Aperçu sur la poésie vietnamienne de la décade pré-RÉvolutionnaire



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Voici, le champ de bataille où les ennemis s'affrontent,

Où des milliers d'âmes de guerriers, rugissent en écho.

Où le sang Chàm roule jour après jour sa haine,

Où les ossements Chàm s'entrechoquent toujours de fureur.

Voici, le havre de paix du pays Chàm,

Où les villages se teintaient d'or à la douceur du soir;

Où les filles Chàm doucement revenaient aux hameaux,

Leurs robes brun rosé se balançant au gré des propos gais.

La poésie suivante est également extraite du recueil intitulé « Điêu tàn » (Ruines).

[484] Hồn trôi

Cô em ơi! đằng xa cây toả bóng,


Sao cô không ngồi đợi giấc mơ nồng ?
Đến chi đây, cho thân cô rung động
Lớp hồn tôi êm rải khắp trời trong ?

Đừng hát nữa! Tiếng cô trong trẻo quá

Khiến hồn tôi tê liệt khó bay cao,
Này, im đi, nhìn xem, trong kẽ lá,
Một mặt trời giả dáng một vì sao.

Ngoài xa xa, không, ngoài xa xa nữa,

Thấy không cô, ánh nắng kéo hồn tôi ?
Đến những chốn êm đềm như hơi thở,
Nồng tươi như suối máu lúc ban mai.

Cô bảo: Hồn có hay không trở lại

Một khi trôi vào giữa giấc mơ cuồng ?
- Có, cô ơi, hồn tôi rồi trở lại
Với lòng điên, ý chết, với tình thương.

L'âme en dérive

Ma bien aimée! dans le lointain l'arbre étend son ombre,

Pourquoi ne pas s'asseoir et attendre le rêve ?

A quoi sert d'être ici, pour que votre corps vibre

Mon âme tranquille se disperse à travers le ciel pur ?

Ne chantez plus! votre voix est trop claire

Et paralyse mon âme qui ne peut s'envoler,

Allons, silence, regardez entre les feuilles,

Un soleil qui se change en étoile.

Très loin, non, encore plus loin,

Voyez-vous, la lumière du soleil entraîner mon âme ?

A l'endroit paisible comme un souffle,

Ardent et frais comme un ruisseau de sang au petit matin.

Vous dîtes : Votre âme pourrait-elle ne pas revenir

Lorsqu'elle dérive vers le cœur d'un rêve fou ?

Si, chère, mon âme reviendra Avec le cœur fou, la mort, et l'amour.
Dans le poème « Trên đường về », Chế Lan Viên n'a été que lyrique. Mais dans celui que nous proposons, il s'est révélé un poète impressionniste, aux côtés de Hàn Mạc Tử et Bích Khê.

Ngủ trong sao

Ta để xiêm lên mây, rồi nhẹ bước
Xuống dòng Ngân lòa chói ánh hào quang
Sao tán loạn đua bơi trên mặt nước,
Tiếng lao xao dội thấu đến cung Hằng

Rồi trần truồng, ta nằm trên điện ngọc,

Hai tay cuồng vơ níu áo muôn tiên
Đầu gối lên hàng Thất tinh vừa mọc
Hồn giạt trôi về đến nước non Chiêm

Ta gặp Nàng trên một vì sao nhỏ

Ta hôn Nàng trong bóng núi mây cao
Ta ôm Nàng trong những nguồn trăng đổ
Ta ghì Nàng trong những suối trăng sao

Nàng không nói, không cười, không than thở

Theo ta về sao Đẩu ở chân trời
Trên má ta lệ Nàng đâu bỗng nhỏ
Ôm má ta, Nàng sẽ bảo đôi lời.

Nhưng mà trăng! nhưng mà sao! nhưng mà gió!

Ồn ào lên, tán loạn chạy quanh ta
Phút hỗn độn qua rồi. Trời! Đau khổ!
Bóng Chiêm nương dần khuất dưới sương sa.

