Vers et commentaire par



tải về 1.32 Mb.
trang4/16
Chuyển đổi dữ liệu02.09.2016
Kích1.32 Mb.
#30826
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   16

VERS ET COMMENTAIRE PAR


LE VÉNÉRABLE MAÎTRE HSUAN HUA
Volume III
Traduction : Bhiksuni Dam Nhu

Correction en français : Michèle Le Dimna

Tape en français : Dieu Khiet
Mantra : 86. NA MWO PE CHYE PE DI
Verset :
La lumière de la sagesse brille sur le monde;

Pouvoirs spirituels et transformations éveillent le stupide et le lent.

Nous pratiquons avec diligence les Paramitas,

Et réalisons la grande illumination du Bhagavan.
Commentaire :

Nous retrouvons ici de nouveau le mot Bhagavan, qui a six significations.



La lumière de la sagesse brille sur le monde : la lumière de la sagesse du Bouddha brille à travers le monde, sur tous les êtres.

Pouvoirs spirituels et transformations éveillent le stupide et le lent : le Bouddha a de grands pouvoirs spirituels.

Ses pouvoirs ne ressemblent pas à ceux que nous pouvons imaginer. Car si le Bouddha possède des pouvoirs spirituels, les démons, les esprits et les boddhisattvas tiennent ces pouvoirs spirituels pour très communs et pas du tout étranges. Quand Bouddha était en ce monde, tous ses disciples, les arhats, etc. avaient des pouvoirs spirituels et pouvaient manifester dix-huit changements dans l’espace vide : … émettant du feu par la partie supérieure de leur corps, de l’eau par la partie inférieure; et inversement, de l’eau, par la partie supérieure et du feu, par la partie inférieure. L’eau et le feu sans obstruction pouvaient s’élever dans l’espace vide et voyager à travers les trois mille grand mille mondes. Tous les disciples du Bouddha avaient ce talent, mais chez certains, il était plus parfait que chez d’autres. Mahamaudgalyayana était le plus avancé dans les pouvoirs spirituels. Le fonctionnement miraculeux de ses pouvoirs spirituels ne ressemblait pas à ce que, nous, êtres ordinaires, considérons comme pouvoir spirituel quand nous rêvons ou prenons de la drogue, pensant alors avoir des pouvoirs spirituels. Si nous voyons une toute petite lumière, gardons-nous de nous extasier; si nous voyons quelque écriture, gardons-nous de la trouver inconcevable. Ce sont des évènements secondaires. Ce que nous, êtres ordinaires, ne pouvons pas faire, les démons et les esprits le peuvent, et pour eux, c’est tout au plus le travail d’une journée.


Pourquoi nous, êtres ordinaires, n’avons-nous pas de pouvoirs spirituels ? C’est à cause de notre désir et de notre ignorance. Le désir, l’ignorance et l’émotion recouvrent l’esprit des gens, si bien qu’ils n’ont pas de pouvoirs spirituels. Si vous pouvez dissiper l’ignorance, vous pouvez manifester la nature du Dharma. Si vous pouvez vous défaire de vos désirs, vous pouvez manifester le corps pur du Dharma.
Lorsque le Bouddha était en ce monde, tous les arhats avaient des pouvoirs spirituels, mais quand il accéda au Nirvana, il demanda à ses disciples de ne plus les manifester. Cela ne signifiait pas que les pouvoirs spirituels n’étaient pas bons, ni que ceux qui les possédaient, avaient commis un crime. Il leur a refusé de révéler leurs pouvoirs spirituels parce qu’étant difficiles à pratiquer, tout le monde ne pouvait pas les obtenir. Si ceux qui en avaient, devaient les manifester, qu’adviendrait-il des autres ?

Le Bouddha demanda donc à ceux qui avaient des pouvoirs spirituels de ne pas les manifester afin que ceux qui en étaient dépourvus, aient de la nourriture à manger. S’ils avaient été autorisés à les manifester, ils auraient reçu toutes les offrandes; les autres religieux, eux, auraient été privés de nourriture et seraient morts de faim. Les gens se seraient battus pour faire des offrandes aux religieux qui avaient des pouvoirs spirituels sans accorder d’attention à ceux qui n’en avaient pas. Pour cette raison, le Bouddha, dans sa compassion demanda à ses disciples de ne pas les manifester. Ainsi personne ne pouvait plus distinguer ceux qui avaient des pouvoirs de ceux qui n’en avaient pas.


