Chùa Trúc-Lâm vang L¶i Phšt: 5 bÃn Chinh Ph‚ Ngâm



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(nha) thiªp Ö môn


Attente (113)

113. Derrière cette porte, mon destin est fixé;

D'être au-delà des nuages, serait ce toujours le vôtre?

Mon vœu d'une union semblable à celle du poisson et de l'onde,

Se doutait-il que nous serions séparés comme le nuage et l'onde?
117. Je ne m'imaginais pas femme de combattant,

Vous n'aviez pas été à l'école de Vuong tôn

Pourquoi les montagnes et les eaux nous divisent-elles

De sorte que la tristesse me visite soir et matin?

121. Tous deux dans la fleur de la libre jeunesse,

Nous nous sommes unis par les liens de l'hymen,

Pourquoi faut-il qu'un couple jeune et assorti

Reste séparé par les monts et les passes, dans le froid et le chaud?


125. Quand vous êtes parti, le loriot n'était pas familier du saule;

Vous pensiez revenir au chant du coucou.

Aujourd'hui le coucou a vieilli avec le loriot,

Devant le toit babille de nouveau l'hirondelle


Quand vous vous êtes mis en route, l'abricotier s'ouvrait à peine;

Vous pensiez revenir vers la floraison des pêchers.

Aujourd'hui les fleurs de pêchers ont passé avec le vent de l'est

Et le rose ketmie se fane au bord du fleuve


133. Vous m'avez donné rendez-vous au pied du Lung-Tây;

De toute le matinée nulle ombre n'est venue,

Tandis que je retiens mes larmes, les feuilles tombent sur mes épingles;

Le hameau de midi résonne du bruit confus des oiseaux.


137. Vous m'avez donné rendez-vous au pont de Han-duong.

Vers le soir j'y suis, mais ne trouve personne;

Tandis que je retiens mes larmes, le vent soulève ma tunique;

Le flux montant inonde l'immensité des berges...


141. Les nouvelles partent, l'homme ne revient pas.

Les fleurs flétries du peuplier jonchent la mousse.

La mousse étend tout autour son verdâtre tapis,

Chaque pas dans la cour remue mille vagues sentiments.


145. Les lettres arrivent, l'homme n'arrive pas.

Le store ajouré, maintes fois, a tamisé les rayons du soleil.

Les rayons du soleil, maintes fois l'ont traversé obliquement

Pourquoi sur dix promesses, neuf ne peuvent être tenues?


Solitude (149)
149. Si j'essaye de compter du jour de votre départ,

Trois fois les sapèques des lotus sont écloses,

Je plains celui qui défend les passes reculées,

Je plains celui qui monte la garde dans le lointain Hoàng-hoa!


153. Des attaches familiales, quel soldat n'en a pas:

De vieux parents, une jeune femme à qui il pense?

Votre mère a la tempe blanche comme du givre,

Votre enfant demande des soins constants.


157. Le cœur de votre mère est triste lorsqu'elle s'appuie à la porte;

La bouche de votre petit attend sa becquées de riz.

En offrant l'aliment, j'accomplis le devoir du fils;

Je remplace le père sous la lampe studieuse.


161. Seule je soigne la vieillesse et j'éduque l'enfance.

Que lourde est la charge de ces soucis!

Je pense à vous depuis tant de gelées et d'étoiles,

Tant de printemps et d'hivers qui se sont répétés!


165. Voici trois, quatre ans que nous nous sommes séparés.

Mille inquiétudes embrouillent l'écheveau de mon cœur.

Que ne suis je près de vous, à la distance d'un empan,

Pour vous découvrir toute son amertume!

113. Recluse derrière ma porte, est-ce peut-être mon sort,

Mais les nuages du ciel ne sauraient être votre destinée.

Notre serment de nous aimer comme le poisson aime l'eau,

Ne se dissout pas pour que flots et nuages nous séparent.


117. Me serai-je jamais vue recluse dans l'attente mon aimé,

Aviez-vous seul instant voulu de l'exemple ces Vuong tôn,

De ces mille lieux de fleuves, de montagnes, de séparation,

Pour que matin et soir, mon cœur n'est que désolation?


Nous jurons d'être unis et votre parole? (121)
121. Dans le bonheur, dans l'espoir insouciant de notre jeunesse,

Nous fîmes le serment de nous aimer sans nous quitter jamais.

