Village du Bourbonnais



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" Village du Bourbonnais -

l'actuel département del'Allier à vingt kilomètres au sud-ouest de Moulins, Noyant fut un village minier à l'activité intermittente. L'exploitation commencée d'une manière artisanale dès le 16e siècle, a connu une expansion industrielle à la fin du 19e siècle et surtout au début du 20e. A quelque cinq cents mètres du bourg, des corons furent alors construits pour loger les mineurs et leurs familles. A partir de 1921, des travailleurs immigrés, surtout polonais, y arrivèrent nombreux.


En 1943, cependant, la mine qui n'apparaissait plus rentable fut fermée. Les mineurs s'en allèrent travailler à la mine de Saint-Hilaire, voisine d'une quinzaine de kilomètres, jusqu'à ce qu'à son tour elle ferme, en 1949. Presque tous les mineurs partirent alors. Seuls sont demeurés à Noyant quelques-uns de ceux qui approchaient de la retraite. Ses forces vives en allées, de vivant, animé, relativement prospère, humainement et économiquementéquilibré qu'il était, Noyant dépérit.
La municipalité, dès lors, chercha à redonner vigueur au village. Pendant longtemps elle réclama des pouvoirs publics que quelque chose soit fait en ce sens. Elle était prête à accueillir toute entreprise et toute population désirant s'installer dans les corons déserts et les bâtiments désaffectés de la Mine.
C'est ainsi qu'après les Accords de Genève sur le Viét-Nam en 1954, lorsqu'une grande partie des ressortissants français d'Indochine durent rentrer ou venir en France, le Service des rapatriés d'Indochine, en accord avec la municipalité, ouvrit un Centre d'Accueil à Noyant. Conçu pour une période limitée, sorte de centre de transit de longue durée, ce Centre d'Accueil - il y en eut d'autres :à Sainte-Livrade et Bias dans le Lot-et-Garonne, Le Vigeant dans la Vienne, Saint-Laurent d'Ars dans la Gironde - devait permettre aux familles démunies de s'adapter progressivement au climat, à la vie, au travail en France et de s'intégrer parla suitelà oùelles s'installeraient demanière définitive.

Le premier juin 1965, il y avait à Noyant 1 705 habitants 691 Noyantais (paysans, gens du bourg, anciens mineurs) dont 504 adultes


187 enfants et adolescents.
1 014 "rapatriés d'Indochine" dont 264 adultes
750 enfants et adolescents.

Deux fois moins d'adultes "rapatriés" que noyantais. Quatre fois plus d'enfants et d'adolescents "rapatriés" que noyantais.

Pour sèchement statistique que soit cette entrée en matière, elle n'en lève pas moins un peu la surprise que l'on éprouve en arrivant pour la première fois à Noyant. Cette population venue d'autres horizons que l'on découvre dans ce village retiré du bocage bourbonnais ; cette effervescence, au sortir de l'école, d'enfants silencieux, qui gagnent rapidement leur logis des corons. Le calme de la place du bourg. Les corons le plus souvent déserts.

Ils arrivèrent d'Indochine, une nuit d'octobre 1955. Cet hiverlà fut particulièrement rude. Tout le monde garde en mémoire l'image de ces nouveaux arrivés peu préparés aux rigueurs du froid : les femmes étaient légèrement vêtues, les enfants allaient pieds-nus.



"Il faudra agrandir le cimetière, avait-on dit, 'ils' ne tiendront pas le coup."

Ils tinrent le coup.

Certains sont encore à Noyant ; les autres en allés là où ils ont trouvé du travail, dans la région parisienne pour la plupart, ou partis au "camp" de Sainte-Livrade. D'autres leur ont succédé, jusqu'au premier janvier 1965, date officielle de l'arrét de l'accueil à Noyant.

C'est aussi en cette année 1965 que nous avons séjourné à Noyant pour effectuer l'étude de cette communauté. Une partie des résultats en a déjà été donnée. Lespages qui suivent développent des aspects complémentaires à l'ouvrage de Pierre-Jean Simon, Rapatriés d'Indochine. Un village franco-indochinois en Bourbonnais (1) . Dans cette étude qui porte essentiellement sur la population adulte de Noyant, les enfants apparaissent peu. Non qu'il n'y aient été perçus comme partie intégrante du village ou que leurs problèmes ne soient pas liés à ceux desadultes. Mais transplantés avec leurs parents, ou nés dans l'émigration, leur vie mérite bien un regard particulier.
Nous avons ici essayé d'éclairer sous deux angles différents un même phénomène : la vie des enfants rapatriés d'Indochine à Noyant : 1 - un angle d'aspect plutôt monographique, où nous nous sommes contentée de décrire les enfants dans leur milieu ; 2 - celui des relations avec ce milieu et le reste du monde qui les entoure, à l'aide d'outils de travail - limités et bien imparfaits, certes - que sont les questionnaires, les rédactions et les dessins effectués en classe.