C’est comme pour une récolte; vous plantez la moisson et récoltez la moisson, sauf quand il y a des inondations, des catastrophes, de la grêle, des sauterelles, ce qui est une autre histoire. Le Bouddha demanda à ses disciples de ne pas manifester leurs pouvoirs spirituels, mais il ne dit pas que s’ils le faisaient, ils tomberaient dans l’un des dix enfers principaux. Ici-bas, nous devrions observer les vrais principes, sans suivre la foule en répandant des rumeurs. Dans le Bouddhisme, ce n’est pas une faute d’avoir des pouvoirs spirituels. Si c’était le cas, alors pourquoi le Bouddha parlerait-il de leur merveilleuse fonction dans tous les soutras ? Pourquoi parlerait-il d’eux ? Le Bouddha serait-il le seul à pouvoir en parler et personne d’autre ? N’est-ce pas plutôt tyrannique ? Nous devrions étudier le vrai principe, n’êtes-vous pas d’accord ? Le Bouddha conseillait aux gens de ne pas manifester leurs pouvoirs spirituels, sans pour autant les interdire.

Prenez l’exemple du petit ami de Bodhi. A seulement trois ans, il vit, en méditation, que le chantier de bois de son père avait pris feu. Comment expliquer qu’un enfant puisse avoir une telle connaissance ?

Avoir des pouvoirs spirituels signifie simplement savoir ce que d’autres ne savent pas.

Si vous vous dites : « Bon, alors je vais pratiquer les pouvoirs spirituels pour devenir un espion ! », cela ne marchera pas. Vous n’obtiendrez pas de pouvoirs spirituels de cette manière. Vous pouvez alors vous dire : « Dans ce cas, j’utiliserai mon radar spécial », allez-y.


Transformations signifie que tout à coup, vous voyez, puis soudainement, ne voyez plus. Ces transformations sont infinies, insondables et inconcevables. Pourquoi souhaitons-nous obtenir des pouvoirs spirituels ? Pour éveiller le stupide et le lent. « Si vous ne leur donnez pas quelque chose de visible, les gens stupides ne changeront pas, ils garderont leur crotte sèche, refusant de l’échanger contre un gâteau. » Mais si vous leur montrez des pouvoirs spirituels, ils penseront «  Oh, la cause et l’effet ne sont pas vraiment éloignés de la longueur d’un cheveu » et ils y croient.

Le lent veut dire têtu et difficile à enseigner; il s’agit de gens opiniâtres qui refusent d’écouter, quoique vous disiez.

Nous pratiquons avec diligence les Paramitas : si nous pouvons toujours retourner à la lumière et maintenir les pensées justes, alors nous pouvons pratiquer les six Paramitas, les Dharmas qui nous amènent vers l’autre rive et réaliser la grande illumination du Baghavan. Alors, nous pouvons réaliser l’état de Bouddha.
Mantra : 87. LA DAN NA JI DU LA SHE YE
Verset :

La lumière embellie, la bannière décorée, ornent l’accumulation du Bouddha;

La victoire brillante de celui qui est ainsi venu soumet habilement les démons.

Tous les invités du Roi peuvent faire le combat;

Les portes latérales et les voies suspectes sont châtiées et réunies.
Commentaire :

La Dan Na veut dire bijou, Ji, bannière et La Shé Yé, famille royale. Le verset dit : La lumière embellie, la bannière décorée, ornent l’accumulation du Bouddha car le bijou du Bouddha est aussi parfois appelé lumière embellie et bannière décorée du Bouddha. Le Bouddha pratiquait par lui-même. Ce n’est pas l’empereur de jade qui le désignait comme tel. L’empereur de jade est seulement un protecteur du Dharma. Vouloir nommer des gens Bouddhas est stupide ! Être Bouddha, ce n’est pas comme être un président qui nomme les officiels. Les Bouddhas reçoivent leurs ordres des Bouddhas antérieurs. L’empereur de jade n’a aucunement le droit de nommer n’importe qui Bouddha. C’est enfantin. Même les enfants comprendraient que c’est impossible.
La victoire brillante de celui qui est ainsi venu soumet habilement les démons : La victoire du Bouddha est habile à conquérir les démons célestes et les voies extérieures.

Tous les invités du roi peuvent faire le combat : le Bouddha est le roi du Dharma. Toutes ses légions royales sont habiles à combattre. Ils luttent contre les hordes de démons.

