent pas d’être à votre proximité. Ils s’éloignent de vous, si bien que vous n’aurez ni résultats, ni accomplissements dans vos pratiques. Dans chacune de ses actions, et pensées, chaque pratiquant doit toujours s’observer, qu’il soit en train de marcher, est debout, couché ou assis. Ces quatre actions doivent être en harmonie. Personne ne doit se montrer autoritaire envers un autre. Les bikkhus ne doivent pas gronder les autres bikkhus, les bikkhunis ou les laïcs; et les laïcs ne doivent pas gronder les religieux ou se disputer entre eux. Quiconque injure quelqu’un crée des offenses. En grondant fortuitement les gens, on souille ses trois karmas, du corps, de la parole et de l’esprit. Ceci amène à la création de fautes illimitées.  

MANTRA : 185. SWO PI LA CHAN



Verset :

Chercher la certification pour le repentir des karmas crées par le corps, la parole et l’esprit

Les trois karmas deviennent purs et parfaits.

On garde sincèrement et parfaitement les préceptes, jusqu’à ce qu’on soit comme la pleine lune

Alors, en un instant, on obtient une réponse et on franchit les dix terres. 

Commentaire :

Swo Pi La Chan termine ce chapitre sur la certification. Chercher la certification pour le repentir des karmas crées par le corps, la parole et l’esprit, on doit purifier les trois karmas. Le Dharma est merveilleux, mais si votre corps, votre parole et votre esprit ne le sont pas, aucun Dharma ne sera magique. Même les Dharmas efficaces que sont les Mantras de la Grande Compassion et celui du Shurangama ne seront pas magiques si vos trois karmas ne sont pas purs. En cherchant la certification, tournez la lumière vers l’intérieur et regardez votre corps, vos paroles et votre esprit… Sont-ils purs ?

Si vous vous repentissez des fautes commises avec le corps, ne commettez plus d’actes de tueries, de vols ou d’adultère. Aucune pensée de ces mauvaises actions ne doit subsister dans votre esprit. Si tel est le cas, alors vos paroles doivent aller dans ce sens. Ne parlez pas de tueries, n’incitez pas les autres à voler ou à commettre l’adultère. Etre pur signifie ne pas avoir de pensée de ce propos.

Si avec vos paroles ne maltraitent pas les gens, ne s’engagent pas dans des mauvais discours, des discours mensongers ou à double langues, alors le karma de la parole sera pur. Par mauvais discours, il faut entendre des paroles qui trompent ou qui souillent les autres, qui ne sont pas en accord avec le principe et qui ne sont pas propres. Si on peut se débarrasser de la cupidité, de la haine et de la stupidité, alors le karma de l’esprit sera pur. Les trois karmas deviennent purs et parfaits. Quand on se débarrasse des dix mauvaises fautes, on est hors des défauts. On n’a pas de fautes, on est totalement parfait.

Les dix maux sont :



  1. Tuer

  2. Voler

  3. Commettre l’adultère

  4. Être cupide

  5. Avoir de la haine

  6. Être stupide

  7. Tenir un mauvais langage

  8. Mentir

  9. Avoir une parole abusive

  10. Avoir une parole à double langue

On garde sincèrement et parfaitement les préceptes, jusqu’à ce qu’on soit comme la pleine lune. Si vous maintenez réellement les préceptes sans les violer dans le moindre détail, vous devez être très sévère envers vous-même et être très attentif. Vous ne devez pas penser que vous pouvez vous en tirer à bon compte en gardant les préceptes, tout en faisant en sorte que les autres les violent… Ce n’est pas rigoureux et pur. En maintenant de strictes préceptes, on est comme la pleine lune, sans de défauts. Vous ne pouvez pas pratiquer les préceptes tout en influençant les autres à ne pas les cultiver. Ceci n’est pas comme la pleine lune. Il ne s’agit pas du tout de la lune. Si vous pouvez garder les préceptes purement, alors vous êtes comme la pleine lune. Alors, en l’espace d’un instant, vous obtiendrez une réponse et franchirez les dix terres. En une courte durée de temps, vous obtiendrez une grande réponse et transcendez les dix terres sans problèmes. Vous, tous, devez comprendre profondément : avoir quitté la vie de famille deouis longtemps .. trois, quatre, ou même dix ans ... pendant cette durée, avez-vous créé plus de fautes ou fait plus de pratiques ? Vous devez y réfléchir et équilibrer vos propres livres gâchés. Vous devez aussi savoir que dans un Bodhimanda, il y a toujours des démons. Les démons ne viennent pas du ciel, des gens ou de la terre, ce sont les démons de notre propre esprit. Quiconque a des pensées impures et sans vrai sagesse, qui est stupide et qui créé toujours des problèmes aux autres, ne pourra pas cultiver, et est dans un état d’esprit de démon. Parfois les gens ne reconnaissent pas ces démons, qui sont partout dans le Bodhimanda. Prenez l’exemple de quelqu’un qui écoute les enseignements sur le Dharma, une telle personne est restée assise là, se sentant complètement mal à l’aise, éprouvant de l’embarras dans son siège, traînant ses mains et ses jambes et fixant partout. Une telle personne ne se sent jamais à l’aise en écoutant le Dharma. En essayant là, son esprit veut se mettre en colère. Ceci est simplement l’influence des démons et des obstacles karmiques. C’est le signe de ne pas avoir eu un comportement assez vertueux, de sorte qu’en écoutant le Dharma, la personne soit ne tient pas en place, s’endort, se met en colère ou s’assoupit. En général, une telle personne n’a pas du tout de pensée à chercher le Dharma. En entendant le Dharma, il pourrait penser « J’aurais pu faire cet enseignement mieux que cette personne. Pourquoi devrais-je l’écouter ? » Avec de telles pensées, comment pouvez-vous entendre le Dharma ? Vous êtes couverts par les obstacles karmiques. Les sutras disent que ce type de personne a créé dans le passé des offenses qui l’obstruent maintenant, si bien qu’il ne peut pas entrer dans les sutras du Mahayana.. Chacun d’entre vous doit s’examiner et être son propre juge. 