Đêm hôm nay ngồi đây trên bờ bể

Ta lặng đếm thử bao nhiêu thế kỷ
Đã trôi trong một phút vội vàng qua
Ta lắng nghe những thế giới bao la.

Tụ họp lại trong lòng muôn hột cát,

Dòng tư tưởng lần trôi trong Lầm Lạc
Hồn say sưa vào khắp cõi Trời Mơ,
Ai kêu ta trong cùng thẳm Hư Vô ?
Ai réo gọi trong muôn sao, chới với ?
- Nàng, nàng, nàng, thôi chính nàng đương mong đợi.

Sommeil dans les étoiles

Je posai mes habits sur les nuages, puis légèrement

Je pénétrai dans la voie lactée éblouissante de lumière.

Les étoiles dispersées flottaient à la surface,

Et leur bruit tumultueux montait jusqu'au palais de la lune.

Et nu, je me couchai dans le palais de jade,

Les bras agrippant les tuniques des fées.

La Tếte posée sur la Grande Ourse qui venait d'apparaître

Mon âme dérivant jusqu'au pays de Champa.

Je la rencontrai sur une petite étoile

L'embrassai à l'ombre des montagnes de nuages

L'enlaçai dans les cascades de lune

L'étreignai dans les sources d'étoiles.

Elle ne parlait, ni ne riait, ni ne soupirait

Me suivant à l'étoile Polaire à l'horizon.

Sur mes joues ses larmes soudain perlèrent,

Prenant mon visage, elle me parla doucement.

Mais la lune! mais les étoiles! mais le vent!

Bruyamment, tourbillonnèrent autour de moi.

La minute d'égarement passa. Ciel! Douleur!

La silhouette de la Chàm peu à peu disparut dans la brume.

[486] Cette nuit, assis sur le rivage

Silencieusement je compte les siècles

Qui sont passés dans cette courte minute,

J'écoute attentivement les mondes infinis

Réunis dans le cœur de milliers de grains de sable,

Cependant que le courant de ma pensée dérive vers l'égarement,

Mon âme s'enivre et s'enfonce dans le Monde des Rêves,

Qui m'appelle depuis le Néant ?

Qui me hèle dans ces milliers d'étoiles scintillantes ?

— Elle, elle, elle, c'est bien elle qui m'attend.

Dans ce poème l'auteur a voulu traduire l'élan de l'âme humaine, longtemps égarée dans les illusions de ce monde et qui trouve enfin, dans un bref instant d'illumination, par-dessus les notions de l'Espace et du Temps, sa vraie nature, personnifiée ici par une jeune fille Chàm. C'est en somme une parabole de l'enseignement bouddhique d'après lequel tout être participe de la nature divine du Cosmos, qui ne naît ni ne meurt, que des passions peuvent temporairement voiler, mais qui subsiste toujours au fond de tout cœur à travers les multiples existences de la métempsychose.
Nguyễn Vỹ

II naquit en 1912. Originaire du village de Tân-phong, huyện de Đức-phổ dans le Quảng-ngãi au Centre Vietnam. Il est mort récemment. D'une famille de lettrés et de patriotes il subit l'influence des siens et fut un écrivain qui se plaçait toujours dans l'opposition. En 1937 il dirigea à Hanoi le journal politique bilingue hebdomadaire Bạch Nga (Le Cygne) dans lequel il critiquait sévèrement le colonialisme. Ce journal fut interdit au bout de quelques numéros. En 1940 comme le Japon étendait son contrôle sur l'Indochine, Nguyễn Vỹ retourna ses attaques contre les nouveaux maîtres. Il fut emprisonné. Cette seconde expérience ne le rebuta pas. Il fonda par la suite d'autres journaux tous dirigés contre les gouvernements de l'heure et tous voués à une existence éphémère.