Mais, d'abord, qui sont ces "rapatriés" ? Certains le sont réellement, ceux qui, nés en France, partirent comme militaires dans les pays de l'ex-Indochine française. Démobilisés sur place, ils s'y marièrent à des femmes du pays, en eurent des enfants. Pour ceux-là, leur venue en France est un rapatriement. Pour leurs épouses, par contre, et, d'une manière générale, pour tous ceux qui sont nés au Viêt-Nam, au cambodge, au Laos, à Pondichéry, métis, quarterons, Viêtnamiens naturalisés ou Indiens citoyens français des Comptoirs il s'agit plutôt d'une expatriation, d'un exil. Pour les enfants, d'une transplantation. Le terme "rapatriés" bien qu'impropre les englobe également....."

Ce texte provient de l'étude de 2 chercheurs du CNRS , Mme IDA SIMON BAROUH et PIERRE-JEAN SIMON, professeurs de sociologie qui ont habités dans notre village. Ils m'ont gentiment autorisés la publication de ce début d'introduction. Leurs livres "RAPATRIES D'INDOCHINE : un village franco-indochinois en Bourbonnais" et "RAPATRIES D'INDOCHINE seconde génération" , edition de L'HARMATTAN , sont riches en informations et en anecdotes. Je ne peux que vous conseiller de les lire , vous les rapatriés de Noyant , si vous voulez jouez avec vos émotions..

Ce site est un hommage aux différentes populations qui y ont vécu (française, polonaise et asiatique rapatriés d'Indochine) , à nos parents qui ont dû quitter leur natale dans l'espoir de nous offrir un meilleur avenir.Il est composé de plusieurs galeries de photographies de classes que Mmes Binon , Laronde , Blanchet et Prevotaux m'ont gracieusement prétées.

Ce site est un site purement informatif , il n' a aucun but lucratif. Il ne vivra que par vous , par vos clics.

Il ne tiendra qu'à vous de le faire vivre et évoluer, en m'envoyant les noms des éléves que vous reconnaitrez , des informations sur le village , des liens d'anciens du village, etc..

ANALYSE DU COMMUNIQUE DU PREMIER MINISTRE  DU 02 AVRIL 2003

L’analyse de ce texte est urgente en raison des délais que le Premier Ministre a fixés pour la remise du rapport du député DIEFENBACHER, la rentrée de septembre 2003, pour rendre compte de la « prolongation des mesures » en faveur des rapatriés. Ce terme sous-entend que des mesures importantes ont été prises, indemnisation, aides et mesures d’hommage et de commémoration en faveur des harkis « Journée nationale d’hommage aux harkis le 25 septembre -

Le Haut Conseil des Rapatriés, présidé par une haute personnalité, est censé concerner « une population qui a consenti d’énormes sacrifices et largement contribué au développement de notre pays depuis 40 ans » - 50 ans bientôt pour les rapatriés d’Indochine -  Par ailleurs le Premier Ministre évoque « la Mémoire de la France d’Outre-mer » en conclusion de son texte.

Dans son texte, également figurent à plusieurs reprises les termes « pérennisation », «objectifs prioritaires dans une perspective pérenne » au sujet des mesures prises ou à prendre =>

La mémoire de l’oeuvre de la France d’Outre-mer

Les différents aspects d’une meilleure insertion au sein de la communauté nationale.

Ce texte éveille chez moi, fils de rapatrié d’Indochine, rapatrié lui-même, avec sa grand-mère ses parents et frères et soeurs, un goût bien amer.

Je pense à ma grand-mère et à mes parents, à notre histoire.

Je parle, surmontant le silence et la pudeur habituelle des gens de ma famille et de notre communauté, parce que personne ne l’a fait et que cette communauté est victime de son   silence, qu’elle meurt un peu plus chaque jour, ignorée et oubliée de tous.