Qui a nourri en son sein la cruelle séparation du jeune couple

Par monts et par marches frontières, dans le gel et le feu du désert?


125. Vous partiez quand le loriot au saule avouait son amour,

Vous me promettiez au chant du coucou vôtre retour,

Mais le coucou et le vieux loriot sont bien partis ,

Et sur notre toit l'hirondelle a rapporté son gazouillis .


129. Vous preniez la route, l'abricotier ouvrait ses boutons au vent,

Vous me promettiez votre retour aux pêchers en fleurs,

Mais au vent d'est les pêchers ont perdu leurs dernières pétales,

Et au bord de l'eau, l'hibiscus aux fleurs fanés pleure ses fanes.


133. Vous me promettiez de nous revoir au défilé du Lung Tây,

Depuis l'aube je guettais en vain votre ombre,

Sur ma coiffe épinglée, jonchent les feuilles mortes,

Dans mes yeux je refoule en vain mes larmes,

Dans ma tête s'entremêle la rumeur tardive du village.
137. Vous me promettiez de nous voir au pont de Han-duong,

Depuis la nuit je vins guetter vos pas au loin,

Mais ne vient que le vent bruisser dans ma tunique,

Dans mes yeux je retiens toujours mes larmes,

Tandis que la marée du soir enfle une immense peine.
141. Vos nouvelles reviennent, mais mon aimé point ne revient

Le buisson de fleur s'est déjà figée dans la vermoulure,

La mousse a déjà étendu tant de tapis de verdure,

A présent, chaque pas porte combien de mes peines?


145. Vos lettres sont arrivées, mais ne m'arrive point mon aimé,

Le rideau de ma chambre était prêt pour ne recevoir que le soleil:

Combien de fois s'est il laissé transpercer par ses méchants rais,

Pourquoi neuf fois sur dix vos promesses au vent me désespèrent?


La femme du Combattant compte (149)
149. Je recompte de près et de loin, depuis votre départ,

Trois fois les lotus ont forgé leurs sapèques dorées,

Combien de retours avez vous faits vers les marches lointaines,

De refuges avez vous pris sur les mille lieux du Hoang hoa ?


153. Combien de liens ont tissé les combattants avec leur famille,

Quel amour et quelle peine sont au cœur des parents et de l'épouse,

Combien de tempes vieillies et combien d'enfants encore allaités,

Combien de peine ont eu les parents appuyés au seuil pour scruter

Combien d'amour a-t-il manqué aux enfants esseulés?
157. J'ai porté des douceurs que le fils apporte à ses parents,

A la lampe d'étude, des enfants je remplace au mieux le père,

Que je suis bien seule devant les vieux parents et les adolescents,

Combien de soucis ont-ils pesé sur mes frêles épaules?

Combien de fois les étoiles d'automne ont ils tourné au ciel,

Combien furent-ils de jeunes printemps et d'hivers finissants?


La femme du Combattant ne sait plus compter (165)
161. Est ce trois ou quatre années qui se sont écoulées ?

Tant d'écheveaux d'inquiétude sont embrouillés dans ma mémoire,

Que mon seul espoir est qu'à un doigt de mon cœur approché,

Vous soyez pour l'entendre et le décharger de son désarroi!


113. Trong cØa n¥y, ðã ðành phšn thiªp, 122. ‹ môn c¯ thiªp kim sinh phšn,

Ngoài mây kia, há kiªp Chàng vay? Thiên nhai (nha) khƒi quân bình sinh h°n

Nh‰ng mong cá nŸ¾c sum-v¥y, Bình sinh h°n t¼ tín tùy ngŸ th˜y bÕn



Bao ng¶ ðôi ngã nŸ¾c mây cách v¶i. Kim sinh phšn na kham tŸ½ng cách th˜y vân thôn
117. Thiªp chÆng tŸƒng ra ngŸ¶i chinh-ph‚: 126. Thiªp thân b¤t tŸƒng vi chinh ph‚