Il collabora aussi à différentes revues dont l'Ami du peuple, Văn học tạp chí, Hà-nôi báo et Phụ nữ38. A partir de 1958, il dirigea à Saigon la revue littéraire Phổ thông.

Nguyễn Vỹ, plus qu'un poète, était un littérateur, et surtout un polémiste politique. Il écrivit des pamplets incendiaires, des romans, [487] mais peu de poèmes. Il fit pourtant beaucoup parler de lui en fondant une nouvelle école poétique qu'il baptisa Bạch Nga (Le Cygne) et dont nous allons donner un échantillon avec le poème suivant :

Sương rơi

Nặng trĩu


Trên cành
Dương liễu ...
Nhưng hơi
Gió bấc
Lạnh lùng
Hiu hắt
Thấm vào
Em ơi,
Trong lòng
Hạt sương
Thành một
Vết thương!...
Rồi hạt
Sương trong
Tan tác
Trong lòng,
Tả tơi
Em ơi !
Từng giọt
Thánh thót,
Từng giọt
Điêu tàn
Trên nấm
Mồ hoang !...
Rơi sương
Cành dương
Liễu ngã
Gió mưa
Tơi tả
Từng giọt,
Thánh thót
Từng giọt,
Tơi bời
Mưa rơi,
Gió rơi,
Lá rơi ,
Em ơi !...

La rosée


La rosée tombe

Lourdement

Sur les branches

Des saules ...

Mais le souffle

De la bise

Glaciale

Légèrement

S'infiltre

Ma bien aimée,

Dans mon cœur

Une goutte de rosée

Devient une

Blessure! ...

Puis la goutte

De rosée limpide

Se brise

Dans mon cœur,

Déchiré

Ma bien aimée!



Goutte à goutte

Elle chante,

Goutte à goutte

Elle se détruit

Sur le tertre

D'une tombe délaissée! ...

[488]

Quant au fond, ce texte exprime à peu près l'idée exposée dans le fameux poème « Le vase brisé » : à savoir qu'il suffit parfois d'un geste inconscient d'indifférence de la part de l'être aimé pour que l'amour en soit blessé mortellement.



Mais ce qui nous intéresse le plus dans ce poème de Nguyễn Vỹ, c'est sa forme d'avant-garde qui pourrait se réclamer de l'Art Poétique de Verlaine : “De la musique avant toute chose !”

L'auteur a su merveilleusement utiliser les locutions adverbiales à deux mots pour rendre le bruit désespérément monotone de la rosée qui s'égrène. Mais il est non moins incontestable que cette poésie d'avant- garde n'aurait su se prêter à n'importe quel sujet. En tout cas, si l'école poétique Bạch Nga a suscité une curiosité bienveillante, elle n'a pas réussi à faire beaucoup d'adeptes.

CONCLUSION

Comme on a pu le constater en lisant les quelques poèmes cités, la classification en tendances néo-classique, lyrique, réaliste et impressionniste, de la poésie vietnamienne de la décade pré-révolutionnaire n'a qu'une valeur toute relative.

En effet, les néo-classiques, tout en respectant les règles de la prosodie T'ang, restaient des lyriques, et ne craignaient pas de traduire leur lyrisme en langage impressionniste, ou de peindre paysages et portraits avec un sens réaliste tout nouveau.

Inversement, les poètes provisoirement catalogués comme lyriques, réalistes ou impressionnistes, tout en cherchant à enrichir leur poésie par de nouvelles structures du vers, de nouveaux rythmes mieux appropriés au mouvement de leurs idées et sentiments, ne refusaient pas de revenir, lorsqu'ils le jugeaient utile, aux vieux moules du Thất ngôn (vers de sept pieds), du Lục bát (vers de six/huit pieds) et du Song thất lục bát (vers de sept/six/sept/huit pieds)39.

Enfin, tous les poètes de la période pré-révolutionnaire, quelle que fût l'étiquette qui leur a été donnée, combattaient plus ou moins, sous la même bannière.