Je voudrais préciser qu’il est hors de question de contester la légitimité des droits de la communauté harkie et la reconnaissance (l’hommage) national à son endroit.

Une première question se pose  alors : est-ce que les rapatriés d’Indochine peuvent se reconnaître dans ce texte ?

Réponse : Oui, lorsque le Premier Ministre parle des « sacrifices » d’une population qui a largement contribué au développement de notre pays, depuis leur arrivée en France et lorsqu’il parle de « la Mémoire de la France d’Outre-mer. »

Mais pourquoi a-t-il oublié les rapatriés d’Indochine, lorsqu’il évoque les mesures en faveur des rapatriés, l’hommage (la reconnaissance) qui leur est due ?

Réponse : Depuis 50 ans aucune mesure n’a jamais été prise en faveur d’une communauté marginalisée en tous points, – Voir en annexe le rapport d’exécution du budget 2002 en faveur des rapatriés*, chapitre concernant le camp de Sainte Livrade sur Lot – L’attitude  silencieuse de cette communauté s’est doublée d’un silence de tous les échelons politiques et administratifs.

Deux centres existent en France où depuis 50 ans ont été « accueillis » les Français d’Indochine, celui de NOYANT et celui de SAINTE LIVRADE SUR LOT. Les parents, les enfants de ces centres ont connu des destins semblables.

A ma connaissance, aucune mesure n’a jamais été prise en leur faveur.

On les décrit souvent comme des gens silencieux et résignés. Leur a-t-on jamais donné une chance de connaître une vie meilleure ?

Des anciens sont toujours là, leurs difficultés viennent surtout de leur cadre de vie, qui se délabre de mois en mois et d’année en année, sans recevoir aucune proposition dont ils puissent discuter. Attend on qu’ils disparaissent pour reprendre à leur famille les murs et les lieux où ils ont vécu pendant 50 ans ?

Leur a-t-on jamais proposé la moindre mesure d’aide ou d’indemnisation qui puisse les aider à s’approprier et à améliorer ce cadre, à s’enraciner et à embellir le cadre dans lequel ils ont vécu les 2/3 de leur vie ?

Quelle idée peuvent-ils avoir d’eux-mêmes, eux à qui un baraquement militaire fait de brique creuse  de tôle et de carton avait été octroyé, à l’écart de tout, et à qui personne n’a jamais dessiné aucun projet d’avenir ?

Les anciens s’en vont, silencieux à jamais.

Quel héritage laissent-ils à leurs enfants ?  Leur silence et leur résignation ?

Mais aussi les questions qu’ils se posaient et auxquelles personne n’a jamais su répondre depuis 50 ans.

 Notre communauté a tout fait pour s’intégrer dans la société francaise malgré toutes les difficultés rencontrées dans ces 2 camps (Sainte livrade et Noyant).Nous avons tout fait pour fuir ces lieux et chercher un avenir meilleur.

 Pour mieux nous intégrer , nous nous sommes fait oublier. Aujourd’hui ce silence est notre principal défaut.

Nous nous sommes tellement bien intégrés que l’état  nous oublie. Il est de notre devoir vis à vis de nos parents , rapatriés d’indochine , de faire entendre nos voix , afin que nos enfants puissent se souvenir d’eux et surtout que l’état reconnaisse ses manques.

 Notre devoir est un devoir de mémoire  envers ceux qui ne sont  plus,  de revendications  pour que les anciens puisse finir dignement leur vie.

Leur silence ne doit pas être le notre.          

Texte de Henri CAZES - Délégué de MEMOIRE D'INDOCHINE pour la Région Ile-de-France- et de Julien CAO VAN TUAT.

(le communiqué du premier ministre est dans le LIVRE D'OR)

* L'extrait du rapport du budget 2002 concernant l'action de l'état en faveur des rapatriés figure à cette adresse : http://www.chez.com/harkis/harkisauparlement/rapport2002.html
Phật giáo Việt Nam tại Pháp
 

Từ Khoa


 

Phật giáo được truyền vào Âu châu vào cuối thế kỷ 19 và phát triển sớm nhất tại Anh quốc. Sau đệ nhị thế chiến, Phật giáo bắt đầu được đặt chân vào các nước trong lục địa Âu châu, tại Đức nhiều trường thiền nhỏ nhoi được hoạt động trong những phạm vi rất khiêm tốn. Trong khi đó tại Pháp, vẫn chưa thấy bóng dáng Phật giáo. Mãi đến đầu thập niên 60, thế kỷ 20, tại thủ đô Ba Lê, người ta mới thấy xuất hiện trên niên giám điện thoại vài trung tâm thiền nhỏ bé Nhật Bản. Và đến cuối thập niên 60 thì hội Phật giáo Việt Nam mới nhen nhúm hình thành do một số Phật tử Việt Nam đang cư ngụ tại Pháp thời bấy giờ thành lập. Tuy nhiên hội Phật giáo Việt Nam rất ít được ai biết đến, thậm chí chính cộng đồng người Việt ít ỏi thời bấy giờ cũng ít người biết đến.