Chàng há t×ng h÷c VŸ½ng Tôn? Quân thân khƒi h÷c vi VŸ½ng Tôn

C¾ sao cách trƒ nŸ¾c-non, Hà s¼ giang nam d‰ giang b¡c

Khiªn ngŸ¶i thôi s¾m thì hôm nh‰ng r¥u? Linh nhân s¥u hi¬u h¼u (cánh) s¥u hôn


121. Phªt phong-lŸu ðŸ½ng ch×ng niên-thiªu, 130. Nh¤t cá th¸ phong lŸu thiªu niên khách

Sánh nhau cùng dan-díu ch‰ duyên, Nh¤t cá th¸ thâm khuê thiªu niên hôn

NÞ nào ðôi-lÑa thiªu-niên, Khà kham lŸÞng niên thiªu

Quan-s½n ð¬ cách, hàn-huyên bao ðành? Thiên lý cách hàn huyên


125. Thuƒ lâm-hành, oanh chŸa bén (kh¡n) li­u, 134. ºc tích d‰ quân tŸ½ng bi®t thì Li­u ði«u do v¸ chuy¬n hoàng ly

HÌi ngày v« : "¿¾c nËo quyên ca"; V¤n quân hà nhšt quy Quân Ÿ¾c ð² quyên ð«

Nay quyên ðã tr‚c oanh già, в quyên d› tr‚c hoàng ly lão

Ý-nhi lÕi gáy trŸ¾c nhà líu-lo. Thanh li­u lâu ti«n ng‰ ý nhi


129. Thuƒ ð‡ng-ð°, mai chŸa dÕn gió, 140. ºc tích d‰ quân tŸ½ng bi®t trung Tuyªt mai do v¸ thÑc ðông phong

HÌi ngày v«: "ChÎ ðµ ðào bông"; V¤n quân hà nhšt quy Quân chÎ ðào hoa h°ng

Nay ðào ðã cu¯n (quyªn) gió ðông, Ðào hoa d› bÕn ðông phong khÑ

Phù dung lÕi bên sông bà-xoà (ba-soà). Lão mai giang thŸþng h¼u phù dung


133. H©n cùng ta, L¹ng-tây ðèo (s¥m) ¤y: 146. D‰ ngã Ÿ¾c hà sƒ Nãi Ÿ¾c L¹ng tây s¥m

S¾m ðã trông, nào th¤y h½i-t‡m, Nhšt trung h« b¤t lai

C£p (Nh¸n) ng×ng, lá r‚ng cành trâm, Tr‚y di®p ðâu ngã trâm Tr‰ lšp không thª kh¤p

Thôn trŸa nghe r¼c tiªng c¥m lao-xao... Hoang thôn huyên ng÷ c¥m
137. H©n n½i nao, Hán-dŸ½ng c¥u (ki«u) n÷: 152. D‰ ngã Ÿ¾c hà sƒ Nãi (Di®c) Ÿ¾c Hán du½ng ki«u

Ðêm lÕi tìm, nào có tiêu-hao, Nhšt vãn h« b¤t lai

C£p ng×ng, gió th±i áo bào, C¯c phong xuy ngã bào Tr‰ lšp không thª kh¤p

Bãi hôm tuôn dˆy nŸ¾c tri«u mênh-mông... Hàn giang khƒi mµ tri«u
141. Tin thŸ¶ng lÕi, ngŸ¶i không th¤y lÕi: 158. Tích niên ký tín khuyªn quân h°i Kim niên ký khuyªn quân lai

G¯c hoa tàn ðã rÃi rêu xanh, Tin lai nhân v¸ lai DŸ½ng hoa linh lÕc ˜y thŸ½ng ðài

Rêu xanh m¤y l¾p xây (nhi­u) quanh, ThŸ½ng ðài thŸ½ng ðài h¼u thŸ½ng ðài



Sân ði mµt bŸ¾c, tr‡m tình ng¦n-ng½. Nh¤t bµ nhàn ðình bách cÃm thôi
145. ThŸ thŸ¶ng t¾i, ngŸ¶i chŸa th¤y t¾i: 158. Tích niên h°i thŸ ðính thiªp kÏ Kim niên h°i thŸ ðính thiªp quy

BÑc rèm thŸa l¥n giÕi bóng dŸ½ng, ThŸ quy nhân v¸ quy Sa song t¸ch m¸ch chuy¬ n tà huy

Bóng dŸ½ng m¤y bu±i xuyên ngang, Tà huy tà huy h¼u tà huy

L¶i sao mŸ¶i h©n, chín thŸ¶ng ð½n-sai? Thšp Ÿ¾c giai kÏ cØu ðµ vi
149. ThØ tính lÕi g¥n kh½i ngày ¤y, 170. Thí tŸ½ng khÑ nhšt tùng ð¥u s±