Dans cette marche en avant, les rangs étaient donc mêlés. Tout au plus pouvons-nous dire, avec bien des réserves d'ailleurs, que les impressionnistes constituaient une avant-garde, puisque pour ce qui est de la forme ils furent les plus impétueux à briser le moule des vers antiques, à inventer de nouvelles cadences, et les premiers à essayer des vers de six, huit, dix et même de deux pieds. Cette métrique nouvelle, qui d'abord avait scandalisé, puis avait heurté le sens habituel du rythme, finit par conquérir le public lorsque fut reconnu qu'elle possédait aussi sa propre musique. Et le rythme des vers classiques, du Thất [489]

ngôn, du Lục bát et du Song thất lục bát, apparut alors artificiellement monotone, trop uniformément cadencé. L'innovation du Thơ Mới consista essentiellement à le remplacer par d'autres rythmes avec des vers d'un nombre variable de pieds, ce qui créa une heureuse variété. En ce qui concerne le fond, les impressionnistes furent aussi les plus hardis, créant de nouveaux modes de penser et de sentir, qui s'opposaient non seulement à l'ordre social établi, mais encore à tout le credo esthétique et moral, figé depuis des millénaires.

— Malgré quelques divergences de détail, le mouvement du Thơ Mới accusa une réelle unité que nous pouvons caractériser comme suit :

Quant à la forme :

— Répudiation des règles trop rigides de l'ancienne prosodie, répudiation de plus en plus fréquente, mais jamais absolue;

— Pour la description des portraits et paysages, l'ancienne technique trop discrète de l'aquarelle à l'encre de Chine fut de plus en plus remplacée par la technique de la peinture moderne avec ses coloris éclatants et ses détails plus fouillés;

— Pour l'expression des idées et sentiments, au général succéda l'individuel, à des images et symboles conventionnels se substituèrent des impressions personnelles et fugitives.

Quant au fond :

— A l'instar de la littérature chinoise ancienne les thèmes de la littérature classique vietnamienne étaient très limités, et surtout traitaient presque toujours des mêmes sujets, à savoir glorification des vertus cardinales de l'homme et du citoyen : Fidélité au prince, piété filiale, loyauté, compassion, épicurisme modeste préférant les plaisirs d'une vie paisible aux honneurs et richesses, etc. Dans les poèmes de la littérature moderne, au contraire, le lecteur découvre un plus vaste répertoire de thèmes dont, les questions sociales jusque là totalement ignorées des anciens lettrés.

— L'amour, thème éternel, a aussi élargi son domaine : de l'amour noble, fondé sur les règles sacrées du mariage et de la famille, le poète moderne est passé à l'amour ingénu des impubères, à l'amour plein de compassion pour les prostituées, et même au thème impensable autrefois, de l'adultère.

— Enfin, si le patriotisme était chanté assez fréquemment dans la littérature classique, il l'était toujours clairement, soit dans des professions de foi de loyalisme envers le souverain, soit dans des critiques violentes contre le maître étranger et ceux qui collaboraient avec lui. Avec les poètes de la jeune génération, le patriotisme se manifesta plus insidieusement, bien sûr, pour déjouer la censure, mais surtout plus finement, sous mille aspects inattendus: une partie de danse bruyante où perce un incurable ennui, suicide d'une prostituée victime des injustices sociales, une femme de l'aristocratie déchue faisant aérer

[490] au soleil ses anciennes robes somptueuses, un vieux lettré écrivant pour le Tết des sentences parallèles que personne n'achète plus, un jeune homme devenu un respectable rond-de-cuir se souvenant avec mélancolie des jours exaltants où il se lançait à la poursuite d'un idéal, etc.