Les portes latérales et les voies suspectes sont châtiées et réunies : Les voies suspectes et les portes latérales sont les traditions peu présentables. Elles sont les Dharmas secrets. Lorsque j’étais en Chine, j’en ai rencontré plusieurs. Ils disent : «  Ne savez-vous pas que dans le futur, notre religion va gouverner la cour de l’empereur ? Nous allons être des rois, des dieux et des semblables. Si vous croyez en notre tradition, vous deviendrez tous empereur une fois. Nous nous relaierons !» Ceci incite les gens à l’avidité et à la confusion.

Combien y a-t-il de portes latérales ? En Inde, il y a quatre-vingt-seize voies externes. En Chine, il y a trois mille portes latérales. Quand Sakyamouni est devenu Bouddha, toutes les traditions des portes latérales ont été maîtrisées et rassemblées. Elles furent maîtrisées par les méthodes à la fois paisibles et courroucées puis finirent par se tourner vers la voie juste.

La chose la plus pitoyable du monde, au-dessus de toute autre, consiste à se tourner vers les portes latérales et à faire naître connaissance obscurcie et vues fausses. C’est vraiment pitoyable. C’est suivre un chemin dangereux, engendrer une connaissance déviante et des vues fausses qui occasionneront une chute dans le futur. Vous tous devriez faire attention à ne pas lire des soutras non-bouddhiques. Si le Bouddha n’a pas parlé d’une certaine doctrine, n’y adhérez pas.
Mantra : 88. DWO TWO CHE DWO YE
Verset :

Le Triple Joyau qui demeure à jamais : le Bouddha, le Dharma et la Sangha devraient être vénérés par tous, résolument et sincèrement.



Les disciples de celui qui est ainsi venu, les arhats, sont des lampes brillantes dans l’obscurité et dans la nuit obscure.
Commentaire :

Cette phrase signifie se prosterner devant tous les disciples du Bouddha. Les disciples du Bouddha sont tous des aryas de la Sangha. Alors on dit, le Triple Joyau qui demeure à jamais : le Bouddha, le Dharma et la Sangha.



Qui demeure à jamais  signifie qu’il est toujours là et ne change pas, jusqu’aux confins de l’espace et du monde du Dharma. Le Triple Joyau est une énergie juste : le Bouddha, le Dharma et la Sangha. Il y a les Bouddhas du passé, les Bouddhas du présent et les Bouddhas du futur, c’est-à-dire les Bouddhas des trois temps. Le Bouddha, le Dharma et la Sangha sont considérés comme des joyaux parce qu’ils sont rares. On ne peut pas les apercevoir, bien qu’ils demeurent à jamais. La sagesse des êtres est couverte par leurs obstacles karmiques, si bien qu’ils ne sont pas capables de voir le Bouddha, d’entendre le Dharma et de rencontrer la Sangha. Maintenant que nous pouvons voir le Bouddha, entendre le Dharma et rencontrer la Sangha, ces Trois Joyaux devraient être vénérés par tous, résolument et sincèrement, l’esprit concentré en un seul point, sans être perturbé par d’autres pensées. Vous ne pouvez vous mettre en scène et tricher. Vous devez manifester une vraie vénération et vous prosterner sincèrement devant le Triple Joyau. Plus vous êtes sincères, mieux cela sera. Vous obtiendrez alors plus d’une réalisation. La sincérité est le facteur le plus important. Ne soyez pas superficiels et ne faites pas semblant d’agir selon les règles.
Les disciples de celui qui est ainsi venu, les arhats : les disciples du Bouddha sont de grands arhats, les grands bikkhous de la sangha sont des lampes brillantes dans l’obscurité et dans la nuit obscure : ils guident notre chemin à travers l’obscurité avec leur lumière. La lampe brillante est l’énergie juste. Quand le Dharma juste demeure dans le monde, ceux qui dénient la loi de causalité, les icchantikas, obtiennent quand même de la lumière. Ceux qui dénient la loi de causalité sont dans la profonde obscurité de la nuit, ils ne peuvent voir la lumière. Seul, le Triple Joyau peut agir comme une lampe dans la nuit sombre et obscure.
Mantra : 89. E LA HE DI
Verset :

Du rien vers quelque chose, puis de quelque chose vers rien à nouveau,

Le digne et le vrai manifestent la carte qui indique la voie jusqu’à l’ultime félicité

Pratiquez de vastes offrandes, soyez toujours vigoureux,

Et saluez tous les invités du clan du Roi.
Commentaire :