Ti«n sen nay lÕi nÃy lá ba... B¤t giác hà ti«n d› tam chú

Xót ngŸ¶i l¥n-l‰a Ãi xa, T¯i kh± th¸ liên niên tØ tái nhân

Xót ngŸ¶i nŸ½ng ch¯n Hoàng-hoa d£m dài, T¯i kh± th¸ thiên lý Hoàng hoa thú


153. Tình gia-th¤t, nào ai chÆng có, 174. Hoàng hoa thú thùy vô ðŸ¶ng thŸþng thân

Kìa t×-thân, khuê-ph‚ nh¾ thŸ½ng: TØ tái nhân thùy vô khuê trung ph‚



Tác già ph½-ph¤t mái sŸ½ng, H‰u thân an khà tÕm tŸ½ng ly

Con th½ m‡ng-s‰a và ðŸ½ng bù-trì. H‰u ph‚ an n‡ng cØu tŸ½ng ph‚


157. Lòng lão-thân bu°n khi d¼a (t¼a) cØa, 178. Quân h‰u lão thân m¤n nhŸ sŸ½ng

Mi®ng hài-nhi ch¶ b‰a m¾m c½m, Quân h‰u anh nhi (nhi lang) niên thà nh‚ (nh¹)

Ng÷t bùi, thiªp ðÞ hiªu nam, Lão thân h« Ö môn

Rèn con ðèn sách, thiªp làm ph‚ thân: Anh nhi (nhi lang) h« ðãi bµ
161. N¥y mµt thân nuôi già dÕy trË, 182. Cung thân th¼c (xan) h« thiªp vi nam Khóa tØ thŸ h« thiªp vi ph‚

N²i quan-hoài mang-m­ biªt bao, Cung thân khoá tØ thØ nh¤t thân

Nh¾ Chàng trÃi m¤y thu (sŸ½ng) sao, ThŸ½ng thiªp tŸ quân kim kÖ ðµ

Xuân t×ng ð±i m¾i, ðông nào còn (xa)? TŸ quân tích niên (tÕ nhšt ) h« d› qua TŸ quân kim niên h« h¼u mµ


165. K¬ n‡m ðà ba tŸ cách gián (di­n), 187. Quân yêm lŸu nh¸ niên tam niên cánh tÑ niên

R¯i lòng thêm nghìn vÕn ng±n-ngang... Thiªp tình hoài bách l¹ thiên l¹ hoàn vÕn l¹

¿¾c chi g¥n-g¹i t¤c gang, An ð¡c tÕi quân biên



Giƒ (dƒ) ni«m cay-ð¡ng ð¬ Chàng tÌ hay, T¯ thiªp trung trŸ¶ng kh±

169. Cette épingle de la cour Han, votre cadeau de noces,

Ce miroir des palais Tân, gardien de nos reflets,

A qui les confier pour vous les faire parvenir

Pour que vous connaissiez ce cœur tout plein de vous?
173. Cette bague que je contemple si souvent à mon doigt,

Ce peigne de jade, jouet de mon enfance,

A qui les confier pour vous faire parvenir,

Comme un cher souvenir de celle qui est vôtre?

177. Les printemps passés, des nouvelles partaient, d'autres venaient.

Mais ce printemps-ci, vos nouvelles sont absentes.

La vue d'une voie oie sauvage me fait espérer une lettre;

Devant la rosée, je prépare en vain des robes ouatées.


181. La bise s'élève et barre la route à l'oie sauvage.

Hélas! là-bas, la neige s'amoncelle et la pluie tombe:

Avec une tente, il faut braver la pluie et la neige.

Quel froid pour le combattant des marches extérieures!


185. Ce poème brodé, je le ferme et le rouvre;

Je jette des sapèques et doute du mauvais présage.

Au crépuscule, je me tiens, indécise sous l'auvent;

Dans la nuit, je m'accoude sur l'oreiller avec mes cheveux épars

.

189. Ai-je l'âme enivrée, l'esprit confus?



D'où vient par moments cette hébétude et ce vide?

