The universal phonetic framework is functional In honour of Professor Cao Xuân-Hạo (1930-2007)



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2° Le cas des consonnes.

Une consonne isolée n’a pas de son et ne peut pas être “dite” . Pourtant elle existe dans le mot ba. Disons lentement et longuement ce mot ba. Nous constatons que nos cordes vocales vibrent dans la position finale et prononcent la voyelle a. Avant celle voyelle quelque chose est dite avec l’interaction entre la consonne b et la voyelle a, voyelle qui joue ainsi le rôle de révélatrice en subissant l’attaque de la consonne b. Cette attaque transforme le son constant de la voyelle a en un son non constant qui ne dure qu’un centième de seconde et qui permet de reconnaître la consonne b. En absence de la voyelle a, on n’entend rien, ce qui nous fait dire que la consonne est muette.

Preuve : En cessant de voiser par immobilisation des cordes vocales, on élimine la voyelle a et il ne reste que les actions muettes de la bouche qui sont les suivantes :

1°- Articulation de la consonne b : On ferme les lèvres.

2°- Tenue de la fermeture des lèvres avec accumulation de l’air dans la bouche.

3°- Attaque de la consonne par ouverture du passage de l’air en écartant les lèvres et expulsion de l’air emmagasiné.

Toutes ces actions sont muettes dès lors que les cordes vocales ne vibrent pas et elles sont suffisantes pour dire les mots ba et ab :

Pour dire ab, on dit la voyelle constante a et sans la laisser mourir, on fait l’action n° 1 d’articulation de la consonne b. Il se produit le même phénomène que pour la diphtongue ai, car l’organe phonatoire passe de la position du a à celle la fermeture des lèvres où la consonne est prête à attaquer la voyelle suivante. La durée du processus est de l’ordre du dixième de seconde, comme pour les diphtongues. Mais on doit cesser de faire vibrer les cordes vocales à partir de ce moment là, puisque le mot ab est déjà dit

Si on ne fait vibrer les cordes vocales qu’à partir du n° 3, la consonne b attaque voyelle a qui se manifeste par l’adoption de l’appareil phonatoire de la position du a en fin du mouvement et on obtient le mot ba. Ce mot ba se dit plus naturellement que le mot ab, et sonne bien plus fort pendant l’explosion de l’attaque qui est plus brève (environ un centième de seconde). Il est probable que l’énergie dégagée soit à peu près la même.

En changeant la voyelle en e, o, i, u, ou, é, è ... la consonne b, si elle est en position finale, interagit par son articulation qui module le son déjà créé par la voyelle en ab, eb, ob, ib, ub, oub, éb, èb ... et, si elle est en position initiale, la consonne b attaque avec force la voyelle pour donner les mots ba, be, bi, bo, bi, bu, bou, , ...

En passant de consonne b aux autres consonnes c, d, f, g, h, ... , x, z, on obtient toutes les combinaisons CV et VC (C=consonne, V=Voyelle). On fera de même pour les doubles consonnes

Conclusions :

1°- Les consonnes dites comme des fonctions à faire, combinées aux voyelles, dites aussi comme des fonctions à faire, permettent de dire tous les mots d’après leur écriture.

2°- Les consonnes sont formées par la suite des trois fonctions : 1°- Articulation, 2°-Tenue du passage minimal de la consonne, 3°- Attaque par la consonne. Dans les écritures CV et VC la lettre C dénote la tenue du passage minimal, de sorte que les sons phoniques sont crées par des fonctions automatiquement existantes et, en tant que fonctions non indépendantes, ne sont pas notées. De plus, les fonctions articulation et attaque correspondent à une variation de la forme de l’appareil phonatoire partant ou aboutissant à la position du passage minimal. Il est extrêmement difficile de décrire comment se fait cette variation, car on a affaire à un continu qui dépend du locuteur. Heureusement cette variation compliquée est non universelle et sera ignorée dans la recherche du commun à tous les hommes. Le commun est dépouillé et simple: Tous les hommes reconnaissent la consonne malgré ses manfestations particulières et l’écriture alphabétique fonctionnelle note l’essentiel qui est discret, car la lettre C note la tenue du passage minimal défini par la consonne et nullement les variations continues du son phonique qui dépendent des lettres voisines

3°- La séparation des fonctions 1° et 3° est obligatoire en vietnamien et dans toutes les langues monosyllabiques car le code de ces langues impose de réaliser l’action n° 2 (tenue de la consonne) par un long silence. Est universelle la possibilité de réaliser la tenue de la consonne en silence ou non, pendant longtemps (10-1 sec. pour le vietnamien) ou non (10-3 sec. pour le français). La séparation trop brève des fonctions 1° et 3° dans les langues polysyllabiques n’est pas perçue par les Européens. Par exemple Ferdinand de Saussure, dans ses Leçons de linguistique générale de 1916 avait vu l’existence des fonctions 1° et 3° et méconnu la tenue de la consonne.