E la hé di veut dire : se prosterner devant tous les dignes et les véritables de la famille royale. Digne signifie aussi réalisation. Quand il y a une action réciproque avec la voie, un véritable état se manifeste. Si vous atteignez cet état, vous ne devriez ni le croire à moitié, ni ne pas le croire à moitié. En vous prosternant devant le Bouddha, dites-vous qu’il émet de la lumière ou qu’il frotte votre couronne, mais vous croyez à moitié et ne croyez pas à moitié. Quand vous faites cela, c’est la défaite pour vous-mêmes. Même si cet état était réel, votre incrédulité le rendrait faux, parce que vous n’avez pas de foi. Si vous avez la foi, pourquoi avoir des doutes ? C’est parce que vous êtes un icchantika, que vous avez une foi insuffisante et manquez de confiance. L’état digne et vrai, ce genre d’état vous mène du rien vers quelque chose puis de ce quelque chose vers rien à nouveau.

Cette transformation va des créatures les plus microscopiques aux Bouddhas, boddhisattvas, arhats, dieux et asouras. Tous peuvent se manifester. Il n’y a pas d’endroit où ils ne se manifestent pas.

De rien, ils deviennent quelque chose puis passent de l’existence à la non-existence : ce sont des changements insondables et un merveilleux fonctionnement.

Le digne et le vrai manifestent la carte qui indique la voie jusqu’à l’ultime félicité. Nous pensons que nous sommes heureux dans ce monde, mais en réalité, c’est une fausse manifestation. Pourquoi cette fausseté s’est-elle manifestée ? Afin que vous puissiez emprunter le faux pour pratiquer le vrai, comprendre que le bonheur ultime n’a pas de forme, de marque et ne peut avoir d’attachement.

Alors pratiquez de vastes offrandes: faites des offrandes au digne et au véritable, le triple joyau, le Dharma… et soyez toujours vigoureux : avancez et cherchez la voie suprême.

Et prosternez-vous devant les invités du clan du Roi pour pratiquer la voie suprême. Vous devez d’abord vous débarrasser de l’arrogance et de l’orgueil; videz l’attachement au soi et dépassez l’attachement aux Dharmas. Si vous êtes libre de l’attachement au soi seul mais que vous avez encore de l’attachement au Dharma, ce n’est pas encore suffisant. Vous devez vous libérer des deux attachements. Le soi et les Dharmas devraient être tous deux vacuité et la vacuité elle-même est vide. Si vous conservez la vacuité, c’est que vous y êtes attaché. Vous ne devriez être attaché à rien. A la fin, il ne devrait même plus y avoir de rien.


Réfléchissez. La pratique est vraiment difficile. Si elle était facile, tout le monde serait devenu Bouddha depuis longtemps. Pourquoi restons-nous dans le monde saha ? Parce que la pratique est difficile ! Creuser une mine d’or est difficile aussi; mais si vous ne creusez pas, vous n’aurez jamais d’or. Au début, c’est difficile, mais au final, vous réussirez. Pour devenir un Bouddha, il n’y a que cette façon. Vous avez besoin de l’aide de bons amis spirituels. Comment aident-ils ? Par des états d’opposition. Si vous pouvez souffrir des états d’opposition dans la joie, alors vous comprendrez le réel BouddhaDharma. Vous aurez alors brisé l’attachement au soi, aux Dharmas et à la vacuité. Un tel calme s’appelle félicité. Il est dit :
Toute activité est impermanente, caractérisée par l’extinction.

Quand la production et l’extinction sont éteintes, le calme est toujours la félicité.
Mantra : 90. SAN MYAU SAN PU TWO YE
Verset :

Prenez refuge en le parfait éveil - le Bouddha

Prenez refuge en le parfait éveil - le Dharma

Prenez refuge en le parfait éveil - la Sangha

Prenez refuge en le parfait éveil - le Triple Joyau
Commentaire :

Il y a un dicton qui dit : Celui qui peut réciter le Mantra de la Grande Compassion, ose combattre le roi Yama. Les démons et les esprits n’osent pas combattre celui qui peut réciter ce Mantra. Si vous pouvez réciter le Mantra de la grande compassion, vous pouvez lutter contre le roi Yama car il ne sera pas capable de se défendre.