A côté de ces tristes tableaux de la nouvelle société née d'une rencontre imposée avec l'occident, figurent d'autres tableaux évoquant la vie heureuse d'autrefois : un marché à l'approche du Tết, un mariage campagnard, une porte de village, etc. Ce dernier point mérite d'être souligné : La génération de 1930, tout en préparant la révolution imminente, s'attachait à cultiver, à entretenir les vertus fondamentales de la race : amour de la paix, endurance au travail et à la douleur, compassion à l'égard des malheureux, et croyance indéracinable à la justice immanente du Cosmos. Les vicissitudes de l'Histoire ne pouvaient déposer qu'un vernis superficiel, sous lequel subsistait intégralement le substrat confucianiste-bouddhiste.

Ceci dit. Il n'en est pas moins vrai que le mouvement littéraire de la décade pré-révolutionnaire doit beaucoup à la culture française. Les jeunes gens nés dans les années 1910 constituèrent la première génération qui reçut une éducation française complète, qui assimila son esprit, qui s'imprégna des pensées généreuses de la révolution de 1789, qui s'enivra de poèmes romantiques, qui révéra l'œuvre de savants tels que Pasteur, Berthelot, Marie Curie. Aussi n'y a-t-il pas lieu de s'étonner que cette littérature, bien qu'anticolonialiste ait gardé une pieuse gratitude envers la culture française, dont elle s'abreuvait avec enthousiasme, comme la littérature classique vietnamienne s'était abreuvée de culture chinoise.

— Enfin, est-il besoin de le dire ? — pour les Vietnamiens qui en 1935 atteignirent 20 à 30 ans, la poésie de la décade pré-révolutionnaire apparut comme une révélation merveilleuse. En absorbant cette nouvelle nourriture, leurs jeunes cœurs s'ouvrirent à l'amour romantique, à la compassion pour les déshérités de la vie, à l'appel de «l'aventure» que ne se contentèrent pas de chanter un Vũ Hoàng Chương qui, pour répondre à une injuste réprimande de son supérieur français claqua la porte de son bureau après avoir écrit sur les murs un poème vengeur sur la condition humiliante des fonctionnaires indigènes, ou un Xuân Diệu qui abandonna sa carrière de douanier pour entrer dans la clandestinité.[491]

BIBLIOGRAPHIE

 Anthologie de la Littérature Vietnamienne. Tome III : Deuxième moitié du XIXe siècle —

1945. Éditions en Langues Étrangères, Hanoi 1975.

 Anthologie de la Poésie Vietnamienne. Éditeurs Français Réunis, Paris 1969.

 Cordier G. Étude sur la Littérature Annamite. Tome I : Considérations générales. Saigon, 1933.

 Dương Đình Khuê. Les Chefs D'œuvre De La Littérature Vietnamienne. Saigon, 1966.

 Quảng Нàm. Việt-Nam Văn Học Sử Yếu. Bộ Quốc Gia Giáo Dục, Saigon 1962.

 Quảng Нàm. Việt-Nam Thi Văn Hợp Tuyển. Bộ Quốc Gia Giáo Dục, Saigon 1962.

 Đỗ Bằng Đoàn - Đỗ Trọng Huề. Việt-Nam Ca Trù Biên Khảo. Saigon, 1962.

 Durand M. M. Les Impressifs en vietnamien. B.S.E.I., n° 1, 1er trimestre 1961.

 Durand M. M. et Nguyễn Trần Huân. Introduction à la Littérature Vietnamienne. Maisonneuve et Larose, Paris 1969.

 Hoài Thanh - Hoài Chân. Thi Nhân Việt-Nam. Édition Hoa Tiên, Saigon 1968.

 Huard P. et Durand M. M. Connaissance du Viet-Nam. Paris Hanoi, 1954.

 Huỳnh Văn Trọng. Contribution À L'histoire Du Journalisme Vietnamien de 1865 à 1945. Diplôme de l’ Е.Р.Н.Е. — Exemplaire dactylographié. Paris, 1969.

 Nghiêm Toản. Việt-Nam Văn Học Trích Yếu . Édition Khai-Trí, Saigon 1968.