4°- Le parler humain n’est pas linéaire au sens des phonologues pour les combinaisons CV et VC comme pour les diphtongues VV. Le fait méconnu est que les consonnes sont formées de trois fonctions notées –C– le premier tiret étant l’articulation et le dernier tiret étant l’attaque. En absence de voyelle révélatrice, ces actions sont muettes et ne sont pas détectables par la théorie phonique basée uniquement sur les sons émis et cette théorie est inapte à modéliser le vécu du parler humain : Croire que les consonnes sont des sons est une grave erreur communément admise et reproduite dans nos dictionnaires.

Cette erreur a une longue histoire. Au départ les hommes commençaient à noter des mots par des symboles (écriture ougaristique (-3400)) et ces symboles correspondaient à des sons émis avec l’aide des consonnes, la voyelle révélatrice ayant peu d’importance (comme en arabe) étant ignorée par les Phéniciens par exemple. Les Grecs (-900) furent les premiers à en tenir compte en introduisant dans l’écriture phénicienne des lettres pour noter les voyelles, en prenant même la lettre α pour noter la voyelle a (alpha en grec) alors qu’elle s’appelait aleph, du nom phénicien du bœuf qu’elle notait (aleph est le nom hébreu et on peut croire qu’il en était de même en phénicien). Mais l’habitude était déjà là et on ne pouvait pas penser que les consonnes étaient muettes.

5°- La confusion entre les fonctions et les résultats des fonctions date de trois mille ans et la mauvaise lecture par épellation a la même origine : On apprenait à lire aux enfants en leur faisant réciter bé+a = ba ou be+a = a car on ignorait que la consonne b était muette. Notons cette action b’ et tout s’éclaire : On a b’+é = d’où l’erreur de l’épellation ancestrale : b’+é+a = +a = béa. Ce son béa n’est le mot ba car le é est de trop. Notre méthode d’apprentissage est fausse car basée sur la théorie phonique qui est fausse et confond de plus le nom donné la consonne ( ou be) avec le son utilisé pour épeler (procédure déjà fausse).

6°- Ces incohérences ont conduit des enseignants à adopter les méthodes globales ou semi-globales qui sont des pierres à écraser les mouches : En écrasant la mauvaise méthode issue de la théorie phonique qui est fausse, on tue la vraie théorie fonctionnelle qui est toute simple, pratiquée par tout être humain qui parle, donc facilement reconnue par tous : L’alphabet est fonctionnel et est constitué par des lettres à apprendre en même temps que leur signification fonctionnelle. Cette signification est facilement reconnue puisqu’il s’agit des actions que chacun faisait déjà : Il suffit de parler lentement pour pouvoir les séparer, à condition de se rendre compte, pour les consonnes, que les lettres C notent la tenue de la position de fermeture maximale des consonnes.

7°- La bataille des méthodes globales, semi-globales et alphabétiques est hors sujet, car leur sujet est l’alphabet phonique inapte à modéliser le langage et ne devant pas être appris aux enfants. L’alphabet qui modélise la parole humaine telle qu’elle est vécue est l’alphabet fonctionnel.

L’alphabet fonctionnel est scientifique, facile à comprendre et à enseigner par tout homme à qui l’on a expliqué comment il fait. Il permet trois avancées majeures :

1°- Apprendre aux enfants la grande découverte de l’alphabet fonctionnel en étudiant un matériel déjà familier et gratuit, à savoir le parler de l’élève, et révéler la démarche fondamentale de la science : chercher ce qui est commun à beaucoup de phénomènes (ici, on écarte tout ce qui est particulier à une langue) et vérifier expérimentalement que ce qu’on a trouvé fonctionne.

2°- Ne plus induire nos enfants dans l’erreur, et la plus grosse est de confondre béa avec ba, alors que l’objet de la phonétique est justement de distinguer béa de ba.

3°- Permettre une alphabétisation rapide, facile et peu coûteuse : Les cahiers et livres ne sont pas indispensables, car il s’agit seulement d’apprendre aux enfants à dessiner des lettres sur tout support disponible. Et le plus grand avantage est économique, social et humain puisque toute personne dotée de raison comprendra sans peine la théorie pour ne plus avoir de complexes et pourra l’enseigner à celui qui sait déjà parler avec toutes les conséquences sociales de son geste.



Les parents retrouvent naturellement la place qui est la leur : Expliquer et enseigner l’écriture et la lecture aux enfants, partout sur terre et pour tous les déshérités de la terre.