Pourquoi les démons et les esprits vous laissent-ils tranquille ? Ce n’est pas parce que vous avez mauvais caractère, mais parce que vous avez un véritable, un réel pouvoir et une réelle autorité. Une personne à la pratique vertueuse, grâce à la vertu de la voie, sera traitée avec courtoisie par le roi Yama, les démons et les esprits. Ce n’est pas parce que vous avez mauvais caractère qu’ils vous craignent et restent à l’écart. Le Mantra de la grande compassion possède ce pouvoir, tout comme le Mantra Shurangama. Ce dernier possède même encore plus de pouvoir ! Disons, si vous maîtrisez le Mantra Shurangama, les dieux n’oseront pas lutter contre vous. Si vous maîtrisez le Mantra Shurangama, vous pouvez les battre.
Vous vous demandez : le Mantra Shurangama est-il une arme d’offensive ?  Non, mais si vous pouvez réciter le Mantra Shurangama, vous serez riche dans vos sept prochaines vies. Si je l’avais su, j’aurais commencé à l’étudier depuis longtemps. Ainsi j’aurais pu lutter contre les dieux et être riche pendant sept vies.

Ceci dit, avec un objectif aussi minime, vous feriez mieux ne pas l’étudier. Sept vies s’écoulent en un clin d’œil et même si vous affrontez les dieux et gagnez, vous restez dans le cycle des existences. Nous devrions dire : celui qui peut réciter le Mantra Shurangama ne luttera pas contre les dieux, et les dieux ne lutteront pas contre lui non plus. Cela a plus de sens.

Vous ne devriez pas espérer être riche pendant sept vies, car il vous faudrait encore subir la souffrance. Que devriez-vous faire ? Ultimement, vous devriez aspirer à l’état de Bouddha, le suprême, l’inégalable parfait éveil de la bodhi. N’ayez pas un esprit et un but aussi restreints. Soyez plus grand; ceci, pour vous dire les bénéfices du Mantra Shurangama. En réalité, le Mantra Shurangama est simplement le corps d’émanation du Bouddha. Non seulement il est une émanation du corps du Bouddha, mais il est une émanation de la couronne du Bouddha. Il est une émanation du Bouddha à l’intérieur des émanations des Bouddhas. Si on peut maintenir authentiquement le Mantra Shurangama, alors quarante yojanas à la ronde, il n’y aura pas de calamités et tout malheur se transformera en bonheur.
San myau pu two ye veut dire prendre refuge en le parfait éveil, en en tous les aryas. Le verset d’aujourd’hui dit :

Prenez refuge en le parfait éveil, le Bouddha. Prenez résolument refuge en Bouddha Shakyamouni. Prenez refuge en le parfait éveil, le Dharma. Prenez refuge en le parfait éveil, la Sangha. Prenez refuge en le parfait éveil, le Triple Joyau. Alors que j’ai mentionné le Triple Joyau individuellement, je le répète intentionnellement pour que vous le remarquiez.
MANTRA : 91. DI PYAU
Verset :

Le crochet saisit l’armée des démons rampant

La lumière étincelante qui brille partout, ramenant le mort à la vie,

Vairochana est le seigneur qui frotte la couronne de sa tête,

Le maître du vajra suprême est la transformation du Bouddha.
Commentaire :

La partie qui commence par Di Pyau est un Dharma de l’accrochage. Les lignes avant Di Pyau sont des Dharmas pour dissiper les malheurs. Le Dharma de l’accrochage comprend le chapitre appelé les cinq grands Mantras du cœur que l’on utilise pour dompter les démons et détruire leurs Dharmas. Le crochet saisit l’armée des démons rampants, il détruit les Dharmas déviants.

Quels que soient les grands pouvoirs spirituels des démons célestes et des voies extérieures, et les Mantras qu’ils utilisent, si vous récitez le chapitre des cinq grands Mantras du cœur, vous pouvez les dompter. Leurs Mantras seront inefficaces. Incapables alors de cacher leur forme, leur forme d’origine se manifestera. Vous pourrez les voir pour ce qu’ils sont. Le passage qui commence par Di Pyau est un Dharma de l’accrochage, cela veut dire que ces créatures démoniaques seront attachées, seront commandées; elles ne peuvent vous opposer de refus car vous avez un mandat d’arrêt contre elles. Vous pouvez les attraper et les prendre de force.
Vous avez besoin de connaître le sens du Mantra Shurangama. Chaque passage a sa propre utilité. Mais vous ne pourrez pas le comprendre en un jour ou une nuit. Vous devez continuer à l’étudier pour que progressivement, vous compreniez. Au premier abord, peu importe votre degré d’intelligence ou d’instruction, vous ne le comprenez pas, parce qu’il est tout nouveau pour vous.