 Nguyên Tiếng Lãng. Panorama De La Poésie Vietnamienne Contemporaine. Littératures Contemporaines De l'Asie Du Sud Est. Colloque du XXIXe Congrès International des Orientalistes. L'Asiathèque. Paris 1974.

 Phạm Thị Ngoạn. Introduction au Nam-Phong. B.S.E.I., nos 2 et 3 - 2e et 3e trimestres 1973.

 Phan Kế Bính. Việt Hán Văn Khảo. rééd. Mạc Lâm, Saigon 1970.

 Phan Kế Bính. Việt-Nam Phong Tục. Présentation et traduction annotée par Nicole Louis-Hénard. E.F.E.O., Paris 1975, tome I. Tome II à paraître.[492]

 Thanh Lãng. Bảng Lược Đồ Văn Học Việt-Nam. Édition Trình Bày, Saigon 1967.

 Trọng Miên. Những ngày chung sống với Hàn Mạc Tử à Saigon. Revue Văn, n° 73-74 du 7-11-1967.

 Tuyển Тậр Сhế Lan Viên. Ấn loát : Phân khoa Khoa Học Xã Hội. 22-3-1968. Exemplaire polycopié.

 Võ Long Tê. L'expérience poétique et l'itinéraire spirituel de Hàn Mạc Tử. B.S.E.I., 4e trimestre 1972, pp. 567-652.

 Vũ Ngọc Phan. Nhà Văn Hiện Đại. Édition Thăng Long, Saigon 1960.


NOTES

(0) SOURCE: Nicole Louis-Hénard, Dương Đình Khuê Bulletin de l’École française d’Extrême-Orient  Year 1978  Volume  65  Issue 65-2  pp. 431-492 .

Notation de la forme [432] renvoie à la page 432 du document original.

(1) Dương Đình Khuê : « Les Chefs-d'œuvre de la Littérature Vietnamienne » Saigon 1966.

(2) Dương Đình Khuê, op. cit., p. 113.

(3) II s'agit de la revue Đông Dương Tạp Chí. Phan Kế Bính « Việt-Nam Phong Tục », présentation et traduction annotée par Nicole Louis-Hénard Paris (E.F.E.O.), collection de textes et Documents XI, 1975, page XVI sq.

(4) Le parti nationaliste du Vietnam (Việt-Nam Quốc Dân Đảng) était un parti mal structuré et, par manque de coordination, l'insurrection de Yên-báy du 10 février 1930 échoua, les treize leaders furent capturés par la police française, condamnés à mort et exécutés le 17 juin. La mauvaise organisation du mouvement avait fait que beaucoup de jeunes se connaissaient et avaient parlé. Il en résulta qu'un grand nombre d'entre eux furent emprisonnés.

(5) Phạm Thị Ngoạn : « Introduction au Nam Phong », В.S.E.I., nos 2-3, 2e et 3e trimestres, 1973.

(6) Phạm Quỳnh fut nommé par l'Empereur Bảo-Đại, Ministre chargé de la direction du cabinet impérial civil le 11-11-1932 et Ministre de l'Éducation nationale le 2-5-1933.

Phạm Thị Ngoạn, op. cit., p. 206.

(7) Dương Đình Khuê, op. cit., chapitre VII : La littérature de 1862 à 1913.

(8) Le genre lục bát dit six/huit est composé de vers de 6 et 8 pieds, tandis que le song thất lục bát dit, double sept/six-huit, est composé de vers de 6 et 8 intercalés avec deux vers de 7 pieds. Cf. Phan Kế Bính : « Việt Hán Văn Khảo », rééd. Mạc lâm, Saigon 1970. Cordier G.: « Étude sur la Littérature Annamite », I — Considérations générales, Saigon 1933.

(9) Pour le « Từ » voir Cordier ou Phan Kế Bính.

(10) Voir Dương Đình Khuê, op. cit., p. 293.