J'ai honte de mettre l'épingle à cheveux ou de serrer ma jupe;

Ma coiffure tombe de travers, ma ceinture devient lâche.
193. Sous l'auvent désert, je vacille à chaque pas;

Assise, j'abaisse et j'enroule le store, plusieurs fois.

Au-delà du store, la pie n'annonce pas de nouvelles;

Derrière le store, peut-être la lampe me comprend-elle?


197. Que la lampe comprenne ou non, c'est la même chose!

Seule, je suis seule à souffrir.

De tristesse, les paroles s'arrêtent à ma gorge.

Quelle pitié: la fleur de la lampe et l'ombre solitaire


Tristesse (201)

Le chant agaçant du coq répond dans la rosée au tambour des 5 veilles;

Le sophora flexible a projeté son ombre de quatre côtés?

Chaque minute d'attente est longue comme une année,

Ma tristesse n'a pas de fin comme la mer lointaine.
205. J'essaie de brûler l'encens, mais déjà s'égare mon âme;

J'essaye de me mirer mais mes larmes ruissellent.

Quand je m'efforce de jouer de la cithare ou du luth,

De trouble, je m'arrête sur les cordes uyên et les sillets loan.


209. Au vent d'est pourrais-je confier mes sentiments?

Mille taëls d'or pour qu'il les porte au mont Yên!

Le mont Yên, il n'est pas possible de l'atteindre,

Vers vous la route s'étend à perte de vue comme vers le ciel.


213. Le ciel est loin, profond, inaccessible.

Votre souvenir sans cesse me poursuit.

La tristesse du paysage augmente celle de mon cœur:

Arbres imprégnés de rosée, bruit des criquets sous le crachin.


217. La gelée comme une hache, use le pied des saules;

La pluie comme une scie ronge les branches du sterculier.

Chaque goutte de rosée sur les buissons fait gémir les oiseaux.

Le cri monotone des insectes sous le mur se mêle au gong d'une pagode lointaine

221. Ô chant des grillons, clair de lune devant le toit,

Dehors le vent secoue une rangée de bananiers.

Le rideau s'agite, le vent pénètre dans la chambre;

L'ombre des fleurs, suivant la lune, monte sur le store.


225. Les fleurs brillent sous la lune oblique et douce;

La lune couvre les fleurs dont le pourpre s'exalte

Lune et fleurs, fleurs et lune: ombres mouvantes,

Devant les fleurs, sous la lune quel n'est pas mon ennui.

169. L'épingle des Han par vous donnée pour sceller notre union,

Le miroir des Tân qui a gardé les reflets de notre communion,

Que ne puissent-ils arriver près de vous et de votre cœur ,

Pour vous apporter mon espoir et le gage de ma ferveur,


173. Cette bague que j'ai regardée si souvent à mon doigt,

Ce peigne de jade de mon enfance à vous désormais voué,

Que ne peuvent ils vous être apportés,

Pour vous rappeler que nous nous aimons à jamais.


Le Désarroi au Foyer de la Femme du Combattant (177)
177. Les printemps se succédaient et les nouvelles se suivaient,

Ce printemps revient mais vos nouvelles ne reviennent plus,

Quand l'oie sauvage est venue, j'ai cru que c'était votre lettre,

Quand la brume froide est venue, sur son présage j'ai tissé le châle,


181. Le vent d'ouest s'est levé, j'ai cru qu'il portera mon message,

Vers ces contrées lointaines de vent et de neige,

Où contre les murs de pluie et les névés de froidure,

Vous luttiez dans la froideur et la solitude si dures.


185. Le poème brodé sur le brocard, je le scelle et le descelle,

Je divine aux sapèques, mais je doute de leur bon présage,

Le soir, je reste indécise devant le porche,

Au clair de lune, appuyée sur l'oreiller je déroule mes cheveux épars.


189. Que mon âme et mon corps soient tombés dans l'inconscience,

Je m'expliquerai alors mes moments d'indolence:

J'épingle mes cheveux, je serre ma robe... et la vue de

Mes cheveux épars et ma taille mal serrée me révolte.


193. Je pose mes pas sur le porche désert, mais chaque pas hésite,

Près du store assise, je le lève et je le descends,

Au dehors, la pie ne porte pas de nouvelles,

Au dedans, la lampe comprend-elle mon malheur?