Di Pyau signifie la lumière étincelante qui brille partout. Ensuite le verset dit: ramenant le mort à la vie; le Mantra Shurangama possède cette puissance et nous pouvons le croire.

Vairochana est le seigneur qui frotte la couronne de sa tête : le corps pur de Bouddha Vairochana est le chef du vajra. Sa lumière se répand partout. Avant qu’un être ne devienne un Bouddha, il parvient à la position d’un être dont on frotte la couronne de la tête. C’est alors un prince du Dharma avant de devenir un Bouddha. Le maître du vajra suprême est l’émanation du Bouddha. C’est une émanation de Bouddha. Dans le Bouddhisme, on l’appelle le suprême Triple Joyau, le grand maître du vajra.

J’explique ce Dharma de l’accrochage, mais vous ne pouvez vous contenter d’utiliser fortuitement ce Dharma. Si vous ne pouvez vous contrôler, n’essayez pas de contrôler fortuitement les bons esprits des diverses divisions. Si vous n’avez pas suffisamment de pratique vertueuse, ils ne vous respecteront pas. Non seulement vous échouerez à obtenir une réponse, mais vous inviterez le malheur sur vous-même. Ce n’est pas le genre de choses que l’on utilise à souhait.

Tous ceux qui sont à la Cité des dix mille Bouddhas ne sont pas nécessairement ici pour pratiquer la voie. Toute personne n’est pas un pratiquant de la voie.

Mais que vous pratiquiez ou non, à la Cité des dix mille Bouddhas, le point crucial est que vous n’êtes pas autorisé à créer des problèmes aux autres. Vous ne pouvez pas perturber les autres. Personne n’a la permission de se mettre en colère contre quelqu’un d’autre. Je l’ai déjà dit, mais je me répète : quiconque se met en colère doit se placer derrière la personne qui la précède actuellement dans la rangée.



Ceci est valable, non pour une seule fois, mais pour toutes les fois où vous vous mettez en colère, vous devez reculer d’une place dans la rangée. Et ne pensez pas que du fait que vous reculiez, vous pouvez faire ce que vous voulez. Si vous continuez à vous mettre en colère, à créer des problèmes aux gens, à les diviser et à bavarder, vous devez avoir honte et reculer d’une place dans la rangée. Si vous vous mettez de nouveau en colère, vous reculerez encore. Sinon, vous continuerez simplement à créer des problèmes.
Et vous ne pouvez rester sans honte à refuser de vous mettre derrière alors que vous avez piqué une colère, et à prétendre que vous n’en savez rien. Être sans honte c’est avoir la peau du visage aussi épaisse qu’un pneu. Dans ce cas, vous feriez mieux d’être un pneu. Ne soyez pas une personne. Les pneus sont bons pour les voitures, mais ils ne sont pas aussi attrayants que les visages. Donc peu importe qui vous êtes, vous devrez reculer d’une place dans la rangée chaque fois que vous piquez une colère. Si vous pensez : « Je veux être à la fin de la rangée », très bien, alors continuez à vous mettre en colère et à reculer. Vous aurez l’air vraiment humble, mais selon la loi de la causalité, c’est très mauvais. Vous ne devriez ni laisser éclater votre colère, ni vous mettre en colère fortuitement, ni créer des problèmes aux autres. Quiconque commet cette faute devrait s’examiner. Je vous le dis, mais que vous l’entendiez ou non, dépend de vous. Si vous souhaitez obtenir une pensée irréversible de la bodhi, alors ne faites pas d’erreur concernant la cause et l’effet. Si vous faites des erreurs avec la loi de cause à effet, nul ne sait pas quand vous serez capable d’obtenir l’éveil. Je dis ces choses pour le bien du Bouddhisme, sans prendre le parti de quiconque. Si vous jugez que c’est faux, démontrez-le et nous l’étudierons. Je n’insisterai jamais pour que les choses soient de mon côté. Si vous pensez que cela ne vous convient pas, vous pouvez le changer. Si vous voulez l’écouter, alors écoutez; sinon considérez-le comme le vent qui entre par une oreille et sort par l’autre, oubliez-le.
MANTRA : 92. NA MWO SA JYE LI DWO
Verset

Avec un cœur en adoration, ouvert au futur.