MANTRA : 186. JY WE FAN DU



Verset :

Les Bouddhas, Seuls Honorés du Monde, ont la grande compassion

Aux moyens convenables provisoires, ils sauvent les êtres de la roue tournante,

Alors ils mettent à l’écart le déviant, retourne au propre et sont toujours vigoureux.

Parce qu’enfin ils se rendent compte que dans le futur, ils ont une chance de faire amende honorable. 

Commentaire :

Cette ligne, Jy We Fan Du, veut dire Bouddha, celui qui est ainsi-venu, Seul Honoré du Monde. Les Bouddhas, Seuls Honorés du Monde, ont une grande compassion. Les Bouddhas sont les êtres les plus compatissants; ils n’insistent pas sur les fautes des êtres vivants. Ils nous pardonnent toutes nos fautes, aussi longtemps que nous, les êtres vivants, changions pour le mieux.



Aux moyens convenables provisoires, ils sauvent les êtres de la roue tournante. Les Bouddhas emploient divers moyens et des stratagèmes habiles. Si vous aimez des bonbons, ils vous donnent un petit bonbon. La même chose s’applique au chaud, à l’acide, à l’amertume ou au salé.

Tout ce que vous aimez, vous l’aurez. Une fois que vous êtes réellement heureux, ils proclament la doctrine afin que vous compreniez que le monde est impermanent.



Alors ils mettent à l’écart le déviant, retournent au propre et sont toujours vigoureux. Auparavant, les êtres vivants ne suivaient pas les règles, possédaient la connaissance et des vues déviantes. Une fois qu’ils comprennent la doctrine, ils retournent à l’origine, suivent les règles et sont vigoureux, Parce qu’enfin ils se rendent compte que dans le futur, ils ont une chance de faire amende honorable. Pratiquant jusqu’à un certain niveau de l’accomplissement, ils savent que les erreurs antérieures sont faites et passées et que dans l’avenir ils veulent faire les actions correctes. Il y a encore temps pour devenir un Bouddha. 

MANTRA : 187. YIN TU NA MWO MWO SYE



Verset :

Un sceau d’approbation certifie ce que je fais.

Le temps, une fois perdu est difficile à retrouver.

A partir de maintenant, je cultiverai prudemment la voie sage,

Suivrai respectueusement les préceptes et garderai les règles pures. 

Commentaire :

Yin Tu Na veut dire ce que je fais, Un sceau d’approbation certifie ce que je fais. Les Bouddhas et les Bodhisattvas m’aident à faire des bonnes actions. Si je fais le mal, ils me punissent. A tout moment on doit suivre les règles.

Le temps,  une fois perdu est difficile à retrouver. Ne laissez pas le temps passer inutilement, parce qu’une fois passé, il est difficile de le retrouver !

A partir de maintenant, je cultiverai prudemment la voie sage. A partir d’aujourd’hui, soyez réellement prudent, cultivez le chemin sage. Comment ? Suivez respectueusement les préceptes et surveillez les règles pures. Suivez très, très respectueusement les préceptes et les règles pures enseignées par le Bouddha.

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MANTRA : 188. WU SYIN 



Verset :

La lumière du signe du cheveu blanc au sommet du Bouddha Vairochana

Surprend le sourd, secoue l’aveugle, effraie le stupide.

Ceux qui sont conscients, deviennent tous éveillés,

Et se dirigent rapidement vers le bodhimanda sans égal. 

Commentaire :

Ainsi commence le deuxième rassemblement du Mantra Shurangama.