(11) Durand M M. : Les Impressifs en Vietnamien, B.S.E.I. — Tome XXXVI, n° 1 (1er trimestre 1961).

(12) Phạm Thị Ngoạn, op. cit., p. 274 sq.



(13) D'après les règles de l'astrologie sino-vietnamienne, l'Ouest correspond aux métaux. Le vent d'automne, ou vent d'Ouest, est donc aussi appelé Vent d'Or ou Vent jaune (Kim phong).

(13a) L’expression « vó câu » signifie plutôt « gallop de cheval » [LVĐ].

(14) Cette phrase est trop concise pour pouvoir être comprise dans une traduction mot à mot. Voici son sens développé : Cependant qu'enserrent mon cœur les fils ténus qui m'attachent même aux personnes que j'ai à peine rencontrées sur un vieux débarcadère, et qui ne sont pour moi que des connaissances de hasard comme la lentille d'eau et le nuage.

(15) La superstition populaire attribue au chant du geai l'annonce d'un visiteur inattendu.

(16) Khâm-Thiên est un quartier de Hà-nội réputé pour ses « maisons de chanteuses » (Đỗ Bằng Đoàn, Đỗ Trọng Huề : Việt Nam Ca Trù Biên Khảo, Saigon 1962, p. 55.

(17) Khai Trí Tiến Đức, alias AFIMA (Association pour la Formation Intellectuelle et Morale des Annamites), créée et présidée par Phạm Quỳnh dans le but d'attirer l'élite de la nation vers une politique de coopération franco-vietnamienne. De fait, ce fut surtout un cercle de mandarins et de parvenus qui y venaient pour jouer au tổ-tôm et occasionnellement pour être présentés aux hauts dignitaires de l'époque.

(18) Nguyễn Văn Vĩnh : Le Tổ-tôm jeu de cartes annamite. B.S.E.I. Nouvelle série, tome XXVIII, n° 4, 4e trimestre 1953, pp. 309-362.

(19) Parodie de la locution populaire « vai mang túi bạc kè kè » (porter un sac d'argent avec avarice) employée pour désigner les avaricieux.

(20) Jeu de mots : « quần » signifie à la fois pantalon et balle de tennis.

(21) Tự Lực Văn Đoàn : groupe littéraire qui lança un nouveau style imité de la littérature classique française et débarrassé le plus possible des allusions littéraires chinoises

(M. M. Durand, Nguyễn Trần Huân : Introduction à la littérature vietnamienne. — Collection UNESCO. Introduction aux Littératures Orientales. Paris 1969, p. 120).

(22) Antigonon leptopus hook. Petite fleur ayant des pétales en forme de cœur, dont il existe deux variétés la rose et la blanche, et qui est au Viet-Nam le symbole de l'amour.

(23) II s'agit de la nouvelle de Thanh Châu intitulée « Hoa ti gôn » parue dans la revue « Tiểu thuyết thứ bảy » en septembre 1937 (Hoài Thanh - Hoài chân, «Thi nhân Việt-Nam », Saigon 1968).

(24) Les Vietnamiens avaient l'habitude de laquer leurs dents en noir (cf. Huard P. & M. Durand, Connaissance du Vietnam, Paris-Hanoi, 1954, p. 170).

(25) Tige de bambou surmontée de gongs en terre cuite, qu'on plante à l'approche du Tết pour écarter les mauvais génies des festins offerts aux ancêtres pendant les jours de fête. Phan Kế Bính : « Việt Nam Phong Tục », présentation et traduction annotée par Nicole Louis- Hénard, tome II à paraître, note 883.

(26) En même temps qu'ils dressent le cây nêu à l'approche du Tết, les Vietnamiens ont coutume de dessiner à la chaux éteinte un grand arc dans la cour de leur maison, voire même un échiquier toujours dans le but d'éloigner ou d'égarer les génies malfaisants.