Đầu thập niên 70, một vài ngôi chùa Việt Nam được hình thành tại thủ đô Ba Lê, và tiếp đến do biến cố tang thương của đất nước, số người Việt Nam định cư tại Pháp tăng vọt sau năm 1975. Người Việt ra đi mang theo tín ngưỡng, văn hóa, tập quán cùng nỗi nhớ quê hương khôn nguôi trong lòng. Các chùa được hình thành ngày càng nhiều tại Ba Lê và sau đó lan cùng khắp nước Pháp. Thuận duyên với Phật giáo Việt Nam tại Pháp, Phật giáo Pháp cũng phát triển nhanh chóng. Phật giáo Việt Nam với 3 tông phái : Tịnh Độ, Thiền, Nguyên Thủy hòa nhịp cùng với tông phái Tịnh Độ của người Trung Hoa, Thiền của Nhật, Mật của Tây Tạng, Nguyên Thủy của cộng đồng người Lào và Khmer đã đẩy mạnh số Phật tử Pháp ngày càng tăng. Theo thống kê của cơ quan điều tra dân số tại Pháp thì tính đến năm 1997, dân số Pháp không tăng bao nhiêu so với thập niên 50, nhưng Phật tử Pháp đã lên đến 2 triệu người trên 55 triệu dân Pháp; một con số tín đồ đáng kể trong vòng 20 năm qua. Trong khi vào thập niên 70 Phật tử Pháp chỉ là một con số không, hoặc lèo tèo vài trăm người không đáng kể. Với hai triệu Phật tử, Pháp quốc dẫn đầu Âu châu là nước có người theo đạo Phật đông nhất, vượt xa nước Đức chỉ có nửa triệu Phật tử Đức và Anh quốc chỉ có 300 ngàn Phật tử mà thôi !!

Tính đến nay rải rác khắp Pháp quốc đã có hàng trăm tu viện, tự viện, hoặc các trung tâm Phật giáo lớn nhỏ của bốn tông phái : Tịnh Độ, Thiền, Mật và Nguyên Thủy. Bài viết chỉ cô đọng giới thiệu đến bạn đọc 27 ngôi chùa Việt Nam lớn nhỏ trên lãnh thổ Pháp quốc và một trung tâm Thiền Việt Nam lớn nhất Âu châu cùng các chi nhánh rải khắp Pháp quốc. Vì chưa đủ tài liệu nên chưa thể giới thiệu Phật giáo tại Âu châu. Thêm nữa, chỉ dám nói khái lược về các chùa của cộng đồng Việt Nam chúng ta. Theo đồ hình nước Pháp, bài viết sẽ đi từ bắc xuống nam, từ ngôi chùa nằm gần biên giới Pháp - Đức, xuống các chùa gần biên giới Pháp - Tây Ban Nha và đến biên giới Pháp - Ý :

Chùa Phổ Hiền do sư bà Thích Nữ Như Tuấn cùng chi hội Phật giáo Strasbourg thành lập năm 1998, tọa lạc ngoại ô thành phố Strasbourg, một thành phố sát biên giới Đức có dòng sông Rhin chảy qua, và là thủ phủ của Liên bang Âu châu. Đoàn quán GĐPT Phổ Hiền được đặt tại đây.

Chùa Linh Sơn - Mulhouse do ni sư Thích Nữ Trí Minh thành lập năm 1992, tọa lạc tại thành phố Mulhouse, cũng là thành phố nằm gần biên giới Đức, nhưng thuộc về phía thượng nguồn sông Rhin, con sông dài thứ nhì Âu châu bắt nguồn từ Áo quốc chảy qua 6 nước và đổ ra biển Đại Tây dương ở Hòa Lan.

Chùa Hoa Nghiêm do Hòa thượng Thích Trung Quán thành lập năm 1981 tại Villeneuve Le Roi, ngoại ô Ba Lê. Đoàn quán GĐPT Hoa Nghiêm được đặt tại đây.