Avoir une audience auprès des grands sages aussi nombreux que les grains de sable du Ganges

Rendre leur bonté, accroître nos bénédictions, éradiquer le karma offensé

Retourner à la racine et aller vers la source; illuminer le passé et le futur.
Commentaire

Avec un cœur en adoration, ouvert au futur. Se raprocher de tous les Bouddhas. Avoir une audience auprès des grands sages aussi nombreux que les grains de sable du Ganges. Se rapprocher du Bouddha, du Dharma et de la Sangha. Si on croit en Bouddha, si vous vous proternez et est en adoration devant lui, vous devez aussi agir de la sorte envers les Bodhisattvas et arhats, au nombre illimité. Rendre leur bonté, accroître nos bénédictions, éradiquer le karma offensé. Dans votre pratique, soyez reconnaissants envers vos parents, le ciel et la terre, vos enseignants, vos aînés et votre nation pour leur bonté. Les gens doivent connaître ceux auprès qu’ils ont une dette. Comment peut-on augmenter nos bénédictions ? En pratiquant le don, en créant des mérites, en plantant des racines virtueuses et en éradiquant ses offenses. Retourner à la racine et aller vers la source; illuminer le passé et le futur.Si vous retournez à la racine et aller à la source, vous serez comme des Bouddhas, brillant sur le passé et sur le présent.
MANTRA : 93. YI TAN PE CHYE DWO
Verset

Le trésor incomparable du Dharma :la vacuité du soi et des Dharmas.



Accordez-vous avec le grand enseignement pour transformer tous les êtres,

Expression intelligente de tous les Dharmas, Passez à travers les trois poisons.

Auspicieuses et vénérées sont les doctrines des sages.
Commentaire :

Le joyau incomparable du Dharma : la vacuité du soi et des Dharmas. Le joyau du BouddhaDharma est sans pareil, il a réalisé la vacuité à la fois du soi et des Dharmas. Les lignes 92 et 93 demandent aux Bouddhas et aux Bodhisattvas de protéger le bodhimanda et ceux qui maintiennent le Mantra. Quand vous récitez le Mantra, les démons célestes et des voies extérieures sont soumis et ligotés. Accordez-vous avec le grand enseignement pour transformer toutes les créatures.

Yi tan veut dire l’incomparable joyau du Dharma. Le grand enseignement du Bouddha transforme tous les êtres sensibles. Expression intelligente de tous les Dharmas, les trois poisons, signifie la capacité de parler de tous les Dharmas intelligemment et de nettoyer ainsi les trois poisons (le désir, l’aversion et l’ignorance.)

Auspicieuses et vénérées sont les doctrines des sages : « auspicieux et vénéré » sont deux des six qualificatifs du Bhagavan. Ici, ils s’appliquent aussi aux doctrines des sages.
MANTRA : 94. SA DAN TWO CHYE DU SHAI NI SHAN
Verset :

Prosternez-vous respectueusement devant les fleurs qui ornent le sommet du grand Bouddha

Devant les bannières et les ombrelles et devant l’invité des autres ornements

Les êtres qui volent, nagent, marchent et qui naissent de l’utérus, de la moisissure ou miraculeusement

Tous entrent dans la terre du lotus, dans les champs des dix mille Bouddhas.
Commentaire :

Sa Dan Two Chye Du Shai Ni Shan veut dire se prosterner respectueusement devant la couverture de l’ombrelle fleurie. Alors le verset dit : Prosternez-vous respectueusement devant les fleurs qui ornent le sommet du grand Bouddha, devant les bannières et les ombrelles, et devant l’invité des autres ornements. Les êtres qui volent, qui nagent, qui marchent, qui naissent de l’utérus de la moisissure ou miraculeusement, tous entrent dans la terre du lotus dans les champs des dix mille Bouddhas. Le Soutra du diamand se réfère à tous les genres d’êtres, ceux nés des utérus, des œufs, de la moisissure et miraculeusement; ceux doués de pensée et ceux sans pensée; ceux doués de forme et ceux sans forme; ceux qui ne sont pas totalement doués de pensée et ceux qui n’en manquent pas totalement; ceux qui ne sont pas complètement doués de forme et ceux qui n’en manquent pas totalement. Ces différents genres d’êtres peuvent tous entrer miraculeusement dans la terre de la naissance du lotus pour peupler les champs des dix mille Bouddhas. Nous sommes à la Cité des dix mille Bouddhas; terre de l’ultime félicité, avec les champs des dix mille Bouddhas. Les lotus sont dans les lacs des dix mille Bouddhas. Quand les lotus s’ouvrent, vous voyez les Bouddhas. Si vous y allez, vous aurez une part, si j’y vais, j’en aurai une, s’ils y vont, ils en auront une. Quiconque y va, en a une. Une part de quoi ? Dans le fait de devenir un Bouddha ou un Bodhisattva !
MANTRA : 95. SA DAN DWO BWO DA LAN
Verset:

Il y a les ombrelles ornées et les dais fleuris du Bouddha Vairochana,

Ce cœur de tous les Mantras soumet les hordes de démons.