(27) Littéralement : le petit Pénis et la grande Prostituée. A la campagne, il est d'usage, surtout dans les familles où sévit la mortalité infantile, de donner ces noms grossiers aux petits enfants pour décourager les génies malfaisants qui pourraient être tentés d'attacher à leur service, et donc de les faire mourir, les enfants portant de jolis noms. Évidemment ces sobriquets grossiers seront remplacés, à l'âge où l'enfant va à l'école, par des noms choisis parmi ceux des vertus, des fleurs, des pierres précieuses, etc.

(28) Autrefois en Chine comme au Vietnam on comptait l'âge avec l'année nouvelle, si bien qu'un enfant né dans le dernier mois de l'année, avait un an quelques jours plus tard. Malgré les pièces d'état civil qui donnent l'âge exact dans la vie courante, on persiste encore à user de la coutume ancienne.

(29) Ngày Nay est une revue lancée par le groupe Tự Lực Văn Đoàn créée en 1932 par un jeune licencié ès-sciences, revenu de France, qui avait pour nom Nguyễn Trường Tam alias Nhất-Linh. Cette revue, dont le but était de faire prendre conscience au peuple de sa force et de sa personnalité, parut d'abord chaque semaine puis tous les mois. Son premier numéro est daté du 30 janvier 1935. Sa parution fut interrompue en septembre 1940 puis reprit après 1945. — Durand M. M., Nguyễn Trần Huân : Introduction à la Littérature Vietnamienne, Paris 1969, p. 144. — Huỳnh Văn Tòng : Contribution à l'Histoire du Journalisme Vietnamien de 1865 à 1945. Diplôme de l'E.P.H.E., exemplaire dactylographié, Paris 1969, p. 126-132.

(30) Sur ces plateaux sont placés les présents de la famille du marié : noix d'arec, thé, gâteaux, et quelquefois un porc rôti.

(31) Phan Kế Bính, op. cit., note 189.

(32) La revue Phong Hóa (Mœurs) fut l'organe de combat de l'équipe du mouvement Tự-Lực Văn-Đoàn. D'une manière satirique elle parvint à faire disparaître certaines coutumes et mœurs anciennes en les ridiculisant. Cette revue parut de 1932 à 1936.

Huỳnh Văn Trọng, op. cit., p. 126.

(33) Tinh Hoa, revue vietnamienne qui parut à partir de 1937 sous la direction de Đoàn Phú Tứ. Huỳnh Văn Trọng, op. cit., p. 217.

(34) Trọng Miên : « Những ngày chung sống với Hàn Mạc Tử ở Saigon » Revue Văn n° 73-74 du 7-11-1967, Saigon, pp. 13-20.

(35) Tiếng Dân : « La voix du peuple », le premier quotidien du Centre Vietnam. Durand et Nguyễn Trần Huân : « Introduction à la Littérature Vietnamienne », Paris 1969, p. 140.

(36) Tiểu Thuyết Thứ Năm : « Roman du jeudi ».

(37) Cette poésie célèbre intitulée « Trên Đường Về» (sur le chemin de retour) a déjà été traduite dans «Anthologie de la Littérature Vietnamienne », tome III, p. 440.

(38) Hời, autre nom vietnamien pour désigner les Chàms.

(39) L'Ami du peuple Indochinois. Quotidien, parut à Hanoi de 1930 à 1935. Văn Học Tạp Chí : Revue littéraire mensuelle parut à Hanoi à partir de 1932 jusqu'à août 1935.

Hà-nội Báo parut à partir du 1er janvier 1936. Il y eut trois revues féminines :

— 1 - Phụ Nữ Thời Đàm (chronique féminine) hebdomadaire qui parut à Hanoi de

1930 à 1934.

— 2 - Phụ Nữ Tân Văn (hebdomadaire) qui parut à Saigon de 1931 à 1935.

— 3 - Phụ Nữ Tân Tiến qui parut à Huế de 1932 à 1934.

(40) Dương Đình Khuê, op. cit., chap. VII.




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