Chùa Khánh Anh do Hòa Thượng Thích Minh Tâm thành lập năm 1974 tại Bagneux, ngoại ô Ba Lê. Trong tương lai chùa Khánh Anh sẽ dời về Evry, cũng ngoại ô Ba Lê, nhưng sẽ to lớn và đồ sộ hơn. Chùa là trụ sở chính của GHPGVNTN tại Âu Châu. Đoàn quán GĐPT Quảng Đức được đặt tại đây. Kể từ năm 1992 đến năm 1999, văn phòng hành chính của Ban Hướng Dẫn GĐPT VN tại Pháp quốc cũng được đặt tại đây.

Chùa Linh Sơn - Paris do Hòa Thượng Thích Huyền Vi thành lập năm 1976 tại Joinville Le Pont, ngoại thành Ba Lê. Chùa hiện là tổ đình và trụ sở chính của Giáo hội Phật giáo Linh Sơn Thế giới. Đoàn quán của GĐPT Linh Sơn được đặt tại đây.

Chùa Trúc Lâm - Paris do cố Hoà Thượng Thích Thiện Châu thành lập năm 1980 tại Villebon sur Marne. Cũng từ năm này, chùa chính thức gia nhập vào Giáo hội Phật giáo Việt Nam, ngày nay do Thượng Tọa Thích Phước Đường trụ trì.

Chùa Quán Âm do cố Hoà Thượng Thích Chân Thường thành lập năm 1976 tại Champigny sur Marne. Hiện tại do hai ni sư Thích Nữ Diệu Minh và Thích Nữ Đàm Đoan đồng trụ trì.

Chùa Tịnh Độ Đạo Tràng do cư sĩ Lê Đình Hy sáng lập năm 1985 tại khu Kremlin Bicêtre, sát với nội thành Ba Lê. Cư sĩ là đệ tử tại gia của cố Tăng Thống Thích Tịnh Khiết.

Tinh xá Phật Bảo do Sư Thích Đức Minh kiến lập năm 1985 tại Savigny sur Orge. Sư hành trì giáo pháp theo hệ thống Nguyên Thủy Thái Lan.

Tinh xá Minh Đăng Quang do Sư Thích Trí Thâm thành lập, tọa lạc tại Logne, ngoại thành Ba Lê, thuộc Giáo hội Phật giáo Tăng già Khất sĩ Việt Nam.

Tinh xá Thích Ca Mâu Ni tọa lạc tại thị xã Fontainebleau, tại đây các sư hành trì theo hệ thống Nguyên Thủy Miến Điện.

Chùa Pháp Vương do Hoà Thượng Thích Trung Quán thành lập tại Noyant d'Allier, hiện chùa đang do Đại Đức Thích Đức Thắng trụ trì.

Chùa Vạn Hạnh do Hội Phật giáo miền Tây Pháp quốc thành lập tại Nantes, chùa được cống hiến cho GHPGVNTN, và hiện nay do Đại Đức Thích Nguyên Lộc trụ trì.

Đại Tùng Lâm Linh Sơn do Hoà Thượng Thích Huyền Vi kiến lập năm 1986 tại ngoại ô tỉnh Limoge, đây là một tu viện lớn nhất của Tịnh Độ Tông tại Pháp, hiện tại do Thượng Tọa Thích Trí Tu điều hành.

Chùa Thiện Minh do Thượng Tọa Thích Tánh Thiện sáng lập năm 1986 tại Sainte Foy Lès Lyon, ngoại ô thành phố Lyon, thành phố công nghiệp hàng thứ 2 nước Pháp, là nơi hai sông lớn Rhône và Saon nhập làm một. Đoàn quán của GĐPT Thiện Minh, và hiện nay văn phòng chính của BHD Pháp quốc đặt tại đây.

Chùa Phật Quang cũng do Thượng Toạ Thích Tánh Thiệt thành lập, toạ lạc tại tỉnh Valence, một tỉnh nằm về phía hạ lưu sông Rhône.

Chùa Phước Bình do hội Phật giáo Bordeaux thành lập năm 1986 tại thành phố Bordeaux, hiện chùa đang do Thượng Tọa Thích Minh Đức điều hành.