1 CAO XUÂN HẠO  : Sự tích bốn chữ « CHÍNH TRƯỚC PHỤ SAU » trong Việt ngữ học ; http://talawas.org/talaDB/showFile.php?res=4115&rb=06

2 Dấu-thanh (= dấu-ngâm) là tự-do với chữ viết, theo bản-tính của câu hát : nhạc là điệu-ngâm, lời là chữ nói theo điệu-bình, cho nên tôi thu sáu chữ-hát vào một chữ-nói (viết không dấu) và chỉ viết Bảng-vận không dấu.

3 Đọc phụ-âm là đọc-im, gọi phụ-âm r là phải chêm thêm nguyên-âm ơ. Vô-ý, ta đọc phụ-âm r như tên gọi mà tha rác vào nhà : Nói ơ là phát-âm mà để yên khối miệng, dễ thay khi nói nhanh mà cho ta cảm-tưởng là ơ đã biến đi. Nhưng đánh-vần với , , bê, e-rờ, ét-sì, sờ, kờ, gờ ... là sai : bơ+a = bơaba và âm ơ là thừa. Loại trừ tiếng ơđọc-im các phụ-âm. Đọc-im b và đọc a là nói ba. Đọc tự-nhiên mà thành ra nói là đọc-nói, người bản ngữ hằng làm, cho nên dạy đánh-vần là dạy-mù trẻ em đã biết đọc-nói chữ Việt viết-sao nói-vậy = chữ Việt-tự,

4 Xem Tt1 ở sau.

5 Dũng Vũ, Vấn-đề đánh dấu-thanh tiếng Việt. http://www.talawas.org/talaDB/showFile.php?res=7657&rb=06

6 Ta ghi một hành-động với một con-chữ, không ghi các kết-quả hỗn-độn vì chưa thoát-yếu được sự đơn-sơ. Viết không dấu cũng là dọn cỏ-dại đầy vườn : mưa+t = mươt ghi tắt được hai chữ : mứa+t = mướtmựa+t = mượt.

7 Ngâm là hát không lùi, viết láo(vt.) là tôi viết dấu trên cả chữ lao(vt.) : a đã hát đến á thì o phải đi cao hơn nữa trên điệu ó (và nói nhẹ hơn vì không cần đưa tin) cho nên ta phải đọc láo(qn) như là ()+ó = láó ra cái tiếng việt láo(qn.).

8 Ở //www.talawas.org/talaDB/showFile.php?res=4117&rb=06 có bài: Sự-tích bốn chữ "CHÍNH TRƯỚC PHỤ SAU" trong Việt ngữ học của ông Cao-xuân-Hạo: 1. Loi de précision= Luật Chính-trước Phụ-sau tức là cái sau thêm nghĩa cho cái trước. 2. Loi de succession = Luật mô-phỏng theo thứ-tự thời-gian, 3. Loi d'indétermination =Luật bất-định của L. Cadière. Tôi lĩnh-hội khác : Người Việt dùng môi-trường mà nói cho người nghe đủ hiểu, nói không-thừa không phải là nói bất-định

9 Tiếng Việt khéo dùng sự phát-âm mạnh-nhẹ mà làm cho người nghe nhận ra ngay các chữ-kép mà lĩnh-hội chúng nó là môt từ về đường ngữ-nghĩa : Tiếng Việt là đơn-âm-tiết, nhưng về đường ngữ-nghĩa thì tiếng việt là đa-âm-tiết. GS Cao-Xuân-Hạo nghiên-cứu sự phát-âm mạnh/nhẹ với kết-quả quan-trọng cho sự ghi-tiếng và đọc chữ bằng máy tính : Nếu ta bỏ được cái quy-định diệt các dấu-nối mà ngày nay không còn lý-do nào để tồn-tại (viểt và in các dấu-nối với máy tính không tốn-kém đáng kể), thì tiếng Việt sẽ viết chính-xác, dễ-đọc vào dễ-hiểu hơn nhiều.

10 và không thông-tin với phần nối-liền: người Pháp nói "un avion""unavion" và phần nối giữa na là vô-nghĩa, nối liền rồi họ vẫn có nhiều cách khác để chia ra từng tiếng đa-âm-tiết. Dân ta không thể hiểu cách đưa-tin như thế trừ khi đã được học.

11 Theo phép Chính-trước Phụ-sau, người-nói muốn đưa tin sẽ nói Chính trước Phụ và người nghe cũng lĩnh-hội như thế: Chính nghe trước là hiểu-trước với tầm quan-trọng. Nói "Tôi xin Ông cho tôi" so với "Xin Ông cho tôi" đã đủ hiểu, thì "Tôi" là thừa. Tiếng Việt không nói thừa, tức là "Tôi" là mang sự cố-ý của người nói, lại nói ở đầu câu, trước "Ông" thì "Tôi" là chính dã đặt trên Ông : Đó là hỗn-xược. Ta thấy tiếng Việt rất đẹp, ngắn-gọn, sâu-đậm tâm-ý và tư-duy với phép "Chính-trước phụ-sau" . Nói "Tôi xin Anh" thì ai cũng hiểu là tôi hơi cáu và bất lịch-sự nếu tôi có quyền : Tôi xin thì Anh phải nghe : Nói "Xin anh" là đủ vì chủ-từ phải là Tôi cho nên chữ "Tôi" là thừa. Nhưng rõ là nó không thừa.

