Droit de L homme


Crimes de trahison à l’égard des engagements



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Crimes de trahison à l’égard des engagements

Depuis toujours, la guerre a ses propres lois et règlements dont plusieurs sont devenus des conventions et traités internationaux. Il arrive qu’à certains moments, les parties belligérantes décident un arrêt du feu pour évacuer les blessés, de même que dans un tel cadre humanitaire, elles sont d’accord pour observer une trêve à l’occasion des grandes fêtes religieuses, des fêtes de Nouvel An. Dans la dernière guerre du Vietnam, des trêves ont eu lieu à l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An, notamment pendant les premiers jours de la nouvelle année vietnamienne. L’objectif des trêves était de permettre à la population des deux côtés de passer les trois premiers jours de l’an dans une paix et tranquillité de courte durée et non pas tout simplement pour laisser les troupes des deux camps se reposer en vue de préparer d’autres combats. Pour le Têt Mâu Thân , 1968 le côté de la République du Vietnam a proposé une trêve de 3 jours, tandis que celui des troupes communistes en a proposé 7. C’est ainsi que dans l’armée du Sud, hormis les soldats assurant la permanence dans les casernes, la majorité des effectifs fut autorisée à passer les jours de fête dans leurs familles. Les crimes se produisirent lorsque les troupes communistes ouvrirent le feu en même temps sur tout le territoire du Sud Vietnam, attaquant presque la totalité des villes surpeuplées d’habitants. Selon M. Truong Nhu Tang, Ministre de la justice du Front populaire de Libération du Sud Vietnam, un outil de Hanoi, les communistes nord vietnamiens ont lancé dans cette grande attaque 9 divisions de leurs forces régulières, sans compter les unités de renfort régionales. Dans cette situation, la trahison des communistes vietnamiens ne vise pas seulement à attaquer par surprise l’armée sud vietnamienne mais aussi à massacrer la population civile. Violant la trève pour le Têt, le Nouvel An lunaire, qu’ils avaient proposé, les communistes vietnamiens déclenchent une offensive générale le 31.01.1968 Cet acte a montré la nature belliqueuse de ses dirigeants, prêts à recourir aux procédés les plus violents pour s’emparer du Sud Vietnam.

Des balles de toute sorte d’armes ont surpris les citadins en plein sommeil. Leur sang a coulé à flot, des corps humains se sont écroulés au milieu de la nuit de transition et pendant les premiers jours de l’an. Il ne s’agissait pas de balles perdues provenant de l’affrontement entre deux forces ennemies, car il y avait beaucoup de gens, notamment à Hue, vieux et jeunes, hommes et femmes, obligés de sortir de la maison et se regrouper dans la cour, qui furent fusillés par les soldats communistes. Ils tombèrent sans savoir pourquoi on a tiré sur eux. Quelle injustice ! Ho Chi Minh et la bande des dirigeants communistes ont souvent loué leur "armée héroïque". Hélas ! quelle est cette sorte d’héroïsme qui consiste à tirer sur les femmes et les enfants, sur les habitants innocents, sur les gens dont les mains et les jambes étaient liées. C’est vraiment une honte qui durera pendant des milliers de générations pour l’armée communiste. L’histoire n’oubliera jamais ces crimes.



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