Chùa Liên Hoa do hội Phật giáo Bordeaux thành lập tại Villeneuve d'Ormon, ngoại ô Bordeaux. Chùa hiện do hai ni sư Thích Nữ Tịnh Hiền và Thích Nữ Tịnh Hiếu trụ trì.

Chùa Siêu Nhật Nguyệt Quang Minh do một cố cư sĩ (không nhớ tên) thành lập tại thị xã Villeneuve sur Lot, gần thị trấn Agen, nơi dòng sông Lot chảy qua.

Chùa Bát Nhã hiện do Đại Đức Thích Phước Toàn trụ trì, chùa toạ lạc tại một ngôi làng Việt Nam thuộc thị xã Saint Livrade. Làng trước kia là một trại lính, sau khi quân đội viễn chinh Pháp rút khỏi Đông Dương năm 1954, trại lính này được chính phủ Pháp phân phát cho người tỵ nạn Việt Nam đã làm việc cho chính phủ bảo hộ tại Đông Dương, về cư trú tại đây. Từ đó làng Việt Nam Saint Livrade được hình thành, và cũng chẳng biết từ bao giờ từ một Niệm Phật đường Bát Nhã, kiều bào Việt đã kiến tạo thành chùa Bát Nhã trong làng, làm điểm tựa cho tâm linh và duy trì tín ngưỡng của mình.

Chùa Linh Sơn - Cugnaux do Ni sư Thích Nữ Trí Lạc kiến tạo và hoàn tất năm 1994 tại thị xã Cugnaux, ngoại ô thành phố Toulouse, một thành phố được xem như một "Nam kinh" của nước Pháp, chỉ cách biên giới Tây Ban Nha 50 km đường chim bay.

Chùa Linh Sơn - Carnon do Đại Đức Thích Trí Tạng thành lập năm 1994 tại Carnon, ngoại ô thị trấn Montpellier, một thị trấn phồn thịnh bên bờ biển Địa Trung Hải.

Chùa Pháp Hoa do cố Hòa Thượng Thích Thiền Định khai sơn lập tự, tọa lạc tại thành phố Marseille, một thành phố hải cảng lớn nhất Pháp quốc bên bờ Địa Trung Hải.

Chùa Phổ Đà Ni Tự do Sư bà Thích Nữ Như Tuấn kiến tạo, cũng tọa lạc tại thành phố Marseille, đây là chùa Ni đầu tiên tại Pháp quốc, nằm không xa chùa Pháp Hoa.

Chùa Trúc Lâm - Marseille hiện do Thượng Tọa Thích Tâm Trường trụ trì, chùa được kiến tạo năm 1987 tại thành phố Marseille, lý do tại sao tại Marseille đã có hai chùa trên mà chùa Trúc Lâm lại được kiến tạo thêm, sẽ được nói khái lược trong phần đúc kết.

Chùa Hồng Hiền do một nhóm Phật tử thành lập năm 1972 tại thị xã Fréjus, hiện chùa do Ni sư Thích Nữ Diệu Liên trụ trì. Sau, chùa được cống hiến cho Giáo hội Phật giáo Tăng già Thế giới.

Chùa Từ Quang do Hoà Thượng Thích Tâm Châu thành lập năm 1976 tại thành phố du lịch đông nam nước Pháp : Nice, một thành phố sát biên giới Ý Đại Lợi.

Và sau cùng là Trung tâm Thiền tông Việt Nam Làng Mai và các nhóm thiền tại Lyon, Ardèche, Nice, Toulouse, Cournonternal và Strasbourg. Trung tâm được kiến tạo do Thiền Sư Thích Nhất Hạnh vào khoảng năm 1980. Làng gồm 5 thôn (hoặc xóm), mỗi thôn có một chùa và các thiền đường để các tăng thân và Phật tử các nơi về tu tập. Ngoài các khoá tu tập định kỳ hàng năm qui tụ đông đảo Phật tử, trung tâm Làng Mai hiện là một tu viện có đông tăng ni nhất Âu châu, hơn 200 sư chú và sư cô tu học tại đây. Sự sinh hoạt tại Làng do Sư Cô Chân Không điều hành.

Ngoài hệ thống Thiền tông làng Mai, 3 tinh xá theo Nam Tông, 24 chùa kể trên phần lớn đều theo Tịnh Độ tông, nhưng không hẳn đều nằm trong Giáo hội Phật giáo Việt Nam Thống Nhất tại Âu châu.

Các chùa mang tên Linh Sơn đều thuộc hệ thống Giáo hội Phật giáo Linh Sơn Thế giới.