Couvert des dix milles vertus, on obtient l’indépendance.

Comme nourrissant ceux qui ont des potentialités, le mahayana est proclamé
Commentaire :

Sa Dan Dwo veut dire ombrelle ornée. Bwo Da Lan signifie dai fleuri. Ces ombrelles et dais couvrent et protègent les dix mille choses. Alors ils obtiennent tous les accomplissements et prennent leur place dans l’ordre des choses. Ensuite le verset dit: Il y a les ombrelles ornées et les dais fleuris du Bouddha Vairochana. Les ombrelles sont immenses et les dais sont faits de fleurs. Ce cœur du Mantra appartient à la famille du centre, la famille du Bouddha Vairochana. Sa Dan Dwo Bwo Da Lan est le cœur du Mantra de ce chapitre. Quand vous récitez le cœur de ce Mantra, les Bouddhas et les Bodhisattvas émettent de la lumière pour vous aider.

Ce cœur de tous les Mantras soumet les hordes de démons. Ce Mantra, Sa Dan Dwo Bwo Da Lan est le cœur du Mantra. Il peut soumettre les démons célestes et les externalistes, en rendant favorable tout ce que vous souhaitez. Il conquiert tous les externalistes et les démons célestes. Couvert des dix mille vertus, on obtient l’indépendance. Quand vous récitez ce cœur du Mantra, la pratique vertueuse recouvre tout, alors vous obtenez l’indépendance et le bonheur.



Comme nourrissant les êtres avec des potentialités, le mahayana est proclamé. Le pouvoir de ce Mantra, dans sa substance d’origine, abreuve tous les êtres, alors ils font naître la grande compassion semée de bodhi. Il leur donne l’opportunité d’entrer profondément dans le dépôt du soutra et de gagner la sagesse semblable à l’océan. Il proclame la merveilleuse doctrine du grand véhicule.
MANTRA : 96. NA MWO E PE LA SHR DAN
Verset :

Je me prosterne devant les aryas dans la présente assemblée,

Каталог: upload -> file
file -> TÀi liệu hưỚng dẫn sử DỤng dịch vụ HỘi nghị truyền hình trực tuyếN
file -> SỰ tham gia của cộng đỒng lưu vực sông hưƠNG, SÔng bồ trong xây dựng và VẬn hành hồ ĐẬp thủY ĐIỆN Ở thừa thiêN – huế Nguyễn Đình Hòe 1, Nguyễn Bắc Giang 2
file -> Tạo Photo Album trong PowerPoint với Add In Album
file -> Thủ tục: Đăng ký hưởng bảo hiểm thất nghiệp. Trình tự thực hiện: Bước 1
file -> CỦa chính phủ SỐ 01/2003/NĐ-cp ngàY 09 tháng 01 NĂM 2003
file -> CHÍnh phủ Cộng hoà xã hội chủ nghĩa Việt Nam Độc lập Tự do Hạnh phúc
file -> BỘ TÀi chính số: 2114/QĐ-btc cộng hoà XÃ HỘi chủ nghĩa việt nam
file -> Nghị ĐỊnh của chính phủ SỐ 33/2003/NĐ-cp ngàY 02 tháng 4 NĂM 2003 SỬA ĐỔI, BỔ sung một số ĐIỀu củA nghị ĐỊnh số 41/cp ngàY 06 tháng 7 NĂM 1995 CỦa chính phủ
file -> CỘng hòa xã HỘi chủ nghĩa việt nam kho bạc nhà NƯỚC Độc lập Tự do Hạnh phúc

tải về 1.32 Mb.

Chia sẻ với bạn bè của bạn:
1   2   3   4   5   6   7   8   9   ...   16




Cơ sở dữ liệu được bảo vệ bởi bản quyền ©hocday.com 2024
được sử dụng cho việc quản lý

    Quê hương