197. Mais elle ne peut descendre au tréfonds de mon cœur,

De ma souffrance seule quelle est la profondeur;

De ma douleur sans nom la lampe n'a la moindre idée,

Ma solitude avec la lampe, où est quelque pitié?


Le Temps interminable de l'Attente (201)
201. Le coq de brume s'égosille au tambour de la cinquième veille,

Le sophora a vu son ombre vaciller aux quatre côtés,

La tristesse déborde dans la mer comme le flux de grande marée

Chaque seconde se fige en l'interminable peine d'une longue année


205. L'encens brûle à regrets et étourdit mon âme,

Le miroir pleure en reflétant mes larmes,

Le luth se désole à mes doigts hésitants,

La corde uyên est sourde, le chevalet loan se lamente.


209. Que ne puis je, même au prix de mille taëls d'or,

Faire porter mon cœur au mont Yên par le vent d'orient,

Hélas, ce rêve fou me transperce mon âme,

Votre image s'écarte de moi, filant au firmament.


Le Souvenir obsédant des moments d'antan (213)
213. Comme il est loin ce ciel dans son bleu sans fond,

Sans cesse ma pensée vous poursuit en vain et me lancine,

La mélancolie du paysage se mêle à la tristesse de mon cœur

L'arbre pleure à la brume et le criquet sourd sa plainte au crachin,


217. Comme la hache du bourreau, la gelée a sapé le saule,

Telle une scie, la pluie fait pleurer les branches du sterculier,

L'oiseau s'envole au ciel et évanouit sa trace dans la brume,

Au cri des insectes du mur , la prière d'une cloche lointaine se fond.


221. Au chant du grillon sur le porche la lune verse son onde,

Aux bananiers le vent murmure ses caresses aux feuilles,

Pour se glisser en cachette dans ma chambre où le store vacille,

Avec la lune, l'ombre des fleurs se révélait sur la tenture.


225. En bouquet, les fleurs s'ouvraient aux flots de la lune qui s'apaise

La lune enveloppe le bouquet et chaque fleur s'épanouit à sa caresse,

Dans cette longue danse, est ce la lune, est ce le bouquet qui invite,

Tels les fleurs au clair de lune, mon cœur se serre et mon âme s'agite.



169. Soa cung Hán c˜a ngày xu¤t-giá, 196. Thiªp h‰u Hán cung thoa (soai) T¢ng th¸ giá thì tŸ½ng t¯ng lai

GŸ½ng l¥u T¥n, d¤u ðã soi chung, B¢ng thùy ký quân tØ Bi¬u thiªp tŸ½ng tŸ hoài

Cšy ai mà gØi ðªn cùng, Thiªp h‰u T¥n lâu kính T¢ng d‰ lang s½ tŸ½ng ð¯i Ãnh



Ngõ chàng th¤u hªt t¤m lòng tŸ½ng-tŸ? B¢ng thùy Ký quân tØ Chiªu thiªp kim cô lánh
173. Nhˆn ðeo tay m÷i khi ng¡m-nghía, 200. Thiªp h‰u câu chia ngân Th˜ trung thì tŸ½ng thân

Ng÷c cài ð¥u, thuƒ bé vui (bu°n) ch½i, B¢ng thùy ký quân tØ Vi všt ng‚ ân c¥n

Cšy ai mà gØi t¾i n½i, Thiªp h‰u tao ð¥u ng÷c Anh nhi niên sƒ lµng

Ь Chàng trân-tr÷ng d¤u ngŸ¶i tŸ½ng-thân? B¢ng thùy ký quân tØ Tha hŸ½ng hÕnh trân tr÷ng


177. TrÃi m¤y xuân, tin ði tin lÕi, 209. Tích niên âm tín h‰u lai thì

T¾i xuân n¥y, tin hãy v¡ng không, Kim niên âm hi tín di®c hi

Th¤y nhàn, lu¯ng tŸƒng thŸ-phong, Kiªn nhÕn u±ng nhiên tŸ tái bÕch

Nghe h½i sŸ½ng, (su½ng, lu¯ng) s¡m áo bông sÇn-sàng. V‡n sŸ½ng mÕn t¼ chª miên y
181. Gió tây (may) n±i, không ðŸ¶ng h°ng-ti®n, 212. Tây phong d‚c ký vô h°ng ti®n