Bốn chùa : Siêu Nhật Nguyệt Quang Minh, Phước Bình, Hồng Hiên và Từ Quang thuộc Giáo hội Phật giáo Tăng Già Thế giới.

Ba chùa : Hoa Nghiêm, Pháp Vương và Quán Âm không phân định chính xác thuộc giáo hội nào, nhưng đều do chư Tăng Ni và Phật tử Việt Nam cư trú tại Lào trước khi định cư tại Pháp thành lập. Một điểm đặc biệt đáng chú ý là dù không trực thuộc Giáo hội Phật giáo Việt Nam Thống Nhất (GHPGVNTN), nhưng 3 chùa đều thường gắn liền sinh hoạt hoằng pháp và Gia đình Phật tử với Giáo hội Phật giáo Việt Nam Thống Nhất.

Ba tinh xá Nam Tông tạo nên nền Phật giáo Việt Nam tại Pháp một nét đặc thù đầy tính bao dung và phong phú trong các pháp môn của đức Phật. Hệ phái Nam tông từ các tinh xá này cũng thu hút được sự chú trọng và hướng tâm của Phật tử Pháp.

Hai chùa Trúc Lâm tại Paris và Marseille hiện nay trực thuộc Giáo hội Phật giáo Việt Nam do Hoà Thượng Thiện Châu cùng một tổ chức ngoại vi mang tên "Hội Phật tử Việt Nam tại Pháp" thành lập. Các tổ chức này là hậu thân hoặc chi nhánh của tổ chức mang tên "hội Việt kiều yêu nước" (sau này đổi danh xưng là "Hội Liên hiệp Việt kiều cư trú tại Pháp") do toà đại sứ Hà Nội tại Paris chỉ đạo hình thành từ năm 1960.

Như vậy 10 chùa còn lại và hệ thống Làng Mai thống thuộc vào GHPGVNTN tại Âu châu hoặc Hải ngoại, và bao trùm toàn bộ sinh hoạt Phật giáo cùng hoạt động xã hội, thanh niên, Gia đình Phật tử tại Âu châu. Riêng mặt hoằng pháp Phật giáo Việt Nam cho người bản xứ, hệ thống Thiền tông Làng Mai hoằng bá rất mạnh trong suốt hai thập niên cuối thế kỷ 20 vừa qua.

Tại Pháp, còn nhiều chùa, tinh xá khác, nhưng vì tầm hiểu biết của người viết có giới hạn nên chỉ khái lược qua 27 chùa và tinh xá trên mà thôi.

Ngoài các tổ chức Phật giáo thuộc hai chùa Trúc Lâm có liên hệ với chính quyền Việt Nam, còn lại hầu hết người Phật tử Việt Nam tỵ nạn tại Pháp đều gắn liền đời sống tâm linh của mình trong sự quy kính tam bảo không phân biệt giáo hội, tông phái, hệ phái. Tuy sự hành hoạt Phật sự tùy theo sinh hoạt mỗi chùa, nhưng hầu hết tất cả Phật tử đều một lòng hướng về Giáo hội truyền thống và khối đồng bào Phật tử tại quê nhà đang trong cơn Pháp nạn và Gia đình Phật tử nạn.


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Chân thành cảm ơn chị Tâm Minh  đã tặng bản điện tử bài viết này.
Trình bày: Nhị Tường
Cập nhật: 01-05-2003

GAUTHIER Pierre (1910-2004) né le 22 juillet 1910 à St-Nizier-sous-Charlieu (Loire), admis au Séminaire des M.-E. en 1933, ordonné prêtre le 7 juillet 1935, part pour la mission de Quinhon le 15 septembre 1935. Après avoir étudié la langue à Lang-mun, il est nommé professeur au grand séminaire de Qui-nhon de 1936 à 1945, curé de Nhatrang de 1945 à 1946, puis curé de Ho-diem de 1948 à 1975. Il est en outre vicaire général du diocèse de Nhatrang à partir de 1961. Expulsé du Vietnam en 1975, il devient ensuite curé du Temple-sur-Lot et aumônier du Centre d'Accueil franco-indochinois de Sainte-Livrade. À partir de 1990, il se retire à Montbeton, où il meurt le 4 janvier 2004.





1956-2006 : rapatriés d’Indochine, cinquante ans d’oubli

Dossier :    histoire et colonies > la France et son passé colonial
lundi 28 août 2006   






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