Wu Syin est la syllabe Nan (Om). Hu Syin qui se présente souvent dans ce rassemblement est la syllabe Hung (Hum). Nan a plusieurs significations :  

  1. La production qui encourage toutes sortes de mérites et de vertus.

  2. Celle qui maîtrise tous les démons célestes et ceux des voies externes.

  3. Celle qui protège tous les Dharmas purs.

  4. Les trois Corps qui se réfèrent au débordement du corps du Dharma, du corps de récompense et des corps de transformation.

Quand les fantômes et les esprits entendent réciter le son Nan, ils doivent joindre leurs mains en signe de respect et obéir aux ordres qui leur sont donnés. S’ils n’obéissent pas, ils sont punis. La syllabe Nan est alors comme un édit publié par un empereur. Quand officiels et ministres reçoivent un édit, ils doivent s’agenouiller, l’accepter puis obéir à tout ce qu’il ordonne : Dès que vous récitez la syllabe Nan, quelque chose de semblable se produit. 

Cependant, la syllabe Nan est une sorte d’accomplissement à travers les mérites et la vertu. Si vous avez, par la pratique, accumulé les mérites de la pratique, quand vous récitez la syllabe Nan, vous obtenez une formidable réponse. Si vous n’avez ni mérites ni vertus, alors quel que soit le Mantra que vous récitiez, il ne marchera pas pour vous. Le point crucial dans la pratique consiste donc à avoir mérites et vertus; c’est la voie de la vertu. Quelle que soit votre façon de pratiquer le Dharma et sa capacité à accomplir rapidement les choses, si vous utilisez ce Dharma sans suivre assez la voie de la vertu, vous favoriserez calamités, catastrophes et événements défavorables. Pourquoi est-il ainsi ? Parce que les bons esprits qui protègent le Dharma ne vous respecteront pas. Vous récitez le Mantra dans l’intention de les contrôler, mais eux refuseront de se laisser contrôler par vous. La nécessité fondamentale pour pratiquer la voie est donc la vertu qui implique un bon caractère, une attitude douée de bonté, de compassion, de joie et de renoncement. La vertu de la voie se développe en étant bénéfique aux autres sans viser un profit personnel. 



La lumière du signe du cheveu blanc au sommet du Bouddha Vairochana évoque le Dharma enseigné pour transformer les êtres vivants illimités. On y distingue : le tonnerre du son, le grand tonnerre du son, le son du rugissement du lion, et le son du grand rugissement du lion. Il existe beaucoup de sons merveilleux comparables à ceux qui expriment le Dharma : même si vous ne les écoutiez pas, ils vous donnent envie d’écouter; même si vous aviez refusé ce Dharma, ils vous poussent à l’accepter.

Cette lumière surprend le sourd, secoue l’aveugle, effraie le stupide. Les gens stupides sont sont des rêveurs que réveille le son du tonnerre dans l’espace. Réveillés, ceux qui ont cherché la réputation se rendent compte soudain que leur réputation est dénué de signification; ceux qui tâchent de saisir du profit se rendent compte que rechercher le profit est dénué de valeur. Ils comprennent le sens de l’expression :

La mer de la souffrance est sans borne.

Vous tournez la tête et c’est l’autre rive.

Les êtres conscients deviennent tous éveillés. Quand ceux doués de conscience c'est-à-dire les êtres vivants, entendent ces sons du Dharma, ils se réveillent tous et se dirigent rapidement vers le Boddhimandala sans égal. Ils suivent la voie jusqu’à la bodhi, l’éveil proprement authentique et deviennent des sans-retours en mouvement, en pensée et en pratique; ils obtiennent ainsi ces trois aspects de l’irréversibilité. 

MANTRA : 189. LI SHAI JYE NA 



Verset :

La lumière de la sagesse qui demeure sans danger sur le sommet invisible,

Appartient aux Bodhisattvas, invités des divisions du vajra et du bijou orné.

Le chef en est la trésorerie de l’espace vide,

Qui dirige tous les esprits pour protéger le Dharma juste. 

Commentaire :

Li shai c’est la lumière de la sagesse qui demeure sans danger.

Cette lumière de la sagesse qui demeure sans danger sur le sommet invisible, appartient aux Bodhisattvas invités des divisions du vajra et du bijou orné. Le chef en est la trésorerie de l’espace vide, qui dirige tous les esprits pour protéger le Dharma juste : le Bodhisattva de la trésorerie de l’espace vide est à la tête de tous les Bodhisattvas des divisions du vajra et du bijou orné; il dirige de même tous les bons esprits qui protègent le Dharma pour surveiller et maintenir le Dharma juste du Bouddha.

Nous qui récitons le Mantra Shurangama devrions comprendre les principes qu’il contient; il sera alors facile de faire naître l’esprit de la Bodhi et de développer la foi profonde. J’explique chaque ligne dans le contexte d’un verset de quatre lignes; j’espère ainsi que face à chaque verset, vous serez capables de comprendre le sens général de chaque ligne du Mantra. Si, après en avoir saisi les principes, vous continuez de le réciter et de le maintenir, vous gagnerez alors la sagesse qui réagit réciproquement avec le Samadhi. 



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