12 Sách :“Tiếng Việt, Văn Việt, Người Việt” Cao Xuân Hạo, Nhà Xuất-bản Trẻ, 2001, Công-ty Văn-hoá Phương-Nam TPHCM do một nhóm giảng-viên, học-trò và thân-hữu của CXHạo làm chủ-biên, gom-góp nhiều bài đăng lẻ-tẻ từ 1982 đến 2001, trình-bày rất rõ vấn-đề và ý-chí nâng-cao sự hiểu-biết của toàn-dân, nhưng chưa nêu rõ nhiệm-vụ ứng-dụng của Sư-phạm. Đổi-tượng phải là chính : Trẻ em thất-học hay không, người lớn chưa quen suy-nghĩ về tiếng Việt, cần biết sự khác-biệt với các ngoại-ngữ v.v. Chương-trình giảng-dạy không thể quên nhũng điều này.

13 Xem "Luật Mô-phỏng trật-tự thời-gian", Loi de sucession của L. Cadière trong bài ... "CHÍNH TRƯỚC PHỤ SAU"

14 Nhà Xuất-bản Minh-tân, Paris, 1953

15 bỏbuông-bỏ theo truyền-thống của dân ta, rất gần lời Phật dạy: sự khổ sống trong tâm-tư (của ta), nhận ra được thì ta có thể vượt qua trong tâm-tư (của ta) bằng cách buông-bỏ khi ta so-sánh với bao nhiêu việc khác có lẽ chính-đáng hơn: tu-chỉnh đường-đời của ta, từ-bi, thương người ...

16 Đặng-trần-Côn : Thiếp phi Tô-gia si-tâm phụ, Quân diệc (Lạc-dương hảo nam-nhi quy lai thảng bội-hoàng kim-ấn), khẳng học đương niên bất há ky. Đeo kim ấn là các "hảo nam nhi" đeo mũ lừa vàng, mà ông Ích sẽ gọi là lũ Lạc-dương

Phan-huy-Ích : Thiếp chẳng dại như người Tô-phụ, Chàng hẳn không kém (lũ Lạc-dương khi về đeo quả ấn-vàng), trên khung cửi dám dẫy-duồng làm cao. Tất cả các bài diễn-âm khác đều không thể hiểu như thế được : người đeo ấn là Chinh-phu và nàng sẽ quỳ sát đất mà ngu như bà Tô-phụ, không biết trị-giá của con người mà chỉ hoang mắt vì cái ấn đầy quyền-lực. Cho nên lời tâm-sự của Phan-huy-Ích : "Tự-tín suy-minh tác-giá tâm" phảng-phất một nỗi buồn muôn thuở, trước cảnh lẽ mạnh ép hèn, mà Hoàng-xuân-Hãn cũng có trong bài thơ vịnh Hội-nghị Đà-lạt : Núi Đà-lạt xa quanh mình uốn-éo. Lửng-lưng đồi ai khéo vẽ rừng thông, Mặt hồ xanh, mây bạc bóng gương lồng, Trên cỏ lục, lối hồng đang uốn khúc, Ngắm cảnh tay người thêm tấm-tức, Gẫm mình việc nước vẫn đeo đai, Giữ non sông, thao-lược đã không tài, Nêu sứ mệnh một vài câu biện-luận, Thấy lẽ mạnh ép hèn sôi nổi giận, Tuốt gươm thù toan quyết trận phong- ba... Nhở ra đã có nghị-hoà.

17 Câu  thứ ba "Cận-lai khoái-trá tương truyền-tụng" của bài Ngẫu-thuật rất là mỉa-mai vì chữ hán khoái có nghĩa là thịt cắt bé và chữ hán trá có nghĩa là nướng thịt, ý rằng các vị danh-tiềng trong từ-lâm chỉ biết cắt vụn bài thơ của Đặng Trần-Côn mà làm chả nướng, truyền cho nhau mà khen tụng (là hay hay là ngon ?)

18 Đây là lời Phật : Cứu-khổ mà gây hấn là gây thêm khổ, cho nên tình-thương phải là chính mà tránh gây hấn, và ý riêng của ta phải là phụ. Nếu trong hành-động của ta có phần nào ta lấy cứu-khổ làm môn-bài thì ta nên xét lại cho kỹ.

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