Xót cõi ngoài, tuyªt qu©n mŸa sa, Thiên ngoÕi liên y tuyªt v¹ thì

Màn mŸa, trŸ¾ng tuyªt, xông pha, Tuyªt hàn y h« h± trŸ¾ng V¹ lãnh y h« lang vi

Ngh› thêm lÕnh-l¨o kË ra cõi ngoài. Hàn lãnh ban ban kh± Thiên ngoÕi khà liên y


185. Ы ch‰ g¤m, phong thôi thì mƒ, 216. C¦m t¼ ð« thi phong cách tri¬n

Gieo quË ti«n, tin còn ng¶, Kim ti«n v¤n b¯c tín hoài nghi

Tr¶i hôm, ðÑng chái ng¦n-ng½, KÖ ðµ hoàng hôn thì Trung hiên nhân ðµc lšp

Tr‡ng khuya, nŸ½ng g¯i, b½ th¶ r¹ mai. KÖ h°i minh nguy®t dÕ Ðan ch¦m m¤n tà khi


189. Há nhŸ ai h°n say, b‚ng lˆn, 224. B¤t quan ðam d‰ hàm Hôn hôn nhân t¼ túy

B²ng th½-th½ th¦n-th¦n hŸ-không... B¤t quan ngu d‰ ngoÕ Mµng mµng ý nhŸ si

Trâm cài, xiêm gi¡t... th©n-thùng: Trâm tà ˜y kª b°ng vô nÕi

L®ch làn tóc r¯i, lÌng vòng lŸng eo. Qu¥n thoái nhu yêu s¤u b¤t chi


193. DÕo hiên v¡ng, ðam-chiêu t×ng bŸ¾c, 230. Trú tr¥m tr¥m ng÷ viên hành nhŸ tr‚y

Ng°i rèm thŸa, r˜ thác ðòi phen, Nhân ti­u ti­u tŸ½ng liêm quy¬n h¼u thùy

Ngoài rèm, thŸ¾c chÆng mách tin, Liêm ngoÕi khuy nhšt xu¤t chi ð¥u vô thŸ¾c báo

Trong rèm, lòng (dŸ¶ng) ðã có ðèn biªt ch‡ng? Liêm trung toÕ dÕ lai tâm s¼ chÎ ð‡ng tri
197. Ðèn biªt c¹ng dŸ¶ng b¢ng chÆng biªt, 234. Їng tri nhŸþc vô tri

Lòng thiªp riêng bi-thiªt mà thôi: Thiªp bi chÎ t¼ bi

Bu°n-muôn nói chÆng nên l¶i, Bi h¼u bi h« cánh vô ngôn

Hoa ðèn kia v¾i bóng ngŸ¶i khá thŸ½ng! Їng hoa nhân Ãnh t±ng kham liên


201. Gà eo-óc gáy sŸ½ng n‡m tr¯ng, 238. Y ¯c kê thanh thông ng¹ dÕ

Hoè ph¤t-ph½ r˜ bóng b¯n bên, Phi ph¤t hoè âm ðµ bát chuyên



B¬ tuôn lai láng mÕch phi«n (Kh¡c ch¶ ð¢ng-ðÇng nhŸ niên), S¥u t¼ hÃi

TŸƒng giây-kh¡c v¼ng mµt niên d¥n-dà (M¯i s¥u d¡ng-d£c nhŸ mi«n bi¬n xa). Kh¡c nhŸ niên


205. HŸ½ng gŸþng ð¯t, h°n ðà mê-, 242. CŸÞng nhiên hŸ½ng hoa h°n tiêu ðàn chú hÕ

GŸ½ng gŸþng soi, (d÷t) lÕi châu-chan. CŸÞng lâm kính ng÷c trþ truy l‡ng hoa ti«n

S¡t c¥m gŸþng gÃy ngón ðàn, CŸÞng vi®n c¥m chÎ hÕ kinh ðình loan phŸþng (phŸþng hoàng) tr‚

Dây uyên kinh ðÑt, phím loan chùng. CŸÞng ði«u s¡t khúc trung bi át uyên Ÿ½ng huy«n


209. Lòng n¥y gØi gió ðông có ti®n, 246. ThØ ý xuân phong nhŸþc khÆng truy«n

Nghìn vàng xin gØi ðªn non Yên, Thiên kim tá l¼c ký Yên nhiên

Non Yên, r¥u chÃ



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